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mardi 8 juin 2010

Un ange en enfer: Chapitre 12

Bannière crée par Dex-Dazzling (un tout grand merci)


Chapitre 12 : Donne-moi une chance.

POV Edward (Ma vie est une larme – Christophe Maé)

Voilà déjà plus de vingt minutes que j'arpentais cette rue, repassant en boucle les évènements de ces deux dernières semaines. Ce week-end avait si bien commencé avec la sortie au zoo avec mon fils. J'avais passé l'une des meilleures journées de ma vie. Malheureusement ce soir-là, tout avait dégénéré. J'avais rencontré le « fameux » petit ami de Bella. Dès le départ, je ressentis une animosité pour cette homme trop sur de lui et très possessif tant auprès de Bella que de mon fils. J'avais fait des efforts une bonne partie de la soirée mais à peine Bella nous avait quitté pour se rendre aux toilettes qu'il me cherchait misère. Je m'énervai rapidement et le ton monta de plus en plus et après quelques paroles hargneuses, nous en étions pratiquement venus aux mains. Sans le cri de Bella et sa fuite, nous nous serions certainement battus. Pourquoi ? Car ce type voulait s'approprier Bella mais également Anthony et ça, je ne pouvais le tolérer.

Mon âme se met à genou
Quand les anges s'envolent et ne veillent plus sur nous
Aux armes je crois bien devenir fou
Mais j'irai venger l'amour
pour qu'il soit là au rendez-vous

Refrain :
Ma vie est une larme qui ne cesse de tomber
Ma vie est une femme en pleurs loin d'être aimée
Ma vie est une flamme qui ne cesse de brûler
Limite au bord des larmes, un cœur de glace brisé.

Je repartis le lendemain pour Chicago sans avoir revu Bella. Elle refusait catégoriquement de me voir et d'après Rosalie qui amena mon fils pour que je puisse lui dire au revoir, elle n'avait pas revu Ian non plus. C'est le cœur gros que j'embarquai pour regagner ma maison et ma vie. Jane m'accompagnait mais restait anormalement silencieuse.

Voilà deux semaines que tout cela s'était produit et maintenant j'arpentais ce trottoir de long en large depuis vingt minutes en réfléchissant. Que devais-je faire ? Devais-je y aller ? Devais-je lui parler ? Toutes ces questions revenaient sans cesse dans mon esprit. Comment étais-je arrivé ici ?

Flashback

Nous étions rentrés de Seattle depuis une semaine. Je m'étais lancé à corps perdu dans mon boulot essayant d'oublier que Bella n'acceptait toujours pas de me parler. Je communiquais avec Anthony Grace à l'aide et au soutien de ma belle-sœur mais mes longues conversation avec la mère de mon fils me manquaient.

Ce soir, j'emmenais Jane au restaurant. Je l'avais un peu délaissée cette semaine. Elle arriva vers 19 heures mais je sus immédiatement que quelque chose clochait. Elle était triste et n'était pas préparée pour une sortie. Je l'invitai à entrer et à s'installer au salon. Je n'aimais pas la voir ainsi surtout que je savais que j'étais le seul responsable.

« Je te sers un verre, Jane. »

« Oui, merci. Un martini. » Je lui servis et pris place à ses côtés.

« Tu ne veux pas sortir, » demandai-je, curieux mais espérant que cette question m'apporterait des réponses. Elle faisait tourner son verre entre ses doigts nerveusement.

« Edward, je…, » commença-t-elle en soupirant.

« Je t'écoute, » répondis-je en lui prenant la main.

« Je… J'aimerais te poser une question. »

« Bien sûr. Vas-y. »

« Que ressens-tu pour moi ? »

« Pourquoi demandes-tu cela ? » J'essayais de gagner du temps car je ne savais pas quoi répondre sans la blesser.

Et que ressens-tu ?

« Réponds-moi Edward ? S'il te plaît ? »

« Je n'en sais rien, » avouai-je honnêtement.

« Oh. Mais… tu dois bien avoir une vague idée. Nous nous voyons régulièrement et ce depuis quelques mois, » insista-t-elle en ancrant son regard triste dans le mien.

« Et bien, » commençai-je en passant la main dans ma chevelure, nerveusement. « J'apprécie énormément ta compagnie et je me sens vraiment bien en ta présence. J'ai beaucoup d'affection pour toi. »

« Mais tu ne m'aimes pas. » Ce n'était pas une question, plutôt une affirmation. Jane ne sourcilla pas alors que j'étais de plus en plus mal à l'aise.

« Si… je t'aime… beaucoup. » (N/Anghju : Aïe, pas bon… Mais tant mieux !)

« Edward ! Je me doute que tu m'aimes… bien sinon tu ne serais resté qu'une ou deux nuits avec moi et jamais je n'aurais rencontré ta famille. Mais tu n'es pas amoureux de moi ? Sois honnête ? »

« Je … je suis désolé, Jane. Mais non, je ne suis pas amoureux de toi, » avouai-je lamentablement en détournant le regard. J'avais des difficultés à la regarder en face alors que je venais de la blesser.

« Ne sois pas désolé. On ne commande pas ses sentiments, » répondit-elle en caressant ma main qu'elle tenait toujours.

« Ce n'est pas toi au contraire. Tu es une fille merveilleuse mais … je n'ai jamais été amoureux et je doute que je le sois un jour. Je suis trop égoïste. Mais je ne voulais pas te faire de mal. »

« Je sais Edward. Il est préférable que nous arrêtions de nous voir maintenant avant que ce ne soit trop tard … pour que j'oublie. »

« Je regrette vraiment que ça se passe ainsi. Crois-moi ? » Suppliai-je.

« Je sais. Je sais tout ça et même plus. On se croisera certainement encore,» ajouta-t-elle en se levant prête à partir.

« Que veux-tu dire par tu sais plus ? » Demandai-je en fronçant les sourcils. Jane pivota vers moi, un sourire aux lèvres.

« Tu es aveugle, Edward. Tu n'es pas amoureux de moi mais tu n'es pas insensible à tout le monde. »

« De quoi parles-tu ? » Je ne comprenais absolument rien à ce qu'elle essayait de me dire.

« Tu ne vois pas ? Edward ! Il existe au moins une personne qui fait réagir ton cœur. Ouvre les yeux ! Et fais le bon choix, » rétorqua-t-elle en s'approchant de moi.

« Mais… »

«Stop Edward. Et agis pour ton bonheur et … celui de ton fils aussi. »

« Je ne sais pas. »

« Réfléchis et tu sauras, » répondit-elle en déposant ses lèvres sur les miennes pour un léger baiser avant de s'éloignant vers la sortie.

« Jane ! Je regrette de ne pas avoir été le petit ami que tu méritais. »

« Tu as été un merveilleux petit ami… mais je n'étais pas la bonne, » répliqua-t-elle me faisant un faible sourire, m'envoyant un baiser volant et sortit. (N/Anghju : Y'a pas à dire, la grande classe… On a même plus envie de la détester…)(N/Eli : Mais je dis depuis le début qu'elle est gentille, moi)

Je regardai la porte longtemps après son départ, ses paroles revenant en boucle dans ma tête. Venait-elle de me dire que j'avais des sentiments pour Bella ? Oui, c'était bien ce qu'elle avait dit. Mais qu'en était-il vraiment ?

Fin du Flashback

Voilà déjà plus de vingt minutes que j'arpentais cette rue, repassant en boucle la dernière conversation que j'avais eu avec Jane. Ces paroles m'avaient obnubilé et sans l'intervention de mon frère, je serais certainement toujours à Chicago à tourner en rond et à me poser des questions.

J'ai peur de mon futur je l'avoue
Une illusion, un leur comme si je dormais debout
L'horreur c'est que l'amour te prend tout
Mais tout ce qui ne te tue pas te rend fort et fou

Refrain :
Ma vie est une larme qui ne cesse de tomber
Ma vie est une femme en pleurs loin d'être aimée
Ma vie est une flamme qui ne cesse de brûler
Limite au bord des larmes, un cœur de glace brisé
Et mon charme est une arme qui séduit sans tuer

Je saisis mon portable dans la poche de mon jean, cherchai le numéro de Bella dans mes contacts et après avoir soufflé un bon coup, j'appuyai sur la touche « appel ». Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, mes mains étaient moites tant l'appréhension me tenaillait.

« Allo. »

« Bella, ne raccroche pas, s'il te plaît, » suppliai-je, mettant tout mon espoir dans ces mots.

« Bonjour, » murmura-elle d'une voix chevrotante.

« Il faut que je te parle. »

« Edward, pas maintenant… »

« Je suis devant ton immeuble, Bella, » coupai-je, ne lui laissant pas le temps ni l'occasion de trouver une excuse.

J'entendis des pas précipités dans le portable puis je la vis apparaître à la fenêtre de l'appartement. Nos regards se trouvèrent instantanément. Elle était encore plus belle que dans mon souvenir.

« Monte. »

Je hochai la tête toujours en la regardant avant de traverser la rue qui me séparait de l'immeuble et de m'engouffrer dans l'ascenseur. Rosalie m'avait aidé en m'assurant que Bella serait seule chez elle et qu'Anthony serait au parc avec elle.

Je fixais le cadran où les étages défilaient lentement. Trop lentement à mon goût, me donnant tout le loisir de réfléchir et repasser dans ma tête ce que je voulais lui dire.

Et je prendrai pour vous mes jambes à mon cou
Et je prierai pour nous ma vie c'est vous, c'est nous
Et je prendrai pour nous mes jambes à mon cou
Et je chanterai pour vous l'amour jusqu'à vous rendre fou

Flashback

Je travaillais tard ce soir où plutôt comme tous les soirs depuis la visite de Jane. Notre conversation trop présente dans mon esprit, mon boulot s'en ressentait et je devais rattraper mon retard. Je m'étais également isolé du reste de ma famille au grand dam de ma mère et de ma sœur qui me harcelaient continuellement au téléphone.

Emmett était plus discret, chose assez étonnante mais je soupçonnais Rose de lui avoir fait la morale. Nous travaillions ensemble mais même s'il parlait de sa fiancée ou d'Anthony, il ne prononçait jamais le nom de Bella sauf ce soir là.

« Il est tard, frérot. Abandonne pour aujourd'hui, » déclara-t-il en déboulant dans mon bureau.

« J'ai presque terminé Em. »

« Tu finiras demain. Viens je t'emmène boire un verre. Et qui sait, tu trouveras peut-être l'âme sœur, » ajouta-t-il. J'avais dit à ma famille que Jane et moi avions rompu mais sans donner de détails.

« J'ai pas envie. »

« Mais c'est qu'il nous ferait une petite déprime en plus. Hey, mec. Une de perdue, dix de retrouvées, » répliqua-t-il en tirant mon siège arrière de mon bureau.

« Fais chier, Emmett. J'ai pas envie d'aller boire un verre. » (N/Anghju : On doit te le faire en quelle langue Em !)

« Allez, viens. Une belle blonde plantureuse au regard de braise et chaude de surcroît, ne me dit pas que ça ne te tente pas, » plaisanta-t-il en prenant place sur le bord de mon bureau tandis que j'essayais de me concentrer sur mes comptes.

« Va boire ton verre et fiche moi la paix, » assénai-je avec colère. Mais mon attitude ne désarçonna aucunement mon frère qui reprit de plus belle.

« Où préférais-tu une jolie petite brune aux cheveux bruns ondulés et aux yeux marrons ? » Demanda-t-il avec malice. Surpris, je me redressai vivement et me tourna vers lui, la bouche ouverte pour contredire ces paroles mais aucun mot ne sortit. Je refermai la bouche, déglutis difficilement avant de baisser les yeux.

« Je vois que j'ai touché un point sensible, frérot, » ajouta-t-il en me donnant une tape sur l'épaule.

« Tu … tu dis n'importe quoi, » tentai-je de me défendre de cette vérité qu'on me disait pour la seconde fois en une semaine.

« Mais oui. Sérieusement Edward, qui veux-tu convaincre. Moi ou toi ? Cette fille t'obsède depuis presque deux ans et en plus elle t'a donné un fils merveilleux. Penses-tu réellement que ton attitude à Seattle soit celle d'un mec qui ne ressent rien pour une jolie demoiselle. Ouvre les yeux. »

Emmett qui me fait la morale, j'aurais tout vu. (N/Anghju : Oui nous aussi !)

« Et que devrais-je faire selon toi ? »

« D'abord arrête de te morfondre ici, seul. Ensuite, va la voir, excuse-toi de ton attitude et surtout dis-lui ce que tu ressens vraiment. »

« Ce que je ressens ? Mais je ne le sais pas moi-même. »

« T'es un cas désespéré, Edward. Tu le sais ça ? »

« Ok. Elle me manque, Emmett. Nos discussions me manquent. Mais elle est avec Ian. Je ne peux pas débarquer chez elle ainsi. »

« Pourquoi pas. Profites-en, elle est en froid avec ce type. Prends les choses en main, » conclut-il en se levant. « Bon. Alors on va le boire ce verre ? » Je ris face à mon frère. Fini le moment de sérieux, son côté j' m'en foutiste était de retour. (N/Anghju : Ah, je le préfère ainsi !)

Fin du flashback

Voilà comment le lendemain matin j'achetais un billet pour Seattle et que j'étais dans cet ascenseur, montant vers l'appartement de Bella. La sonnerie annonçant que j'étais arrivé à l'étage souhaité retentit tandis que les portes s'ouvraient. Je fis les quelques pas qui me séparaient de son entrée quand la porte s'ouvrit.

POV Bella

C'est tremblante que je posai la main sur la clenche pour ouvrir la porte et accueillir Edward. Il s'approchait de moi d'un pas assuré. Il me paraissait encore plus beau que dans mon souvenir. J'étais pétrifiée sur place ne sachant comment me comporter. Il semblait aussi nerveux que moi mais décidé. Quand il arriva à ma hauteur, il s'arrêta, me sourit avant de prendre la parole.

« Bonjour, Bella. »

« Bonjour, Edward. Entre, » dis-je en m'écartant pour lui céder le passage.

Il se dirigea vers le salon où je l'invitai à s'assoir. Je lui offris une boisson avant de m'installer à ses côtés. Durant tout ce temps, nous n'avions plus échangé de paroles. Je n'osais l'observer alors que je sentais son regard perçant sur moi.

« Tu vas devoir attendre un peu pour voir Anthony. Rosalie l'a emmené au parc, » expliquai-je, voulant briser le silence de plus en plus pesant.

« Oui, je sais. J'ai parlé avec Rose tout à l'heure. En réalité, c'est toi que je venais voir. Je voulais te parler. »

« Oh ! » Fut tout ce que je fus capable de dire. Je baissai les yeux, ne pouvant me résoudre à le regarder en face.

« Je veux d'abord te présenter mes excuses pour mon comportement inadmissible lors de notre sortie au restaurant, » commença-t-il.

« C'est rien, Edward. Tu es loin d'être le seul responsable. »

« Oui mais j'aurais dû me contrôler et ne pas lui répondre. Il n'attendait que ça. »

« Certainement, mais c'est passé maintenant. »

« Bella ? Me pardonnes-tu ? Je regrette vraiment, » s'excusait-il.

Je ne lui en voulais plus depuis longtemps et j'avais eu suffisamment de temps pour analyser cette soirée avec Rosalie. Nous avions eu droit à tous les détails grâce à Emmett. Après que je me sois éclipsée, mon amie sur les talons, Ian avait agressé verbalement Edward. Le fiancé de Rose était persuadé que Ian avait compris l'allusion concernant l'épisode du baby phone mais pourtant, il n'en avait pas parlé. Il avait commencé à reprocher à Edward de débarquer dans notre vie et de la perturber. D'après Emmett, il connaissait énormément de chose sur Edward et leur famille. Ce dernier, d'abord calme avait fini par sortir de ses gongs quand Ian avait parlé de ses frasques de jeunesse l'ayant amené à l'armée et surtout d'avoir usé de son uniforme pour profiter de moi. (N/Anghju : Avouons que ça n'a pas arrangé les choses !)

Edward avait alors riposté en l'accusant d'essayer de s'accaparer son fils. Les choses s'étaient envenimées et avaient dégénérées. Il est fort à parier que si je ne m'étais pas sauvée, ils en seraient venus aux mains. Les voir se chamailler ainsi et surtout entendre tout ce que Ian savait sur la vie d'Edward m'avait fait du mal. Je ne pouvais pas en entendre davantage. J'étais donc sortie en courant suivie de près par Rosalie.

« Bella ? » Insista Edward ce qui me tira de ma rêverie.

« Oui, pardon ? »

« Acceptes-tu de me pardonner ? » Répéta-t-il.

« Je n'ai rien à te pardonner. Je ne t'en veux pas pour ce qui s'est passé, » répondis-je d'une voix tremblante. Une boule au niveau de ma gorge grossissait de plus en plus et mes yeux s'humidifiaient également.

« Non, ne pleure pas, s'il te plaît, » dit-il en passant ses bras autour de moi et en m'enlaçant contre lui. « Je sais que ce jour-là, nous t'avons involontairement blessé. Je le regrette sincèrement. »

«C'est rien. »

« Je suis désolé mais ce type… ce type ne me plaît pas. Il a enquêté sur moi pour connaître toutes ces choses. Je ne suis pas fier de ce que j'ai fait mais c'est ainsi. »

« Je ne comprends pas pourquoi il a agi ainsi. Il était si gentil et si doux avant. »

« Il ne veut pas que je sois dans votre vie, Bella. Mais je t'en prie, ne m'éloigne pas d'Anthony. » Demanda-t-il dans un murmure. Je me redressai afin de le regarder dans les yeux.

« Je n'ai jamais eu l'intention de t'empêcher de voir ton fils. Il t'aime et a besoin de toi. »

« Merci. Moi aussi j'ai besoin de lui. Mais… »

« Mais ? »

« Mais j'ai aussi besoin de… de toi, Bella. C'est quinze derniers jours sans toi, sans te parler ont été horribles. Je sais qu'il y a Ian mais tu me manques Bella. »

« Toi aussi tu m'as manqué. »

« Pas un jour n'a passé sans que je ne pense à toi, sans que je ne t'imagine ici avec Anthony ou à ton travail. Et savoir que… »

« Oui ? »

« Et savoir que tu refusais de me voir alors que lui pouvait être avec toi chaque jour m'était insupportable. Tu peux demander à Emmett, j'étais invivable. »

« Je n'étais pas avec lui non plus. »

« Comment ? » Questionna-t-il en fronçant les sourcils.

« Je n'ai revu Ian qu'une seule fois depuis le jour du restaurant. Il y a une semaine environ. Depuis nous sommes séparés, » avouai-je, la tête posée sur son épaule, n'osant le regarder. (N/Anghju : Youhou ! Ian où es-tu ? Je fais dans le recyclage à mes heures !)

Une fois de plus, Edward m'écarta de lui afin d'ancrer son regard émeraude dans le mien avant de poursuivre.

« Pourquoi si c'est pas trop indiscret ? »

« Disons que nous nous sommes disputés, » mentis-je effrontément. Je ne voulais pas lui donner les véritables raisons de notre mésentente. Cela ne servirait qu'à ajouter de l'animosité entre eux alors que je n'avais plus l'intention de le revoir pour d'autres raisons que professionnelle.

Edward m'attira de nouveau à lui et je me détendis instantanément. J'étais bien dans ses bras tout comme là-bas, il y a près de deux ans. Nous restâmes silencieux quelques instants. Mon esprit s'éloigna de la réalité.

Flashback

Voilà une semaine que cette maudite sortie au restaurant avait eu lieu. Depuis ce jour, je refusais catégoriquement de parler à Edward mais également de voir Ian qui me harcelait au téléphone car Derek avait arrangé mes horaires de façon à ce que je ne travaille pas en même temps que lui.

Rose ne cessait de me dire que Ian avait exagéré et elle avait raison. Que je devais envisager de le quitter et là aussi elle ne devait certainement pas avoir tort. Je ne voulais pas m'éloigner de lui à cause des paroles qu'il avait dites à Edward ou de son attitude mais surtout parce que ce soir-là, je m'étais rendue compte que celui pour lequel je m'inquiétais n'était pas mon petit ami mais bien le père de mon fils.

Quand cette révélation s'était faite, j'avais pris peur et je m'étais enfuie. Rosalie tout comme les autres avaient pensé que j'avais fuit la querelle mais en réalité, je fuyais les sentiments que je ressentais pour le père de mon fils. C'était vers lui que j'aurais voulu aller et c'était lui que je voulais soutenir. Mais j'avais un compagnon et lui une petite amie. Rien n'était donc envisageable et j'avais fui.

Donc depuis une semaine, je ruminais mes idées noires et j'essayais d'enfouir profondément les émotions que j'avais ressenties ce jour-là. J'étais installée devant la télévision quand on sonna à la porte d'entrée. Rosalie était dans sa chambre et mon fils dormait. Je me levai et allai ouvrir la porte où je tombai nez à nez avec Ian.

J'avais essayé de lui faire comprendre que j'avais besoin de temps pour réfléchir à ce qui s'était passé et que je n'étais pas prête à discuter avec lui mais il ne m'écouta pas et entra de force dans l'appartement. Son visage affichait un air froid et menaçant que je n'avais jamais vu auparavant.

« Ian, je viens de te dire que je ne voulais pas parler pour le moment. Laisse-moi, » demandai-je en lui montrant la porte mais il ne l'entendit pas ainsi.

« Non, Bella. Tu vas m'écouter, » insista-il en me fixant.

« Je n'ai pas l'intention de t'écouter. Pas maintenant, Ian. Va-t-en, » répétai-je.

« Oh non, ma belle, je ne partirai pas, » ajouta-t-il en m'agrippant fermement par le bras.

« Lâche moi, Ian, tu me fais mal ! » pleurnichai-je en tirant sur mon bras.

« Non, Bella, je ne vais pas te lâcher. Tu penses que je n'ai pas compris ton petit manège avec le père parfait que tu as ramené ? » Cracha-t-il en me rapprochant de lui afin de m'entourer de ses bras. (N/Anghju : OMG, ça sent le roussi…)

« Je ne vois pas ce que tu veux dire. »

« Et moi je suis certain que tu comprends très bien au contraire. Tu vas t'arranger pour qu'il reste éloigner de nous Bella. Qu'il nous laisse vivre notre vie tranquille. »

« Je n'ai pas de ses nouvelles mais c'est le père de mon fils et je serai bien obligée de le voir, » expliquai-je d'une voix chevrotante tant il me terrifiait pas son ton sec et cassant.

« Et ça va durer ainsi. Tu ne le reverras plus Bella tout comme Tony. Nous allons partir tous les trois et commencer une nouvelle vie. Tu verras, nous serons heureux, » expliqua-t-il en m'enlaçant plus fort et mon dos sur son torse. Il déposait des baisers sur mes cheveux, mon cou. Ma peur ne faisait que s'intensifier. Cet homme n'avait rien en commun avec celui avec qui j'étais sortie plus de six mois. J'étais dans les bras d'un inconnu qui me faisait peur. Les larmes montèrent aux coins de mes yeux et un sanglot se fit entendre.

« Ne pleure pas, ma chérie. Nous serons bien, tous les trois, » répéta-t-il en caressant mes cheveux.

« Tu … Tu me fais peur Ian. Laisse-moi partir, » suppliai-je en tentant de me dégager. Lorsqu'il comprit que je voulais le fuir, il me saisit violemment par les deux bras et me fit pivoter vers lui. Son regard était noir de colère, j'y lus aussi de la confusion et même de la haine.

« Partir ? Mais tu es à moi, Bella. Tout comme Tony, » rétorqua-t-il serrant ses poings sur mes bras de plus en plus fort.

« Lâche-moi, « hurlai-je de douleur mais aussi de peur. (N/Anghju : Viiite quelqu'un !)

Je me débattis frénétiquement pour me libérer mais sans succès. Ma tête heurta la cloison lorsqu'il me secoua vivement. J'entendis du bruit venant des chambres. Mes cris avaient dû alerter Rosalie que je vis arriver en courant. Ian continuait de parler mais je ne l'entendais plus, des lancements violents se faisant ressentir au niveau de ma tête.

« Lâche-la, » vociféra Rosalie en s'agrippant à son bras gauche tentant de le faire s'éloigner de moi.

« On t'a rien demandé, toi, » cracha Ian sans prendre la peine de tourner le regard vers mon amie.

« C'est mon amie, ma maison et tu n'as rien à me dire, » riposta-t-elle toujours accrochée à son bras. Je vis alors Rose se reculer légèrement et lui asséner un magistral coup de pied dans le tibia qui le fit lâcher prise immédiatement. Il s'éloigna enfin de moi et s'apprêtait à s'en prendre à mon amie mais recouvrant doucement mes esprits, je m'adressai à lui avec force et colère.

« Ca suffit, « criai-je. Il stoppa net son mouvement et me visage changea instantanément comme si l'énormité de ce qu'il venait de faire sautait à ses yeux, enfin.

« Je… »Commença-t-il.

« Tais-toi. Maintenant je veux que tu sortes de chez nous. Tout de suite, » hurlai-je à son attention en pointant la porte du doigt. Au loin, on pouvait entendre les pleurs de mon fils ce qui m'énerva encore plus. J'attrapai sa manche et le tirai vers la sortie.

« Va-t-en. Et ne reviens pas. »

« Belle, je suis désolé. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Je ... »s'excusa-t-il mais je ne voulais pas entendre. Je voulais qu'il disparaisse. Son attitude la semaine précédente m'avait déjà fortement déçue mais ces gestes aujourd'hui m'avait fait découvrir un autre homme et celui que j'avais découvert ne me plaisait absolument pas.

« Sors ! » Il s'excusa encore une fois et après un dernier regard vers moi et Rosalie, quitta l'appartement dont je fermai violemment la porte. Rosalie se précipita vers moi et m'enlaça. Quand nous fûmes calmées toutes les deux, nous allâmes ensemble réconforter mon fils que tous ces cris avaient terrorisé. (N/Anghju : Ouf ! )

Fin du flashback

Ces souvenirs me perturbaient encore énormément et je me mis à trembler. Je me dégageai des bras d'Edward afin de me lever et allai vers la fenêtre regardant le paysage. Les larmes montèrent immédiatement aux yeux et je dus lutter afin de les réfréner.

Je sentis rapidement la présence d'Edward derrière moi. Il posa ses mains sur mes épaules avant de les laisser glisser lentement vers le bas envoyant directement des décharges électriques dans tout mon corps. Une fois ses mains arrivées au niveau des miennes, ses doigts s'emmêlèrent aux miens et nos bras se nouèrent autour de moi. Protégée par son emprise sécurisante, je posai ma tête sur son épaule. Je soupirai de bien être au creux de ses bras.

Je sentis les lèvres d'Edward se poser au niveau de mon cou. Sans réaction de ma part, il prit de l'assurance et ses baisers remontèrent vers mon oreille gauche. Il mordilla mon lobe d'oreille et je ne pus réprimer un gémissement.

« Bella, » murmura-t-il à mon oreille.

« Hum, » fut tout ce que je fus capable de dire. La main droite d'Edward lâcha les miennes et remonta vers mon sein, me caressant doucement. Sa main était légère comme une plume mais déclenchait une multitude de frisson le long de mon échine.

« Tu m'as tellement manqué, » ajouta-t-il en continuant sa douce torture.

« Edward, on ne devrait pas. »

« Ne me rejette pas, Bella, » chuchota-t-il en reprenant ces baisers dans le cou.

« On ne peut pas. Il y a toujours Jane et … »

« Non, Bella. Moi aussi je suis seul. Jane m'a quitté. » (N/Anghju : )

« Pourquoi ? » Répliquai-je surprise en me retournant pour lui faire face.

« Oh ! Elle a compris que… nous n'étions pas faits l'un pour l'autre et que… » M'expliqua-t-il. Mais je ne le laissai pas finir et me jetai sur ses lèvres pour l'embrasser fougueusement comme j'en rêvais depuis que je l'avais vu sur le seuil de ma porte. Nos bouches bougeaient à l'unisson. Sa langue frôla ma lèvre inférieure quémandant l'accès que je lui donnai sans hésiter. Tandis que mes mains trouvèrent le chemin de sa chevelure. Les siennes glissèrent le long de mon dos, rapprochant nos corps l'un de l'autre permettant à nos sexes excités de se toucher.

A bout de souffle, nous nous écartâmes. Nos yeux se soudèrent avant que notre désir ne reprenne le dessus. Tandis que nous embrassions à nouveau, Edward m'attrapa les fesses, me soulevant alors que j'enserrai sa taille de mes jambes. Il me plaqua contre le mur à côté de la fenêtre. Dans cette position, son sexe tendu frottait délicieusement contre mon centre déjà humide. Je déboutonnai sa chemise que je retirai prestement l'envoyant valser dans un coin de la pièce. Mettant fin à notre baiser, je m'attaquai à son cou et ses épaules tandis que lui essayait de me retirer ma blouse. Je l'aider à faire passer mon haut par-dessus ma tête.

« Bella, rester ici n'est peut-être pas une bonne idée si Rose et Anthony revenaient. »

« Hum, par là, » répondis-je en montrant le couloir mais sans me laisser distraire de son corps. Je sentis que je quittais le mur et que nous nous déplacions dans l'appartement. Après avoir ouvert une porte donnant sur un placard, Edward s'arrêta me faisant redresser la tête.

« Bella ! Si tu m'aidais un peu, » se plaignit-il. (N/Anghju : Pauvre chéri ! Quoique le placard…)

« Dernière porte à droite. »

Une fois arrivé dans ma chambre, il me posa à terre et s'écarta de moi ce qui me fit gémir de frustration. Il caressa mes épaules et descendit ses mains le long de mes flans, dégrafant mon carcan et l'expédiant au loin. Il embrassa mes pommes d'amour pointant pour lui avant de déposer un chapelet de baisers sur mon ventre. Ses mains arrivant au niveau de l'élastique de mon pantalon de survêtement, il s'accroupit et passa ses pouces au niveau de l'élastique. Il fit glisser mon vêtement le long de mes jambes entraînant ma culotte par la même occasion, me laissant nue devant lui.

Edward se redressa, passant ses bras autour de ma taille et m'embrassa langoureusement. Haletant, nous mîmes fin à notre baiser. Il en profita pour passer un bras sous mes genoux et l'autre autour de mes épaules, et me porta telle une jeune mariée pour me déposer doucement sur le lit. Je l'entendis ôter et lancer ses chaussures et chaussettes avant de venir s'agenouiller au dessus de moi reprenant ses baisers dans mon cou passant entre ma poitrine, mon ventre et s'arrêtant au ras de mon sexe humide palpitant d'anticipation.

Edward passa un doigt le long de ma fente avant de remplacer son index par sa langue. Il lécha de bas en haut mes lèvres intimes déclenchant une multitude de sensations comme lui seul en était capable. Sa langue s'insinua lentement plus en profondeur et me pénétra tandis que ses doigts titillaient mon clitoris gonflé. Ses doigts prirent rapidement la place de sa langue et celle-ci vint sucer mon bouton de nerf avidement. La douce chaleur caractéristique de mon plaisir naissant se faisait de plus en plus sentir et envahissait tout mon corps. Mes gémissements s'intensifièrent au rythme des va et viens de ses doigts. Sa bouche ne quittait pas mon sexe, léchant suçant, mordant m'amenant vers l'extase.

« Edward… »

« Jouis pour moi, mon ange. »

« Oh…Ouuiii ! » criai submergée par mon orgasme. Edward retira ses doigts mais continua de lécher mon sexe pendant que je reprenais lentement mes esprits. Edward suça alors ses doigts en venant s'allonger à mes côtés. La vue de ce geste ramena immédiatement les papillons dans mon ventre. Je posai mes mains sur son torse, les faisant descendre vers son nombril avant de m'attaquer aux boutons de son jean.

POV Edward.

Allongé près de Bella, je me sentais bien, serein. Bella passait ses doigts sur mon corps et les amenait vers mon pantalon qu'elle essaya de détacher. Je décidai de l'aider afin d'accélérer ma libération car mon sexe était plus qu'à l'étroit. Mon désir pour Bella était à son apogée et je ne désirais rien d'autre que de me noyer au fond d'elle. Je retirai rapidement mon jean et mon boxer et repris ma place à ses côtés. Nous nous caressâmes l'un l'autre, nous embrassant avec avidité. Bella poussa subitement sur mes épaules me faisant coucher sur le dos et me chevaucha. Ses mains caressaient mes pectoraux tandis que son bassin trouvait sa place sur le mien créant une friction entre sa petite chatte et mon érection imposante. Elle bougea sensuellement, ses yeux ancrés dans les miens.

N'en pouvant plus, je me redressai et fondis sur sa bouche emprisonnant ses lèvres des miennes, nos langues se trouvant rapidement pour danser l'une avec l'autre. Mes mains cajolaient son dos, la rapprochant de moi, l'enlaçant pour ne pas qu'elle m'échappe. N'en pouvant plus, je la basculai sous moi, me plaçant à son entrée. Je pris son visage entre mes mains, l'embrassai langoureusement avant de la pénétrai lentement, profondément. Bella gémit et ferma les yeux. J'imprimai un rythme soutenu à mes poussées en elle tant mon désir était puissant et ne demandait qu'à être libéré. Nous gémissions de concert. J'embrassais ses joues, ses paupières et ses lèvres, murmurant son prénom.

« Oh, Bella. »

« Oui, » haleta-t-elle.

« Regarde-moi, Bella. Je veux te voir jouir. Tu es si… belle. » Je la sentais se resserrer sur ma queue, ses gémissements s'intensifiant. Je glissai ma main et titillai son clitoris. Rapidement sa respiration devint erratique et je la sentis enserrer mon sexe, son orgasme la submergeant. Quelques va-et-vient plus tard, j'explosais à mon tour, me déversant au fond d'elle. Je m'écroulai sur elle, me plaçant de manière à ne pas l'écraser. Nous restâmes enlacés un bon moment, ne prononçant aucun mot, profitant de ce moment de tendresse.

Sans rien dire, Bella s'écarta de moi et voulut se lever du lit. Je l'attrapai par la taille, l'obligeant à revenir dans mes bras. Je n'avais pas encore mon quota d'elle.

« Où comptes-tu aller ainsi, ma belle, » demandai-je.

« Laisse-moi me lever, Edward, » supplia-t-elle d'une voix tremblante où suintait la tristesse.

« Pourquoi ? Qu'y a-t-il ? J'ai fait quelque chose qui… »

« Non, Edward. Non. C'est pas toi. »

« Alors c'est quoi ? » (N/Anghju : Ben oui ! comprends pas non plus !)

« Rien, » répondit-elle en voulant de nouveau se lever.

« Bella ! Je ne te lâcherai pas sans savoir ce que tu as. »

« C'est… C'est juste que… » Commença-t-elle en laissant une larme couler le long de sa joue. Je l'essuyai du bout des doigts, caressant sa joue au passage. Je ne comprenais pas ce qui subitement la rendait si triste.

« Dis-moi ? Tu… regrettes ? » Questionnai-je en déglutissant difficilement, redoutant sa réponse.

« Non pas du tout. » Bella soupira avant de poursuivre. « Je ne regrette absolument pas mais nous ne pouvons pas continuer ainsi, Edward. »

« Comment ça, ainsi ? » Je ne voyais vraiment pas où elle voulait en venir. Une boule s'était formée au niveau de ma gorge ayant peur qu'elle me rejette.

« On ne peut pas continuer à se sauter dessus chaque fois qu'on se voit. Pas que je regrette ce que … ce que nous avons fait, loin de là. Mais ça ne nous mène nulle part. »

« Bella ! Penses-tu qu'il n'y a vraiment que du sexe entre nous ? » Demandai-je en fronçant les sourcils.

« On ne se connaît pas, même si nous avons un fils. Nous ne nous sommes vus que quatre fois et nous nous sommes envoyés en l'air trois fois. Comment appelles-tu ça ? » Rétorqua-t-elle en regardant le couvre lit. Je pris son menton entre le pouce et l'index et déposai un baiser chaste sur ses lèvres avant de répondre.

« Regarde-moi ? » Ordonnai-je. J'attendis qu'elle fixe son regard chocolat au mien avant de poursuivre. « Je ne veux pas que du sexe avec toi, Bella. J'ai réalisé que je te voulais dans ma vie autant que je veux faire partie de celle d'Anthony. Je veux apprendre à te connaître, à te découvrir et à t'aimer. » (N/Anghju : *fond*)

« Mais… »

« Attend ! Depuis la première fois où je t'ai vue il y aura bientôt deux ans, tu n'as pratiquement pas quitté mon esprit. J'ai eu beau essayer de t'oublier, mais ce fut peine perdue. Quand tu es revenue dans ma vie en mai, j'ai cru rêver. Mais te savoir loin de moi et… j'ai besoin de toi Bella. Je me sens bien uniquement quand je suis près de toi. »

« Mais on ne se connait pas. »

« Et bien apprenons à nous connaître. Je ne veux que ça. Donne-moi une chance Bella. Donne-nous une chance si tu ressens ne serait-ce que le quart de ce que je viens de te décrire. »

« Je pense que je suis comme toi. J'ai besoin de toi dans ma vie mais ça me fait un peu peur. Et si c'était juste le souvenir de cette nuit-là. Si en nous côtoyant on… »

« Stop Bella. On va se donner le temps et on verra où cela nous mènera. Que dirais-tu de venir avec Rosalie la semaine prochaine à Chicago. Elle m'a dit que tu étais en vacances. On apprendrait à se connaître. Je te promets qu'il n'y aura pas de sexe durant ces quelques jours. Et on verra si on veut toujours être ensemble ? Qu'en dis-tu ? »

« Quelques jours pour se découvrir… sans sexe ? » (N/Anghju : impossible voyons !)(N/Eli : Oh mais je vais les tenir à l'œil…)

« Heu… j'avoue que ce sera difficile mais je vais te prouver que c'est toi que je veux et pas seulement cette adorable et tentante petite chatte que voilà, » répondis-je en passant un doigt sur sa fente. Bella gémit immédiatement à mon geste.

« Edward ! »

« Oui, Bella ? » Murmurai-je en embrassant sa clavicule pendant que mon doigt s'aventurait plus profondément dans ses plis.

« N'as-tu.. pas dit pas … de sexe ? » Haleta-t-elle en poussant son bassin contre ma main, sa tête rejetée en arrière me donnant accès à son cou.

« La semaine prochaine, Bella. Je prends des réserves avant, » répondis-je avant de fondre sur se lèvres pour un baiser fougueux. Emporté par notre désir, nos corps s'embrasèrent pour ne faire qu'un une seconde fois. (N/Anghju : Et prévoyant avec ça !)

Nous sortîmes du lit juste à temps avant le retour de Rosalie et Anthony qui se jeta dans mes bras, heureux de me voir. J'étais heureux aussi. J'avais vu mon fils qui prenait de plus en plus de place dans ma vie et sa mère acceptait de nous donner une chance. L'avenir s'annonçait sous les meilleurs hospices.

C'est souriant et euphorique que je quittais l'appartement pour rejoindre l'aéroport.

POV Ian

Je venais de voir Rosalie rentrer dans l'immeuble avec Tony. Un petit sourire s'était formé sur mes lèvres à la vue de ce petit bonhomme qui mettait tant de bonheur dans ma vie. Je m'apprêtais à démarrer la voiture et à repartir chez moi quand je vis Edward, le père parfait sortir.

Que fait-il ici ?

Ma bonne humeur venait de me quitter instantanément. Je le suivis du regard tandis qu'il levait les yeux vers la fenêtre de l'appartement de Bella, agitant sa main pour la saluer ainsi que Tony. Ils semblaient tous trop heureux à mon goût.

Edward héla un taxi et s'y engouffra. Bella quitta la fenêtre et moi, je fulminais face à ce spectacle.

Si tu crois m'éjecter ainsi, tu te trompes, Edward. Ils sont à moi ! (N/Anghju : Pas bon tout ça…)