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mercredi 25 août 2010

Alphabet week-end: Chapitre 28


Inoubliable, c'est ce que tu es.

Inoubliable, de près ou de loin.

Comme une chanson d'amour, qui s'accroche à moi.

Comme le fait de penser à toi me fait des choses

Jamais quelqu'un n'a été plus…

« Unforgettable de Nat King Cole » (Ecoutez la chanson, elle est très belle)

Chapitre 28 : U pour Unforgettable (inoubliable)

Edward ne s'était jamais aussi bien senti au lit que ce lundi matin. Il était plein de fougue. Se réveiller avec Bella à ses côtés était incroyable.

Au travail ce lundi, il ne put contenir le sourire qui s'affichait sur son visage. La plupart des personnes de son entourage le soupçonnait d'être heureux de la réussite de la campagne Adidas qu'il avait remporté ce week-end. Tous savait que Monsieur Austen n'avait pas pris part aux négociations et que tout le mérite en revenait à Edward. Mais aucun d'eux n'avait vraiment idée de ce qu'il se passait dans sa tête et de ce que ce sourire représentait vraiment. Ils ne pouvaient même pas se rappeler de la dernière fois où Edward avait semblé aussi heureux.

Dans sa tête, se jouaient en boucle les images de Bella et de lui dans la journée de dimanche. Il pouvait sentir la chaleur de son corps pressé contre le sien et la manière dont ses mains se perdaient dans sa chevelure lorsqu'ils s'embrassaient. La sensation douloureuse dans sa bouche était un rappel constant de ce dernier baiser et c'était le plus important. Durant les vingt minutes de trajet ce matin, il avait gardé une main sur le volant et l'autre frottait les picotements sur ses lèvres.

Bien que personne ne sache ce qui était arrivé la veille au soir, il savait que les autres pressentaient quelque chose en voyant son sourire se refléter sur les autres.

Certaines personnes au travail formulèrent des suppositions concernant une promotion pour Edward. C'était un sujet souvent abordé par les gens qui l'admirait ou qui enviait son succès. Tous savaient que ce n'était qu'une question de temps avant qu'Edward ne devienne associé. Ca ne faisait aucun doute. Malgré son jeune âge, Edward avait plus de valeur pour l'entreprise que d'autres qui y travaillaient depuis trois fois plus longtemps. Durant la dernière année, Edward à lui seul avait rapporté plus de cinq millions de dollars à la compagnie pour des publicités dans les journaux locaux. Avec la campagne pour Adidas, il allait être une vedette dans le monde entier.

Certaines mauvaises langues avaient commenté la situation en disant qu'Edward avait « eu un coup de chance » en entendant une discussion de Riley Smith dans le salon de l'hôtel. Et que c'était pour cette raison qu'il « se pavanait dans le bâtiment avec un sourire de merde sur le visage » et avait « remporté l'affaire de sa vie ».

Alice fut la seule à avoir des soupçons sur la véritable raison de la bonne humeur d'Edward. Quand elle l'avait vu arborer son lumineux sourire en arrivant au bureau, elle l'avait suivi à grands pas pour l'attraper avant qu'il ne referme la porte.

«Même si je sais que tu as eu de bonne nouvelles pour la campagne, pourquoi une telle arrogance ? » Demanda Alice en s'asseyant face à Edward.

« Que veux-tu dire, Alice ? » répondit timidement Edward, tentant délibérément d'éluder la question. Il avait posé ses pieds sur le dessus de son bureau et arborait un grand sourire.

« Je sais que cela à avoir avec Bella. Tu devrais savoir que ton cher frère a du mal à se taire quand il sirote un whisky avec Jasper.

Les yeux d'Edward s'élargirent et ses pieds retombèrent aussitôt dans un bruit fracassant sous le bureau. Soudain son comportement changea radicalement.

« Que sais-tu ? » questionna-t-il avec appréhension.

Alice sourit à son cousin. Ses mains étaient jointes au niveau de sa poitrine. Elle avait un air heureux sur le visage.

« Alors c'est vrai. Bella et toi êtes ensemble ? »

« C'est ce qu'il t'a dit ? » insista Edward en tentant de comprendre la déloyauté de son frère vis-à-vis de son secret.

« Oui, pourquoi ? Y a-t-il autre chose que je devrais savoir ? » Ajouta-t-elle soupçonneuse. Edward se fustigea mentalement de son allusion. Alice était vraiment très perspicace.

« Non, j'ai juste pensé qu'il pourrait avoir révélé la manière dont il l'a découvert. »

« Depuis combien de temps cela dure-t-il ? » Demanda-t-elle, les yeux grands ouverts, exigeants. Devait-il remonter au début du jeu ? Edward se força à ne pas y penser car les images de Bella et lui sur le canapé, dans la douche, contre le frigo, sur son lit dans la plaine de jeux commençaient à danser dans sa tête.

« Quatre mois maintenant, » avoua-t-il, déclenchant un sifflement de la part d'Alice.

« Quatre mois ! Comment avez-vous fait pour passer outre mon radar ? » Dit-elle perplexe.

« Nous avons été assez discret à ce sujet. La seule raison pour qu'Emmett soit au courant, c'est que Bella l'a raconté accidentellement à Rose. »

« N'essaye pas de me consoler, Edward. Je sens ces choses. J'aurais dû le savoir le jour où tu regardais l'album photo. Merde, je perds ma sensibilité, » gémit-elle. Edward ria.

« Tu ne perds rien, menu fretin. Tu étais distraite par la préparation du mariage. Comment cela se passe-t-il ? »

« Ne m'appelle pas menu fretin. Et la planification se passe bien. Je n'arrive pas à croire qu'il arrive si vite. Plus que deux mois et demi.»

« Ouais… seulement deux mois et demi, » la taquina Edward.

« Tais-toi ! Maintenant, as-tu dis à Bella que tu l'aimais ? » Questionna-t-elle. Une ombre passa sur le visage d'Edward qu'il effaça rapidement. Mais elle n'était pas passée inaperçue à Alice.

« Oui, » acquiesça-t-il.

« Tu sais que j'attends depuis des années que tu dises à Bella que tu l'aimes. Mais je n'avais jamais imaginé que cela te rendrait morose. »

« Je ne suis pas morose, Alice. C'est juste que… J'ai dit à Bella que je l'aimais mais elle… elle ne me l'a pas dit en retour, » répondit-il à Alice qui hocha la tête compréhensive.

« Pourtant. »

« Excuse-moi ? » Demanda Edward.

« Elle ne l'a pas encore dit, » expliqua-t-elle à son cousin. « Tu connais Bella mieux que quiconque. Elle va prendre son temps. »

« Je sais. C'est juste que c'est elle qui a initié la conversation au sujet de notre relation. »

« C'est elle qui a initié la conversation? » Répéta Alice pour qu'il poursuive.

« Ouais, c'est elle qui a voulu amener notre amitié au niveau supérieur. »

« Je suis confuse. Comment êtes vous arrivés à parler de cela ? »

« Merde ! » Siffla Edward entre ses dents.

« Quoi ? C'est en rapport avec la prestation de serment ? »

« Ai-je des réunions ce matin ? » s'enquit-il. Alice secoua la tête.

« Rien. Mais tu devras aller voir Monsieur Meyer dans la salle de conférence plus tard. Ils vont essayer de te surprendre avec un gâteau et probablement une montre. Tu sais comment ils fonctionnent. »

Edward soupira, s'enfonçant dans son fauteuil et tapotant sur son accoudoir. Il contempla un point au loin cherchant ce qu'il devait dire à Alice. Il secoua la tête, frustré et décida de se lancer.

« Alors, Bella et moi… couchons ensemble depuis quatre mois, » commença-t-il. Alice écoutait tranquillement son cousin raconter son histoire. Il ne passa que sur certains détails explicites mais pas une fois, Alice ne tenta de l'interroger. Il lui raconta le début du jeu. Comment il en avait eu l'idée. Il lui raconta les différentes lettres utilisées et bien sûr, il lui parla de son retour à la maison, le collier et leur conversation.

« Voilà toute l'histoire, Alice. »

« Waouw ! Comment n'ai-je rien vu ? » Alice secoua la tête ahurie. « C'était juste sous mon nez tout ce temps. A quoi pensais-tu ? Cela aurait pu être dangereux. Tu aurais pu détruire toute votre amitié. »

« Je sais, Alice. Mais j'ai eu foi en elle. Je savais que si les choses étaient devenues bizarres, je l'aurais stoppé. »

« L'aurais-tu voulu ? Aurais-tu vraiment arrêté ce jeu ? » Questionna-t-elle en le regardant droit dans les yeux avant de poursuivre. « D'après ce que tu m'as dit, vous avez directement été à l'aise même si vous vous cachiez sous des déguisements et des fausses dents. Vous êtes directement passés outre l'étrangeté de la situation avant même qu'il ne commence. La plupart des gens passe la moitié du temps à rire comme des gosses. Pour moi, ça n'a jamais été un jeu, pour aucun de vous deux. »

Edward resta silencieux face aux paroles d'Alice. Ils avaient commencé avec des règles et vécu selon elles. Mais rapidement, ils n'en avaient plus tenu compte. Ils n'avaient même pas terminé tout l'alphabet.

« Je vais prendre ton silence pour un oui. » Elle regarda sa montre et soupira. « Tu devrais penser à te rendre à la salle de conférence pour la célébration. Ils veulent que tu y sois vers dix heures. »

« Merci, Alice. J'y serais bientôt. J'ai juste besoin de vérifier quelque chose. »

« Pas de problème. Oh ! Je ne serais pas opposée à ce que tu parles à Jasper au sujet du collier de chez Tiffany. Peut-être y trouvera-t-il un indice, » gloussa-t-elle en sortant de son bureau.

Edward sourit à sa remarque tout en regardant par la fenêtre. Il savait que cela prendrait du temps à Bella avant qu'elle ne soit capable de lui dire « je t'aime ». Et même si c'était douloureux, il saurait attendre.

Il se dirigea vers l'ascenseur en pensant qu'il pourrait attendre aussi longtemps qu'il faudrait pour entendre ces paroles parce que même si elle se taisait, il pouvait se réveiller à ses côtés et que pour le moment, c'était suffisant.

= X = X =

Mardi matin commença à peu près de la même manière que le lundi. Mais cette fois, Edward s'était réveillé le premier.

Il put observer Bella dormir dans ses bras mais ne pouvait la voir correctement car sa tête était cachée dans sa poitrine. Sa chaleur faisait augmenter son rythme cardiaque. Le fait de savoir qu'elle était là avant même d'ouvrir les yeux suffisait à ramener un sourire éclatant sur son visage.

Il écarta ses cheveux, laissant la lumière du jour se refléter sur sa joue.

« Bonjour, beauté, » dit-il saluant son bâillement. Il rit la voyant rougir.

« 'Jour, » murmura-t-elle contre sa poitrine.

« Comment vas-tu ? »

« Bien. Le toit n'est vraiment pas un bon endroit pour se coucher, » chuchota-t-elle timidement tandis qu'Edward caressait sa joue.

« Je sais. Mais au moins, nous ne nous sommes pas endormis là-haut. »

« C'est vrai, » gémit-elle en se dégageant.

« Quel est le problème ? »

« Mes lèvres me font mal. Elles sont blessés depuis hier et aujourd'hui, c'est encore pire, » expliqua-t-elle.

« Je sais ce que tu veux dire, » répliqua-t-il en passant sa main sur ses lèvres.

« Je ne veux pas sortir du lit, » annonça-t-elle.

« Moi non plus mais je pense que j'ai un appel d'offre en attente sur mon bureau ou du moins, c'est ce qu'Alice m'a envoyé hier après-midi après mon départ du bureau. »

« Qu'est ce qu'est un appel d'offre ? » Demanda Bella en pivotant et s'appuyant sur sa main. Edward l'imita. Tout deux se fixaient.

« Demande de qualification. En d'autres termes, ils veulent que nous proposions des brochures avant de nous confier une nouvelle campagne. »

Belle rit et tendit sa main libre vers les lèvres d'Edward.

« Tes lèvres semblent gonflées, » commenta-t-elle en frottant son pouce le long de celles-ci.

« Oh, parce que tu es celle qui parle, » reprocha-t-il en tirant sa lèvre inférieur entre son pouce et son index, provoquant un cri de douleur de Bella.

« Aie ! » Cria-t-elle.

« Cela ressemble à une piqure d'abeille. »

« Eh bien, si quelqu'un ne me mordait pas tout le temps, » murmura-t-elle provoquant le rire d'Edward qui se pencha en avant pour prendre sa lèvre entre ses dents.

«Comme il serrait sa lèvre, la faisant gémir, il siffla « Jamais. »

« Je ne veux pas te demander d'arrêter, » répliqua-t-elle en poussant fermement ses lèvres dans un doux baiser.

« Jamais, » répéta-t-il.

Finalement, ils se détachèrent l'un de l'autre et se levèrent pour se préparer à aller travailler.

« Viens-tu avec moi dans la douche ? » Demanda Bella.

« As-tu besoin de me demander de te rejoindre sous la douche ? Comme si j'avais besoin d'une invitation, » répondit-il avec suffisance. Bella jeta un oreiller derrière lui.

« Allons-nous nettoyer, Smelly (N/Eli : qui sent mauvais !) , Plaisanta-t-elle tandis qu'Edward la suivait.

« Avant d'y aller, j'ai oublié de te dire quelque chose. »

« S'agit-il des choses bizarres que tu as entendus au travail ? » Demanda Bella.

« Non, mais j'ai trouvé que les rumeurs concernant le fait que Monsieur Meyer entretenait une liaison avec sa secrétaire étaient vraies. Je ne voulais pas les croire mais apparemment, ils ont été pris en flagrant délit d'adultère, vendredi après-midi par le concierge qui venait vider les poubelles. »

Bella regardait Edward, les yeux écarquillés.

« Monsieur Meyer ? Mais n'a-t-il pas près de soixante ans ? »

« Hey, l'âge n'est qu'un nombre, » rouspéta Edward.

« Sa secrétaire a trente ans. Je l'ai rencontrée à la fête de Noël. Waouw, » gémit-elle avec dégoût. « Sa femme est si belle. Quel est son nom ? Stacy Saint-Ist ! C'est une femme si douce bien qu'un peu trop religieuse mais sympa quand même. »

Edward se tenait face à Bella. Il la saisit par les épaules pour attirer son attention.

« Veux-tu entendre ce que j'ai à te dire, oui ou non, » Questionna-t-il sévèrement.

« Ca dépend, » négocia-t-elle. « Vais-je aimer ce que tu vas me dire ? »

« Ca dépend, » répondit-il. Bella haussa les épaules.

« Hum… ah… » Bella le regardait pour l'encourager.

« Alors, qu'est ce que c'est ? »

« Alice sait tout pour nous, » répondit-il rapidement. « Et Jasper aussi. »

« Comment ? » S'écria-t-elle.

« Eh bien, vois-tu, Jasper a donner un verre de whisky à Emmett et tu sais Emmett et l'alcool… c'est comme l'association du beurre d'arachide et du ketchup. »

« Alors, il lui a parlé de toutes les activités… euh ? »

« Non, juste que nous étions ensemble, » répliqua-t-il. Mais Bella sentit qu'il y avait plus.

« Qu'essayes-tu de me dire. »

« Et bien, Alice m'a posé des questions et j'ai fini par lui dire pour le jeu, » grimaça-t-il avec raison. Bella rougit immédiatement et fronça les sourcils sous la colère.

« Sais-tu combien c'est gênant, Edward ? Je ne connais même pas vraiment Jasper. »

« Je l'ai dit à Alice, comme toi tu en as parlé à Rosalie, » répondit-il. Bella souffla de frustration.

« Ouais et regarde ce qu'il va se passer. Elle va le dire à Jasper maintenant. »

« Je suis désolé, » s'excusa-t-il. Bella secoua la tête avec dédain.

« Je ne te crois pas, Edward. »

« Je suis vraiment désolé, » répéta-t-il tandis que Bella secouait à nouveau la tête et s'éloignait.

« Allons, Bella ! Est-ce vraiment si important ? »

« Oui, c'est important, » affirma-t-elle. « Imagine comment je vais me sentir face à ma future cousine. »

La mâchoire d'Edward tomba de surprise avant qu'un éblouissant sourire ne naisse sur son visage.

« Future cousine ? » Répéta-t-il, un sourire béat sur les lèvres. Cette fois, ce fut la mâchoire de Bella qui tomba. Ses yeux s'agrandirent avant qu'elle ne referme la bouche et déglutit bruyamment.

« Quoi ? » Demanda-t-elle dans un état second.

« Tu as dit, ta future cousine. Jasper est mon futur cousin, pas le tien, » répondit-il, un large sourire sur son visage. Ses mots avaient fait accélérer les battements de son cœur. Si Bella avait pensé à Jasper de cette manière, c'est qu'elle avait émis la possibilité de se marier avec lui un jour dans l'avenir.

« Que dirais-tu d'une douche ? » Proposa Bella afin d'éluder la conversation. Edward secoua la tête en riant.

« Oui, ça sonne bien, Madame Cullen, » plaisanta-t-il. Bella rougit Furieusement. Il ne pouvait s'empêcher de sourire en entendant retentir dans sa tête les mêmes mots : Madame Isabella Cullen. »

« Tais-toi, » râla-t-elle en se dirigeant vers la salle de bain.

Edward la rattrapa rapidement avant qu'elle n'atteigne la porte de la douche et l'attira contre lui par la taille. Son dos contre sa poitrine, il se pencha vers le bas pour chuchoter à son oreille.

« J'aime que tu penses à te marier avec moi. J'y ai pensé aussi, » avoua-t-il. Bella frémit contre lui.

« Je t'aime, Isabella Swan. »

« Edward, » murmura-t-elle tristement en faisant demi-tour.

« Aussi longtemps qu'il le faudra, » Bella. »

= X = X =

Le reste de la semaine se passa sans incident. Le samedi matin, Edward se fit réveiller par Bella qui lui chatouillait les pieds.

« Que diable fais-tu, Bella ? » chuchota-t-il en riant à moitié et retirant son pied des doigts de son amie.

« Réveille-toi, Sunshine. Nous avons une longue journée devant nous. »

« Tu es déjà habillée. Quand l'as-tu fais ? Je ne t'ai pas sentie sortir du lit, » grogna-t-il en luttant pour essayer de s'assoir.

« C'est rare que j'y arrive mais c'est fait. Maintenant, lève ton cul et prépare-toi. J'ai prévu beaucoup de choses pour cette journée, » ordonna-t-elle en découvrant le corps d'Edward.

« Très bien. Peux-tu au moins me dire ce que nous allons faire ? Ou bien où nous allons ? » Questionna-t-il en se levant.

« Tu verras, » répondit-elle ludique. Edward lorgnait sur elle, suspicieux.

Quinze minutes plus tard, Edward était habillé et debout près de Bella dans la cuisine en dégustant un café.

« Vas-tu au moins me donner un indice sur ce que nous faisons ? »

« Je ne devrais pas. » Bella tressaillit quand le café chaud brula sa langue. « Mais je vais te donner un indice sur l'endroit où nous allons. »

Edward regarda calmement Bella qui se dirigea vers le tiroir et en sortit une fourchette (N/Eli : Forks en anglais veut dire fourchette)

« Une fourchette ? » Interrogea-t-il Bella qui hacha la tête.

« Réfléchis un peu, Edward. »

« Nous allons manger, » proposa-t-il. Bella secoua la tête et en sortit une seconde.

« « Qu'est-ce donc, Bella ? Deux fourchettes ? Nous allons à deux fourchettes ? » Bella ouvrit grand ses yeux pour qu'Edward continue sur cette voie.

« Nous allons à Forks. Je… Il est tôt, » protesta-t-il. Bella éclata de rire face à l'embarras d'Edward.

« Tu as mis longtemps, Cullen, » taquina-t-elle son ego.

« Et bien, je suis désolé. C'est à cause de l'heure. Il n'est que six heures du matin. Toutes mes excuses, Madame, de ne pas avoir résolu ce casse-tête, » se moqua-t-il tandis que Bella lui souriait.

« Alors, pourquoi allons-nous à Forks ? »

« Tu vas voir, » répondit-elle en se dirigeant vers la porte. Elle saisit ses clés de voiture sur la desserte et regarda par-dessus son épaule. Pendant un moment, Edward fut fasciné par la façon dont elle le regardait.

« Tu viens ? »

« Si tu veux, je suis déjà là, » déclara-t-il en marchant vers la porte ouverte. Il entendit son rire quand elle ferma la porte.

« Je t'ai entendu, » murmura-t-il à son oreille la faisant sursauter loin de lui.

« Que t'ai-je déjà dit sur le fait de te faufiler derrière les gens ? »

« De ne pas le faire, » répondit-il joyeux.

« Idiot, » chuchota-t-elle malicieusement et prenant l'ascenseur.

« Je ne le suis pas. »

« Bien sûr, bien sûr, Edward. »

= X = X =

Trois heures et demie plus tard, Edward fut réveillé par Bella qui le secouait. Il mit quelques minutes pour observer l'environnement et vit que Bella avait garé sa voiture devant le supermarché de Forks.

« Que faisons-nous ici ? » Demanda-t-il en baillant.

« Tu verras, bel endormi. » Bella sortit de la voiture et se dirigea du côté d'Edward. Il fit de même et suivit Bella dans le supermarché. Il entendit le bip bip de la voiture de Bella qui se verrouillait à distance.

« Que veux-tu acheter ? » Demanda Edward en voyant Bella entrer dans le rayon des biscuits. Il dût s'arrêter quand Bella stoppa ses pas à mi chemin et lui fit face.

« Bella, » l'appela-t-il doucement. Son inquiétude augmenta quand il vit des larmes aux coins des yeux de Bella.

« Il y a près de vingt-deux ans, ma mère, étourdie, ne prêta pas attention où elle dirigeait son chariot, faisant attention à mes cris. Elle s'écrasa sur un autre chariot, » commença Bella tandis que les larmes coulaient sur ses joues.

« Merci pour cet accident qui t'a mené à moi. Nous n'avions que quatre ans mais tu as su me faire sourire, » reprit-elle à travers ses larmes. Elle inspira profondément. Edward resta silencieux, la regardant sortir quelque chose de sa poche.

« Je pleurais et tu t'es tourné vers moi, » expliqua-t-elle en lui tendant la main. Dans sa paume, une friandise à la fraises. « Tu t'es tourné vers moi et tu m'as donné un délice aux fraises. »

« Les jolies filles ne doivent pas pleurer, » intervint Edward en la tirant vers lui pour l'embrasser tendrement. Quelques instants plus tard, Bella se dégagea et Edward essuya son visage strié de larmes.

« Chaque instant que nous avons partagé est gravé de façon permanente dans ma mémoire. La seule pensée de toi me fait quelque chose, Edward. Je n'oublierai jamais ce moment. Ce moment où je t'ai rencontré. Edward Cullen, tu es inoubliable pour moi. Personne n'a jamais signifié plus pour moi. Personne ne m'a fait ressentir cela. C'est toi, Edward. Seulement toi qui me fait ressentir cela, » déclara-t-elle, toujours en larmes. Edward essayait toujours de les essuyer.

« Bella c'est la même chose pour moi. Je pense exactement la même chose. »

Bella se jeta sur lui et il la saisit quand elle passa ses bras autour de son cou. Chaque partie de son corps était vivant. Son cœur était entier.

Sans lui dire « je t'aime », Bella avait fait de lui l'homme le plus heureux.

« Et maintenant, Bella ? »

« Maintenant, » répondit-elle en reniflant et se dégageant. « Je suis un peu dans l'ambiance pour des crêpes de noix aux bananes. »

« Snack de Forks, » cria joyeusement Edward. Bella arriva même à sourire malgré ses larmes séchées. Edward sourit à son tour, lui saisit la main et la ramena vers la voiture. Cette fois, ce fut Edward qui conduisit.

Ils furent au bar en cinq minutes.

« Tu as toujours conduit comme un fou, » reprocha Bella. Edward haussa les épaules.

« Tu sais comme j'aime conduire. »

Le snack fut une vraie randonnée et ils furent frappés par d'innombrables souvenirs.

« Edward ! Bella ! » Les salua un vieil homme.

« Oh, Monsieur Jones. Comment allez-vous ? » Répondit Edward au propriétaire du snack en prenant place sur des tabourets au bar.

« Bonjour mon garçon. Comment allez-vous vous deux ? Je ne t'ai plus vu depuis des années. Êtes-vous toujours les meilleurs amis du monde ? » Questionna-t-il en souriant.

« Nous allons bien, Monsieur Jones, » répondit Bella en prenant la main d'Edward dans la sienne et lui montrant. Monsieur Jones sourit en voyant leurs mains jointes.

« J'ai toujours su que vous deux aviez quelque chose de spécial, » répliqua-t-il faisant un clin d'œil.

« Vraiment ? » Demanda Edward. Monsieur Jones hocha la tête.

« Et oui, garçon. C'était clair comme de l'eau de roche. Vous preniez soin l'un de l'autre. Je ne pense pas que vous étiez conscients de ce qui se passait vraiment. Je le savais à la manière dont tu la regardais. »

« Moi ? »

« Oui, toi, » répondit-il. « Tu la regardais comme si Bella était la seule fille de la pièce. Peu importe que tu sois au bras d'une jolie fille. Tu n'as jamais regardé cette fille comme tu le faisais avec Bella. Ou devrais-je dire, comme tu la regardes encore maintenant. »

Edward sourit à Monsieur Jones.

« Et moi ? » s'enquit Bella.

« Toi aussi, Bella. C'était la façon dont tu écoutais chaque mot d'Edward. Ca n'avait pas d'importance s'il te parlait de manger des frites au fromage. Tu écoutais comme s'il s'agissait de louanges. »

Edward rit en jetant un coup d'œil au snack inchangé et confortable. Il se sentait à l'aise ici, comme autrefois. Monsieur Jones avait un tableau dans le coin du bar et Edward se leva pour aller lire. Il repéra un document avec son nom inscrit dessus et une date.

« Oh mon Dieu ! Je vous dois encore cinq dollars pour deux boissons gazeuses et un ravier de frites, » annonça Edward en retirant le papier.

« Ne t'inquiète pas de ça maintenant, Edward. Pourquoi ne nous installeriez-vous pas avec Bella à une table. Je vous envoie Julie pour la commande. »

« Une chose est sûre, Monsieur Jones, vous pouvez faire apporter deux jus d'orange et une double ration de crêpes de noix à la banane et des pommes rissolées, » répondit Bella en se dirigeant vers un box à la fenêtre. Edward lui emboîta le pas avec la souche en main.

« Regarde cette chose, » lui dit-il en passant le papier à Bella et en lui montrant la date.

« Oh mon Dieu, » murmura-t-elle en levant les yeux vers Edward. Il hocha la tête.

« C'est le jour où tu m'as demandé de perdre ta virginité, » chuchota-t-elle.

« Je sais. Je ne peux pas croire que c'était là depuis tout ce temps. »

« Je ne peux pas croire que tu n'aies jamais payé, » taquina Bella.

« Si ma mémoire est bonne, tu as mangé des frites. »

« Exacte. » Edward observa Bella faire courir ses doigts sur la date inscrite sur le ticket.

« Te rappelles-tu de ce jour ? » Demanda-t-il.

« Comment pourrais-je l'oublier ? Je croyais que tu l'avais oublié, » répondit-elle en riant suivit d'Edward.

« Oui, nous avons été si maladroits. Je veux dire, je me tenais juste debout et je t'ai demandé de te déshabiller, » expliqua-t-il.

« Je pense beaucoup à ce jour-là, » admit Bella.

« Vraiment ? »

« Ouais. J'avais entendu beaucoup d'horreur sur la première fois des autres filles mais la mienne fut belle. Même maladroite, elle fut belle. Tu m'as fait me sentir à l'aise et même si ce fut un peu douloureux, tu as réussi à rendre cela étonnant. Je garde un bon souvenir de ce jour-là, » balbutia-t-elle tandis que les larmes coulaient à nouveau.

« As-tu déjà pensé au temps perdu à cause de ce jour-là ? » Demanda Edward. Bella répondit humblement « oui ».

« Stupide Emmett et sa règle stupide de ne pas s'embrasser, » protesta Bella. Edward était d'accord. « J'aime t'embrasser. »

« J'aime t'embrasser. »

« J'aime être embrassé par toi. Je me sens si belle et aimée quand tu m'embrasses, » admit-elle en recommençant à pleurer. « Même mon premier baiser é été meilleur que tous les autres. Même si toute la classe était présente, j'ai eu le sentiment qu'il n'y avait que toi et moi dans la pièce. »

Edward se pencha au travers de la table et essuya ses larmes avec sa serviette, puis il lui donna un doux baiser.

« Je t'aime, » dit-il. Une dernière larme coula et Bella grimaça.

« Tant et aussi longtemps qu'il le faudra, » la réconforta Edward. « Tant et aussi longtemps qu'il faudra. »

= X = X =

Ils quittèrent le snack heureux et le ventre bien rempli. Edward paya le petit déjeuner et sa note, et tous deux souhaitèrent une bonne journée à Monsieur Jones.

« Où va-t-on maintenant ? » s'enquit Edward en montant en voiture. Bella reprit le volant.

« La falaise de la réserve Quileute. »

Le corps d'Edward se figea à ces paroles tandis que Bella reprenait la route.

« Pourquoi ? » Questionna-t-il, ses poings crispés sur ses cuisses. Ses ongles s'enfoncèrent dans sa paume et ses jointures étaient plus blanches que d'habitude.

« Fais-moi confiance, Edward. »

« Je ne veux pas retourner là-bas, Bella, » murmura-t-il. « Chaque fois que je pense à ce jour-là, je pense que j'ai failli te perdre. C'était idiot. »

« Hey, » chuchota Bella détendant le poing d'Edward pour y glisser sa main. « Je suis toujours là et même si cette journée s'est mal terminée, je me souviens du frisson ressenti en quittant l'école. Je me souviens de la route jusqu'à la falaise, la radio qui jouait Nirvana. Je me souviens que tu étais heureux et que tu avais un beau sourire sur le visage. Même si j'étais nerveuse à l'idée que nous serions pris. C'est de ces choses dont je me souviens. »

Edward demeura silencieux, sa main dans celle de Bella qui conduisait. Le chemin vers la falaise fut interminable pour lui. Il fallut vingt-cinq minutes pour y parvenir. Dès qu'il vit les falaises, il se souvint de Bella tombant et frappant sa tête sur les rochers et il resserra son emprise sur sa main.

« Bella, pouvons-nous ne pas y aller. S'il te plaît, » plaida-t-il. Mais Bella refusa.

« Bella, s'il te plaît. »

« Non, » répéta-t-elle. « Nous avons besoin d'être ici, » ajouta-t-elle en se garant à quelques mètres du chemin vers la falaise. Edward la regarda, hébété, quand elle sortit de la voiture et se dirigea vers lui. C'était comme s'il était hypnotisé. Il sortit et lui prit la main, se laissant conduire jusqu'à la falaise où ils se trouvaient, huit ans plus tôt.

« Edward, ce jour-là, ne pourra jamais s'effacer de nos mémoires, » commença Bella. Edward embrassa sa cicatrice au poignet avec amour.

« Je suis désolé, Bella, » murmura-t-il. « Encore et toujours désolé. »

« Je t'ai déjà pardonné. Ce n'était pas de ta faute. S'il te plaît, arrête de t'excuser. Le moment est inoubliable et malheureusement, nous ne pouvons l'effacer. Je veux créer un nouveau souvenir de cette falaise. »

« Que veux-tu dire ? »

« « Viens avec moi, » reprit-elle mais Edward recula.

« Quoi ? » Questionna-t-il quand Bella lui prit la main.

« Viens avec moi, » répéta-t-elle. « Nous ne pouvons effacer ce jour mais nous pouvons créer un nouveau moment inoubliable. Viens avec moi. »

Edward la regarda dans les yeux et y vit du désir. Il céda. Bella sourit et se dirigea vers le bord de la falaise, saisit la main d'Edward hermétiquement.

« On compte jusqu'à trois. Un, » ordonna-t-elle.

« Deux, » poursuivit Edward.

« Trois, » crièrent-t-ils ensemble en sautant dans le vide.

Comme ils tombaient, Edward entendit un son porté par le vent tout autour d'eux.

« Je t'aime, Edward Cullen. »

dimanche 22 août 2010

Un ange en enfer: chapitre 14


Chapitre 14: Craque, craquera pas!

POV Bella

La nuit avait été relativement agitée. J'avais assisté au départ d'Edward pour son appartement la veille avec déception, je devais le reconnaitre. Tout en connaissant les termes de notre accord qui stipulaient pas de sexe durant cette semaine, (N: Caro : Y'en a qui sont malade !) j'avais été déçue qu'il s'éloigne autant de moi. (N/Savine : ben faut savoir ce que tu veux aussi !) Le savoir dans une chambre à quelques mètres aurait certainement mis à mal notre arrangement mais je devais reconnaitre que c'était la solution la plus simple. (N/Savine : mais oui bien sûr ! pff !)

Flashback

J'étais allongée sur le lit, le regard contemplant le plafond. J'étais absorbée dans mes pensées quand le bip caractéristique de la messagerie de mon GSM se fit entendre.

J'espère que tu es bien installée. E

Oui merci. Tu es bien rentré? B

J'envoyé rapidement la réponse. J'avais attendu ce message puisqu'il m'avait prévenu qu'il enverrait des textos.

Oui. Mais je ne suis plus si sûr que c'était une bonne idée. E

Pourquoi? B

Moi j'étais certaine que c'était une bonne idée pour respecter sa promesse mais une mauvaise pour faire diminuer la tension que nous avions ressenti cet après-midi.

Tu sais très bien pourquoi Bella. Nous avons tout fait dans le désordre depuis qu'on s'est rencontré. Je veux qu'on apprenne à se connaître. E

Oui mais on peut se connaître sans se priver. B

C'était vraiment moi qui disais ce genre de chose. Moi qui avais toutes les peines du monde à m'extérioriser. J'étais vraiment en train d'essayer de dire que cette abstinence me dérangeait.

Bella ! Arrête! J'essaye d'agir correctement pour une fois. E

Mais je ne trouve pas que tu aies été incorrect depuis qu'on se connaît. B

Comment lui faire comprendre ce que je ressentais. Et puis que ressentais-je réellement si ce n'est une très grande attirance pour lui, pour son corps, ô combien parfait. (N/Savine : *soupire*) Lui faire comprendre que j'adorais sa présence à mes côtés avec ou sans ses mains sur moi. Avec ses mains c'était évidemment encore mieux. (N/Anghju : Huhu ^^)(N/Caro : Ouais moi j'suis d'accord avec Bella)

Juste, te sauter dessus à chaque fois qu'on se voit. Avoir une envie irrésistible de te prendre dans mes bras. E

Et à chaque fois, j'étais plus que consentante. B

Plus que consentante. S'il ne l'avait pas fait, c'est moi qui lui aurais sauté dessus.

On va commencer à dire des bêtises et tenir sera encore plus difficile. Sept jours, c'est court Bella. (N/Caro : parle pour toi...menteur) Et je t'assure que si tu veux toujours de moi à la fin de cette semaine, je me rattraperai. E

Oui, de belles paroles. B

Je pense que je vais te laisser dormir pour que tu sois en forme pour ta sortie avec ma sœur. Sinon, je risque de ne pas respecter ma promesse. E

Ne me le rappelle pas. Ca va être une journée de torture. Bonne nuit. B

Courage. Bonne nuit, ma Bella. E

Je soupirai en déposant mon portable. L'idée du shoping était déjà pénible mais savoir que je ne verrai pas Edward de la journée, n'arrangeait rien. L'envie de sa présence ne faisait que croitre.

Fin Flashback

J'étais donc, accompagnée d'Alice et Rosalie, à cette fameuse sortie shopping. Je devais admettre que la sœur d'Edward valait largement Rose dans sa frénésie d'acheter. Elles m'avaient traînée pendant plus de cinq heures au travers de la ville. Me faisant entrer dans un nombre incalculable de boutiques en tout genre. Alice devait être une habituée de la plupart d'entre eux car nous avions été à chaque fois accueillies comme des stars et il avait été convenu que nos achats seraient livrés ce soir au plus tard à la villa. J'avais beau voulu rouspéter, refuser ou même critiquer certains achats, mes deux tortionnaires n'avaient rien voulu entendre. J'avais un peu modérer leurs ardeurs quand il s'agissait de m'offrir quelque chose mais lorsqu'elles avaient jeté leur dévolu sur un vêtement ou un jouet pour Anthony, impossible de les arrêter.

Je les avais donc suivies patiemment durant toute la journée. Mais là, je n'en pouvais plus. Alice avait déboulé dans ma chambre ce matin prétextant que je ne serai jamais prête à l'heure et que la journée était déjà assez courte puisque Edward avait exigé, m'informa-t-elle en grimaçant, que je devais être rentrée pour dix-huit heures au plus tard. J'avais à peine eu le temps d'embrasser mon fils confié aux bons soins d'Esmée avant qu'elles ne me poussent dans la voiture.

Mais maintenant, je déclarais forfait. (N/Caro : Tu m'étonnes -_-')

« Stop, les filles, » m'exclamai-je les faisant se retourner sur moi.

« Qu'y a-t-il, Bella? » Demanda Rosalie en levant les sourcils.

« Moi, je m'assieds à une terrasse et je vous attends. J'en peux plus. »

« Mais, Bella! Il reste encore quelques boutiques…., » commença Alice.

« Allez-y. Pas de problèmes mais moi je ne bouge pas d'ici. »

« Tu as raison, on devrait s'arrêter un peu pour prendre un rafraîchissement, » reconnut mon amie. Nous nous dirigeâmes vers une table à la terrasse d'une taverne où nous primes place. Le serveur vint prendre notre commande, trois vins blancs.

« Alors Bella, comment trouves-tu Chicago? » attaqua Alice.

« C'est très joli comme ville, » admis-je.

« Et mon frère? »

« Pardon? » m'écriai-je surprise tandis que Rosalie éclatait de rire.

« Bon oui! Comment ça va avec Edward? »

« C'est… Il est… Nous… « Mon hésitation fit redoubler les rire de Rosalie que je fusillai du regard.

« J'ai oublié de te dire qu'Alice était la pire curieuse que je connaisse, » révéla mon amie.

« C'est que je connais mon frangin et honnêtement je ne l'ai jamais vu comme maintenant. »

« Comment veux-tu dire? » Questionnai-je, curieuse à mon tour.

« Autant être franche, Bella. J'adore Edward mais ça façon de considérer la gente féminine n'était pas des plus flatteurs. Depuis son retour de l'armée, sa plus longue relation fut avec Jane et on ne peut pas dire que c'était l'amour fou. »

« Oui mais… »

« Honnêtement, il a toujours été un ainsi même avant son départ. Mais maintenant, il semble plus posé, plus calme et surtout tout ne semble plus tourner autour de sa petite personne. Il place sa priorité en son fils. Qui aurait pu imaginer, Edward Cullen prendre ses responsabilités il y a six mois d'ici. » (N/Caro : les gens changent en six mois, ils évoluent)

« Tu exagères Alice, » protesta Rosalie.

« Non, Rosalie, je connais mon frère. Tu l'as changé Bella. Et bien plus que tu ne l'imagines. »

« C'est sûr, » acquiesça Rosalie en recommençant à rire.

« Et que nous vaut cette hilarité? » s'enquit Alice.

« Oh oui, Bella l'a changé. Il a même décrété que cette semaine serait sans sexe. Tu imagines? Edward! Tenir une semaine? » (N/Caro : et moi donc...méchante Eli !)

« C'est pas vrai? Bella, il a vraiment dit ça? » Demanda Alice incrédule. (N/Savine : et oui il l'a vraiment dit ! J'en reviens pas moi-même ! *_*' )

« Oui, c'est bien ce qui a été décidé, » admis-je timidement.

« C'est impossible, » s'esclaffa la sœur d'Edward.

« Puisqu'on te le dit, » renchérit Rosalie qui riait toujours.

« Et vous devez tenir une semaine? Et toi Bella qu'en penses-tu? » Demanda Alice.

« J'avoue que sur le moment quand Edward en a parlé à lors de sa visite, je trouvais que c'était peut-être une bonne idée, » reconnus-je en soupirant. ( N/Caro : bah pas moi !)

« Et maintenant? »

« Je vais avoir énormément de mal à tenir mais Edward semble vraiment décidé. »

« C'est pour cela la réflexion d'Emmett, hier, lui disant qu'il avait peur de flancher. »

« Oui. »

« Edward va certainement avoir autant de difficultés que toi, Bella. Mais il est tellement têtu que s'il pense que c'est la meilleure chose à faire, il tiendra bon. »

« C'est bien ce que j'ai compris. »

« Sauf si… » Commença Alice en réfléchissant. (N/Savine : sauf si … ? allez Alice redonne nous espoir)

« Sauf si? » répliqua Rosalie, curieuse.

« Bella ! As-tu vraiment envie de résister à la chair? » Demanda Alice d'un air taquin.

« Pas vraiment mais je t'assure qu'il ne changera pas d'avis. » (N/Caro : Que tu dis ! Y'a toujours un moyen ! lol)

« Moi je suis certaine que si on s'y prend bien, on va le faire fléchir mon frangin. »

« Comment ça si on s'y prend bien? »

« On va mettre en place un plan pour faire craquer Edward Cullen, » déclara-t-elle en sautant sur son siège. (N/Savine : *Sautille*) Rosalie acquiesça aussitôt à l'idée. Je restais plus discrète car je ne voyais vraiment pas comment agir pour obliger Edward à changer d'avis.

« Tu nous fais confiance, Bella? »

« Oui, en théorie. »

« Parfait alors. Viens on t'emmène faire quelques achats qui vont être indispensables, » ajouta-t-elle en se levant d'un bond et en m'entraînant à sa suite. Mes deux amies m'entraînèrent dans plusieurs boutiques afin de choisir une tenue pour une sortie qu'Alice organiserait dans deux jours ainsi que divers articles de lingerie. Je rougis rien qu'à les prendre en mains et lorsque je me vis dans le miroir, je crus m'enflammer sur place tant la chaleur de mes joues dû au rougissement était important. Nos derniers achats dans le coffre de la voiture, Alice me rappela les consignes.

« Donc, tu n'oublies pas. Tu ne vas plus rien tenter durant deux jours Bella. Juste de petits bisous distraits, » répéta Alice.

« Pas de contact trop prolongé. Pas trop de moment en tête à tête, » renchérit Rosalie.

« Tu a une attitude suggestive mais pas trop. Juste pour le titiller mais tu ne le laisses pas trop t'approcher. »

« Tu te promènes en petite tenue si tu sais qu'il est dans les parages si nécessaire mais …. »

« Alice! Je te rappelle que je suis chez tes parents, » rétorquai-je horrifiée.

« Ils en ont vu d'autres, t'inquiète. Surtout tu ne perds pas de vue le plan. Deux jours et je t'assure qu'après la soirée de lundi, il sera à tes pieds et abandonnera ses promesses. » (N/Caro : Chic! Chic ! Chic !)

« Si vous le dites! »

« Fais-nous confiance et tout ira bien. Et on sera là si on doit te rappeler à l'ordre. Maintenant, première étape, » ordonna le petit diablotin.

J'avais accepté de suivre leur plan mais maintenant que je devais le mettre en pratique, mon courage fondait comme neige au soleil. Je n'avais jamais été très entreprenante et encore moins aguicheuse. J'inspirai profondément et saisis mon portable afin d'envoyer un SMS à Edward.

Nous sommes sur le chemin du retour. B

Enfin! Je désespérais. E

Je réfléchis quelques instants pour savoir comment amener la conversation où je voulais.

Tu es chez tes parents ? B

Oui je suis venu plus tôt pour aller me promener avec Anthony et Emmett. E

Génial. Il devait être content. B

Mon petit amour m'avait manqué durant la journée. J'étais vraiment heureuse que son père passe du temps avec lui. Mais je devais me reconcentrer.

Oui vraiment content. Et toi, le shopping? E

Impec, c'est lui qui amène le sujet. Bon maintenant courage Bella.

Très bien. Ta sœur est vraiment super. Je ramène des tonnes de trucs. B

Tu me montreras? E

Encore plus simple que je pensais !

Ce sera difficile. B

Pourquoi? E

La majorité, c'est de la lingerie. B(N/caro : Diabolique! xD)

J'étais confortablement installée sur le siège arrière attendant patiemment la réponse. Je croisai le regard encourageant d'Alice dans le rétroviseur quand le bip retentit.

Et elle est comment cette lingerie? E

Oh, très jolie en dentelles. Les ensembles sont coordonnés, de plusieurs couleurs dont un bleu nuit. Ta sœur m'a dit que c'était ta couleur préférée. B

A nouveau, la réponse d'Edward tarda à arriver. J'étais déçu de ne pas recevoir de nouveau message. Au lieu du bip habituel, c'est la sonnerie du GSM qui se retentit.

« Bella ! Tu ne peux pas m'écrire des trucs comme ça sachant que… que je ne pourrais pas en profiter avant la fin de la semaine, » rouspéta-t-il. Un sourire se dessina sur mon visage au son de sa voix. (N/Caro : Bingo !)

« Mais je n'ai rien dit, Edward. Je t'expliquais juste ce que j'avais acheté, » répliquai-je d'un air innocent.

« Et tu penses que mon esprit ne t'imagine pas dans ces tenues? » (N/Savine : c'est le but du jeu. Mdr !)

« Oh. Pourtant tu rates quelque chose. Il y a aussi un petit ensemble noir avec un mini shorty. Et aussi bien sur le soutien-gorge que sur le shorty, il y a un petit ruban violet se terminant par un petit nœud entre les seins. » J'entendais la respiration d'Edward devenir plus difficile au bout du fil. La simple description de cet ensemble me fit rougir.

« Bella, je … »

« Mais je me ferai un plaisir de faire un défilé privé pour toi dès que notre période d'abstinence sera terminée, » le coupai-je.

« Tu sais que tu es une canaille, » répondit-il d'une voix rauque qui déclencha des papillons dans mon bas ventre.

« Je te laisse, Edward. On va arriver. » Sans lui laisser l'occasion de répondre, je raccrochai, un sourire satisfait aux lèvres. Alice et Rosalie se retournèrent sur moi, contentes de la manière dont j'avais réussi à gérer la conversation.

Alice avait insisté pour que je me change avant de repartir vers la villa. Elle m'avait obligée à acheter une petite jupe courte en jeans arrivant à mi-cuisse et qui me donnait air de lycéenne. Elle m'avait choisi un dos nu très collant bleu pâle. Evidemment, je ne pouvais le porter avec un soutien-gorge. Il était exceptionnel que je me balade sans sous-vêtement mais même si j'étais légèrement mal à l'aise, le jeu en valait la chandelle. Et elle avait complété ma tenue en me faisant porter une paire d'escarpins avec un petit talon. Restait plus qu'à éviter de m'étaler de tout mon long devant Edward ou s'en était fini de l'effet escompté.

Nous arrivâmes devant la villa et Alice stationna sa voiture juste devant l'entrée. Nous vîmes rapidement apparaître Edward et je sentis mes bonnes résolutions fondre comme neige au soleil.

« N'oublie pas Isie. Distance, réserve et balancement du popotin, » me rappela Rosalie. (N/Caro : J'adore) (N/Savine ! MDR !)

« Ouais, j'ai compris la leçon, » répliquai-je agacée. Si elles croyaient que c'était facile pour moi.

Je sortis donc lentement, très lentement de la voiture. Posant d'abord mes pieds au sol, ne lui laissant voir que mes pieds. Et oui, car il regardait effectivement par-dessous la portière, certainement intrigué par ce type de chaussures très inhabituel chez moi. Je me redressai ensuite, laissant apparaître ma tête, mon cou, puis enfin mon buste hors du véhicule et je pouvais voir Edward suivre le cheminement de l'opération. Je crus même le voir déglutir lorsque son regard arriva au niveau du décolleté plutôt plongeant du top.

Une fois debout, je me dirigeai vers lui, le sourire aux lèvres. Je pouvais dire que ma nouvelle tenue lui plaisait. Arrivée à sa hauteur, Edward entoura ma taille de ses bras puissants et me rapprocha de lui.

« Bonjour, toi, » m'accueillit-il en déposant un chaste baiser sur mes lèvres.

« Bonjour, » répondis-je simplement.

« Ta journée s'est bien passée ? » Pendant qu'il me posait la question, son nez plongea dans ma chevelure et je le sentis me humer profondément. Sa bouche descendit le long de ma mâchoire et la chaleur de son souffle provoqua des fourmillements au niveau de mon ventre.

« Oui,… très bonne, » murmurai-je. Subitement, sa bouche se plaqua contre la mienne, sa langue quémandant rapidement l'accès que je ne pus, malgré mes bonnes résolutions, lui refuser. Le baiser devint de plus en plus passionné et sans le raclement de gorge de mon amie en passant près de nous, je doute que j'aurai été capable de revenir à notre plan. Je me dégageai donc, à regret je l'avoue, de lui et fis mine de suivre Rosalie.

« Où vas-tu ? » S'enquit-il surpris. (N/Caro : Ramasser des champignons ! )

« Je n'ai pas vu mon fils depuis ce matin, Edward. Il m'a manqué et je vais de ce pas l'embrasser, » expliquai-je sans oser le regarder. Je poursuivis donc mon entrée dans la villa, Edward sur mes talons. Je l'entendis soupirer mais il ne fit aucun commentaire. J'étais rarement loin de mon fils sauf quand je travaillais et cette journée, aussi agréable fut-elle, m'avait éloigné de lui trop longtemps.

Je profitai donc au maximum des quelques petites heures avec lui avant que le sommeil ne se fasse sentir. Je lui avais donné son bain avant qu'il ne prenne son repas qu'Esmée lui avait concocté. J'adorais ce moment d'intimité entre lui et moi et je confiais difficilement cette tâche à autrui, même à ma meilleure amie.

La journée avec son père avait dû être fatigante. Anthony, à peine son repas englouti, s'installa sur mes genoux. Tigrou dans ses bras, tétant son pouce, il s'endormit aux creux de mes bras pendant que nous prenions l'apéritif sur la terrasse. Lorsqu'Esmée nous informa que nous allions aussi passer à table, Edward me proposa de m'aider à le monter au lit. Il le prit dans ses bras et grimpa les escaliers. Nous l'installâmes, son doudou dans les bras, et déposâmes un baiser sur son front. Je m'apprêtai à quitter la chambre quand il m'en empêcha en agrippant mon poignet. Je pivotai vers lui et mon regard plongea instantanément dans le sien.

« Bella, attends, » chuchota-t-il.

« On passe à table, Edward. »

« Juste une minute. Me fuis-tu ? » Je soupirai car effectivement depuis mon retour, il devait se poser cette question. Je l'avais à peine salué en arrivant et je n'avais pas été près de lui durant le reste de la journée. Oubliant pour un instant les consignes de mes amies et les résolutions établies pour le faire craquer, je comblai les quelques pas qui me séparaient de lui. Passant mes bras autour de son cou je me collai à lui.

« Non, je ne fuis pas. » Sur ces mots, je montai sur la pointe des pieds et effleurai légèrement ses lèvres. Nos yeux se croisèrent et ne résistant plus, Edward reprit mes lèvres. Le baiser devint rapidement plus passionné et c'est haletant que nous mirent fin à ce doux moment.

« Bon, descendons, » proposa-t-il en prenant ma main. J'acquiesçai simplement.

« Ne reste plus si loin de moi, » murmura-t-il avant de m'emmener vers la salle à manger.

« D'accord. »

Nous rejoignîmes les autres pour finir la soirée dans la bonne humeur. Edward regagna son appartement comme le jour précédent, me laissant encore une fois frustrée. Même si je comprenais ces intentions et que je devrais au contraire être heureuse qu'il veuille me prouver que j'étais importante pour lui, je ne pouvais m'empêcher de regretter nos moments intimes. Mais je ne désespérais pas de le faire changer d'avis avant la fin de la semaine. Car après cette semaine, quand serions nous encore réunis ?

POV Edward

Si un jour, on m'avait dit que je voudrais tuer les membres de ma famille et principalement le microbe qui me servait de sœur, je ne l'aurais pas cru. (N/Caro : Bah en même temps si tu nous l'avais demandé.) Pourtant, c'était arrivé. Voilà trois jours que Bella, Ma Bella était arrivée et je n'avais passé que de rares minutes seule avec elle. Elle avait atterri vendredi dans l'après midi et depuis notre petit moment dans la chambre aménagée par ma mère pour notre fils, nous n'avions quasiment pas eu de temps pour nous.

Samedi, Alice et Rosalie avait accaparé Bella pour une sortie shopping qui je devais admettre, l'avait transformée. Elle était revenue portant une tenue qui la rendait encore plus magnifique que d'ordinaire. Et les quelques mots échangés avant son arrivée sur la lingerie que renfermaient ses sacs, ne m'aidaient absolument pas à rester stoïque face à elle. Je ne pus résister à l'envie de la serrer dans mes bras. Le reste de la soirée s'était bien passé mais je ne pus l'avoir près de moi tant elle était entourée par ma famille. J'avais mis cela sur le fait qu'ils ne l'avaient pas vue depuis longtemps et qu'eux aussi voulaient la connaître.

Dimanche, ne fut pas mieux. J'arrivai chez mes parents pour le déjeuner. Tous étaient déjà à la terrasse pour l'apéritif. Les femmes s'affairaient à la cuisine et une fois de plus, je ne pus approcher Bella comme je le désirais. Le reste de la journée se passa autour de la piscine puisque nous avions la chance de jouir d'un bel été chaud. Je jouai beaucoup avec Anthony dans l'eau. C'était la première fois qu'il en voyait une. Il n'était pas farouche et s'amusa énormément. Je ne pouvais m'empêcher de lorgner fréquemment sur sa magnifique maman qui profitait du soleil, un œil sur sa progéniture. Elle avait revêtu un petit, très petit bikini noir et fuchsia qui ne cachait absolument rien de son corps qui m'appelait. (N/Caro : Y va craquer ! Y faut qu'il craque !) Elle se dandinait lorsqu'elle venait nous rejoindre dans l'eau et ne manquait jamais une occasion de me frôler accidentellement. Ces simples contacts m'obligeaient à rester un peu plus longtemps dans la piscine afin de camoufler l'effet dévastateur qu'elle avait sur moi. (N/Caro : Gloups...)(N/Savine : mon pauvre… je suis là moi. *sifflote*)

En fin de journée, le sommeil s'abattit rapidement sur mon fils et j'en profitai pour aller le coucher avec sa maman. Tout comme le jour précédent, ce fut nos seuls moments de paix et d'intimité. Mais Bella restait distante. Elle me laissait la prendre dans mes bras mais s'éloignait rapidement. Ok pas comme hier. Elle restait à mes côtés lorsque nous étions avec la famille mais avec une certaine réserve, limitant nos gestes affectueux. Et je devais avouer que ceux-ci commençaient vraiment à me manquer.

Lundi, je dus me rendre au bureau avec mon père et Emmett afin de clôturer un contrat important. Je ne revis mon ange que dans la soirée. Ma sœur avait organisée une sortie. Nous devions d'abord dîner dans un restaurant de la ville avant de nous rendre dans un piano bar réputé pour ses soirées karaoké.

Ma belle était sublime. Elle avait revêtu une robe courte très près du corps d'un bleu nuit qui mettait en valeur le velouté de sa peau nacrée. Les petites manches de cette robe arrivaient au-dessus des bras et laissaient ses épaules dénudées. Un décolleté en V me narguait, laissant apparaître la naissance de ses seins. Sa tenue se terminait par des escarpins à haut talon du même bleu dessinant ses merveilleuses jambes. Ses cheveux ondulés étaient remontés en un chignon savamment déstructuré. Ma sœur, car j'étais persuadé que c'était elle qui avait aidé à la préparer pour me torturer, l'avait maquillée légèrement, illuminant son regard chocolat.

Nous passâmes une excellente soirée. Chacun d'entre nous poussa la chansonnette, valant pas mal de fou rire.

Bella fut plus récalcitrante, prétextant chanter faux. Mais c'était sans compter sur la ténacité de ma sœur. Elle se décida enfin à interpréter un morceau. Dès les premières notes, je reconnus la chanson de Maria Carey, Without you.

(http : / / www . dailymotion . com/video/x1oqdy_maria-carey-without-you_music)

No I can't forget this evening - Non, je ne peux oublier cette soirée
Or your face as you were leaving -Ni ton visage quand tu m'as quitté
But I guess that's just the way - Mais je suppose que c'est juste la manière dont
The story goes - L'histoire continue

You always smile but in your eyes - Tu souris toujours mais dans tes yeux
Your sorrow shows - Ta peine se voit
Yes it shows - Oui elle se voit

No I can't forget tomorrow - Non, je ne peux pas oublier demain
When I think of all my sorrow - Quand je pense à tout mon chagrin
When I had you there - Quand je t'avais près de moi
But then I let you go - Mais ensuite, je t'ai laissé partir
And now it's only fair - Et maintenant, c'est normal
That I should let you know - Que je doive te faire savoir
What you should know - Ce que tu dois savoir

I can't live - Je ne peux pas vivre
If living is without you - Si vivre, c'est sans toi
I can't live -Je ne peux pas vivre
I can't give anymore - Je ne peux plus rien donner
I can't live - Je ne peux pas vivre
If living is without you - Si c'est sans toi
I can't give - Je ne peux pas vivre
I can't give anymore Je ne peux plus rien donner

 

Durant toute sa prestation, son regard s'ancra au mien. Pas une seule fois, la connexion entre nous ne fut rompue. C'est rougissante qu'elle descendit de la scène pour nous rejoindre sous les applaudissement de la salle. Quelques hommes voulurent l'accoster et j'eus difficile/du mal à ne pas me lever pour aller la chercher et montrer à tous qu'elle était à moi, ou du moins avec moi.

Ce fut à mon tour de lui transmettre un message en chanson. Je m'approchai du pianiste et lui murmurai à l'oreille que je désirais jouer moi-même pendant que je chantais. Il informa donc la clientèle que j'allais interpréter une de mes compositions personnelles. Je regardai Bella, lui fis un sourire avant de commencer à jouer pour elle.

Try (Essayer)Asher book (http : / / www . youtube . com/watch?v=HY-haO1yH98)

If I walk would you run - Si je marchais, courrais-tu
If I stop would you come - Si je m'arrêtais, viendrais-tu
If I say you're the one would you believe me - Si je te disais que tu es la seule l'unique, me croirais-tu
If I ask you to stay would you show me the way - Si je te demandais de rester, me montrerais-tu le chemin
Tell me what to say so you don't leave me - Dis-moi quoi dire pour que tu ne me quittes pas
The world is catching up to you - Le monde te rattrape
While your running away to chase your dream - Pendant que tu t'enfuis en courant à la poursuite de ton rêve
It's time for us to make a move cause we are asking one another to change - Il est temps pour nous de faire quelque chose parce que nous nous demandons à chacun de changer
And maybe i'm not ready - Et peut-être ne suis-je pas prêt

Chorus
But I'm trying for your love - Et j'essaye pour ton amour
I can hide up above - Je peux me cacher tout là-haut
I will try for your love - J'essaye pour ton amour
We've been hiding enough - nous nous sommes cachés

If I sing you a song would you sing along - Si je chantais, chanterais-tu avec moi
Or wait till i'm gone, oh how we push and pull - Ou attendrais-tu que je sois parti
If I give you my heart would you just play the part - Oh, comme nous nous repoussons et nous attirons
Or tell me it's the start of something beautiful - Ou me dirais-tu que c'est le début de quelque chose de beau
Am I catching up to you - Est-ce que je te rattrape
While your running away, to chase your dreams - Pendant que tu t'enfuis en courant, pour poursuivre tes rêves
It's time for us to face the truth cause we are coming to each other to change - Il est temps pour nous de faire face à la vérité parce que nous venons l'un à l'autre pour changer
And maybe I'm not ready - Et peut-être ne suis-je pas prêt

Un tonnerre d'applaudissement salua ma prestation mais je n'y prêtais pas attention. Les félicitations que l'on me prodiguait glissaient sur moi pendant que je tentais de rejoindre notre table. J'entendis vaguement une jeune femme me proposer de finir la soirée avec elle mais comment pouvait-elle seulement imaginer que je veuille une autre personne que ma Bella.

Arrivé à la table, je vis les yeux embués de mon ange. Sans plus attendre, je m'assis à ses côtés et l'enlaçai tendrement. Elle me sourit timidement. Prenant son visage entre mes mains, je déposai mes lèvres sur les siennes, l'embrassant doucement. Petit à petit, il s'intensifia. Nos langues se trouvèrent rapidement bataillant pour avoir la victoire.

« Hey, il y a des chambres pour ça, » nous charria Emmett, me donnant un coup sur l'épaule. C'est à regret que je m'écartai d'elle mais sans pour autant la lâcher. Je la rapprochai de moi, enroulant mon bras autour de ses épaules.

Une heure plus tard, je ramenai Bella ainsi que Emmett et sa fiancée à la villa de mes parents. Ces derniers nous souhaitèrent bonne nuit et rentrèrent, nous laissant sur le perron. Je repris Bella dans mes bras et pour le quatrième soir de suite, je l'embrassai passionnément avant de regagner mon appartement qui me paraissait de plus en plus vide. (N/Caro : ce type est fou ! lol) La quitter ce soir avait été bien plus difficile que d'habitude.

Et aujourd'hui, mardi, je n'y tenais plus. Soit je tuais mon lutin de sœur qui tenterait une fois de plus de me tenir éloigner de Bella soit je la kidnappais. J'optai pour la seconde solution, doutant que mes parents apprécient tout comme mon beau-frère que je trucide Alice. (N/Caro : Ouais ça ferait tâche)(N/Savine : j'avoue que là ça ne le ferai pas !)

J'avais donc prévenu mon ange qu'aujourd'hui, elle passait la journée avec moi et uniquement moi. Elle essaya de me faire changer d'avis prétextant des tas d'excuses différentes. Quand elle abattit sa dernière carte qui était qu'elle voulait profiter d'Anthony, je sus que je l'avais piégée. Nous passerions la journée tous les trois.

Je désirais connaître Bella mais également mon fils donc quelle meilleur moyen que de passer une journée ensemble. J'avais compris que Bella voulait me frustrer pour me faire craquer et je devais avouer qu'elle avait gagné. Je n'en pouvais plus de la voir sans pouvoir la toucher autant que je le désirais. Je la voulais. Je voulais la toucher, la couvrir de baiser, sentir sa peau sous la mienne, l'entendre gémir et crier mon nom. Mais avant tout cela, je désirais faire quelque chose.

Je vins chercher Bella et mon fils pour une balade en banlieue. Je m'étais arrangé avec ma mère pour qu'elle nous prépare un pique-nique. J'avais décidé d'emmener Anthony et sa mère dans un endroit que j'affectionnais beaucoup au bord d'un lac. L'endroit était très beau, agréable et peu fréquenté. Nous passâmes la journée à nous promener main dans la main, mon fils sur mes épaules, jouant avec lui et riant ensemble. (N/Caro : Je fonds)(N/Savine : c'est trop mignon !)

Le soleil commençait à se coucher quand nous reprîmes le chemin du retour. J'avais passé une excellente journée entouré des deux personnes qui en l'espace de quelques semaines étaient devenues les plus importantes de ma vie. Je n'aurais jamais pu imaginer il y a deux mois, que je serais père mais surtout que je serais amoureux. Et pourtant, ce sentiment que je pensais ne jamais connaître m'était tombé dessus sans crier gare. Et pour rien au monde, je ne voulais qu'il disparaisse.

« Où sommes-nous ? » Questionna Bella quand je pénétrai dans le parking souterrain de mon immeuble.

« C'est… C'est chez moi. Je pensais finir la soirée ici, » répondis-je appréhendant sa réaction.

« Oh. Ok. »

Lorsque la Volvo fut garée sur son emplacement, je pris mon fils qui s'était endormi dans son siège dans les bras (que j'avais acheté en prévision de cette semaine). Je nous dirigeai vers l'ascenseur, Bella à ma suite. Nous montâmes jusqu'à mon étage et entrâmes dans mon appartement. Bella regardait autour d'elle, intimidée.

« C'est très beau. »

« Merci. C'est ma mère que s'est chargée de la décoration et de l'ameublement. La seule chose que j'ai apportée ici, est la bibliothèque qui se trouve dans la chambre qui me sert de bureau. Et qui ce soir, va servir de chambre à Anthony. »

« Pardon ? »

« Comme je sais qu'il s'endort souvent vers dix-neuf heures trente, j'ai emprunté à ma secrétaire un lit de bébé d'appoint pour lui. »

« Oh ! Tu es très prévoyant, » (N/Caro : So perfect) constata Bella en me suivant vers la chambre où je déposai Anthony dans le petit lit. Bella posa Tigrou près de lui et après l'avoir embrassé chacun à notre tour, nous sortîmes de la pièce et regagnâmes le séjour.

« Veux-tu un apéritif ? » Proposai-je tandis que mon ange prenait place dans le divan.

« Avec plaisir. »

Je me rendis dans la cuisine débouchonner la bouteille de champagne que j'avais au frais en prévision de cette soirée. J'empoignai le seau à glace où j'avais plongé la bouteille d'une main et de l'autre, les deux flûtes. Je pris place à ses côtés et nous servis. Me tournant vers elle, je levai mon verre vers le sien pour porter un toast.

« A nous ! » Trinquai-je.

« A nous ? » Répéta Bella en fronçant légèrement les sourcils. Après avoir bu une gorgée, nous posâmes les verres sur la table basse. J'en profitai pour prendre l'une de ses mains dans la mienne. Du bout des doigts, je relevai son menton et déposai un chaste baiser sur sa bouche. Ses joues se teintèrent légèrement. Que j'adorais ses rougissements.

« Bella ? »

« Oui ? » Répondit-elle en déglutissant.

« Je… » commençai-je avant de soupirer. Par où débuter. Comment lui dire et faire comprendre tout ce qui hantait mes jours et mes nuits.

« Bella, je… » (N/Savine : allez Ed courage, lance toi)

Et merde ! Moi qui suis un beau parleur en temps normal. Je bute sur les mots. Alors que c'est certainement l'un des moments les plus importants de ma vie.

« Bella. Ce que je veux te dire, c'est que… merde. » (N/Caro : Ah bah bravo ! DD)

« Waouw… je ne m'attendais pas à ça, » dit-elle en riant. C'était à mon tour d'être mal à l'aise.

« Bella ! J'essaye de te dire que… je tenais vraiment à te connaitre et passer du temps avec toi mais qu'à cause de ma sœur et Rosalie rien ne s'est passé comme je le souhaitais. »

« Je suis désolée. »

« Ne le sois pas. T'avoir si près de moi et en même temps si loin m'a fait comprendre beaucoup de choses. Je ne suis pas bien lorsque tu es loin de moi que ce soit quand tu es à Seattle ou lorsque tu mets une distance entre nous comme depuis quatre jours. Je me sens sans vie, comme s'il me manquait une chose importante, vitale pour mon bien être et ma survie. Et ce qui me manque, c'est toi. C'est ta présence à mes côtés. Je sais que nous ne nous connaissons que depuis peu de temps mais cette nuit-là, à Jalalabad, j'ai rencontré un ange. Et cet ange à emporté mon cœur avec lui. Depuis cette nuit-là, je n'ai plus jamais été le même et surtout je n'ai pas pu l'oublier. Mon cœur t'appartient depuis deux ans Bella. Et quoi que je fasse, je ne peux et surtout ne veux changer ça. » (N/Caro : Snif. C'est trop beau *reprends son drap de bain*)

« Edward… »

« Non, laisse-moi terminer. Je suis amoureux de toi et ce depuis le première regard, je pense. Je t'aime, Bella. Je t'aime et je ne veux rien d'autre que pouvoir te le prouver et avoir une place dans ta vie et celle d'Anthony. » Je regardai Bella, attendant sa réaction. Son regard était humide et elle semblait chercher ses mots. Peut-être ne voulait-elle pas me blesser ? Peut-être s'était-elle rendue compte que je ne l'intéressais pas ? Je baissai les yeux, ne voulant pas la regarder lorsqu'elle me rejetterait. Je sentis la douce main de Bella caresser ma joue. Je me redressai et ancrai mon regard au fond de ses yeux, y cherchant la réponse que je souhaitais. (N/Caro : *Change de drap*)

« Edward. Cette semaine n'a pas été simple pour moi non plus. Je respectais ta volonté de laisser le sexe en dehors de nous. Et j'avoue que même si au départ je n'approuvais pas, cette abstinence m'a permis de comprendre une chose. »

Je ne la quittais pas des yeux. Je la sentais stressée. Son rythme cardiaque s'affolait autant que le mien.

« Je t'aime Edward. Je t'aime certainement depuis deux ans aussi car cette nuit est restée gravée dans ma mémoire comme l'un des plus beaux moments de ma vie. Tu as alimenté mes rêves durant tout ce temps. Si tu savais comme tu m'as manqué ce matin à mon réveil. Plus jamais je ne veux me réveiller en t'ayant perdu. J'ai besoin de toi dans ma vie, si tu veux de moi. Je t'aime.» (N/Caro : Eli arrêtes ! J'inonde le clavier ! ) (N/Savine : oh, c'est beau !*renifle très gracieusement* lol !)

Sans plus attendre, je me ruai sur sa bouche et je l'embrassai passionnément comme s'il y avait des jours, des semaines que j'en avais été privé. Ma main gauche trouva le chemin de sa nuque tandis que la droite se nichait aux creux de ses reins. Bella s'agrippa à mes cheveux me rapprochant d'elle.

C'est haletant mais heureux que je m'écartai afin de nous permettre de reprendre notre souffle. J'enroulai mes bras autour d'elle ne voulant pas la laisser s'éloigner de moi plus que nécessaire.

« Tu n'as pas faim, » demandai-je voyant l'heure avancée de la soirée.

« Si… de toi, » chuchota-t-elle la tête enfouie dans mon torse. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je me levai du divan l'emportant avec moi, telle une jeune mariée. Du pied je poussai la porte entrouverte de ma chambre et déposai mon ange sur ses pieds devant mon lit. Mes mains caressèrent ses bras, remontant vers ses épaules, sa nuque terminant leur course sur les joues enflammées de Bella.

Je déposai un baiser sur sa bouche avant de descendre le long de sa mâchoire vers son cou. Mes mains s'attaquèrent aux boutons de son chemisier, les défaisant l'un à la suite de l'autre arrivé au dernier, je m'écartai légèrement afin de le glisser le long de ses bras pour lui retirer et laisser apparaître l'un des ensemble de lingerie dont elle m'avait parlé samedi dernier. Elle portait un magnifique soutien-gorge en dentelle noir agrémenté d'un fin ruban violet le long du décolleté. Mon désir augmenta encore d'un cran à la vue de sa poitrine mise en valeur par ce carcan.

Mes mains poursuivirent leur chemin. Je défis la fermeture de son pantalon de toile, le faisant glisser jusqu'au sol. Je suivis le mouvement, me retrouvant à ses pieds pour lui retirer et l'envoyant rejoindre son haut. Je profitai un instant de la vue du corps parfait de ma belle avant de me redresser lentement, ma bouche embrassant chaque centimètre carré de son corps. Arrivé à hauteur de sa poitrine, mes mains la caressèrent, jouant avec ses mamelons durcis. J'embrassai la naissance de ses seins tandis que ma main droite dégrafait habilement son carcan qui lui aussi s'écrasa sur le sol. Lentement, je la poussai vers le lit, l'allongeai sous moi et repris mes baisers sur son corps.

Je sentais ma virilité s'impatienter dans mon jeans mais je voulais prendre mon temps. Chaque fois que nous avions eu des relations sexuelles, elles s'étaient passées dans l'urgence. Nos corps réclamant nos ébats sans nous laisser le temps de profiter. Aujourd'hui, je voulais aller lentement. L'aimer encore et encore, lui prouver à quel point je l'aimais.

Je titillai chaque téton, les mordillant, les léchant, les suçant, faisant cambrer Bella sous les sensations. Je continuai mon chemin vers son sexe. Arrivé à sa hauteur, je déposai mes lèvres dessus avant de caresser sa fente déjà bien humide avec mon index droit. Après quelques mouvements, je le glissai en elle, l'observant du coin de l'œil. Elle avait les yeux fermés, les joues rosies. En un mot, elle était belle.

Un second doigt puis un troisième s'engouffra dans son intimité tandis que ma bouche s'attaqua à son clitoris. Le bassin de Bella bougeait de plus en plus vite, accentuant les mouvements. Ses gémissements emplissaient la pièce annonçant sa libération prochaine. Je sentis ses parois se resserrer autour de mes doigts. Bella tenait fermement d'une main le drap du lit et de l'autre fourrageait dans ma tignasse désordonnée.

« Oh, ouiii, » cria-t-elle quand son orgasme la submergea. Je ralentis mes va-et vient lui permettant de reprendre pied dans la réalité. Je me redressai rapidement afin de me dévêtir et pouvoir reprendre ma place, celle que je ne voulais plus jamais quitter, entre ses cuisses. Bella ouvrit les yeux quand je fus installé. Nos regards soudés, je m'enfonçai en elle, l'envahissant progressivement, prenant possession de son corps. Le reflet que je pouvais voir au fond de ces yeux, reflétait le même amour et le même abandon que je devinais dans les miens.

« Je t'aime, Bella, » murmurai-je avant d'intimer un mouvement en elle.

« Moi aussi, je t'aime, » répliqua-t-elle d'une voix éraillée. Bella enroula ses jambes autour de ma taille, ses pieds s'enfonçant dans mes fesses comme pour me garder plus près d'elle. Mes coups devinrent de plus en plus rapides, forts et profonds. Les mains de Bella avaient retrouvé le chemin de ma chevelure. J'enfouis mon nez dans son cou, suçotant sa peau sachant que j'allais y laisser une marque. J'étais proche mais je voulais qu'elle vienne en même temps que moi.

« Laisse-toi aller mon amour. Jouis pour moi, » susurrai-je à son oreille avant de mordre son lobe.

« Oh... j'y… je vais… oui…. » Bella gémit fort en explosant autour de moi. Je la rejoignis à ce son, grognant en me déversant en elle. Je m'affalai sur elle. Nos rythmes cardiaques peinaient à se stabiliser, nos respirations étaient saccadées.

Je roulai à ses côtés l'emportant avec moi et la gardant aux creux de mes bras. Je l'embrassai amoureusement et constatai que ses yeux peinaient à rester ouverts. Je rabattis sur nous la couette tandis qu'elle s'installai confortablement sur moi, sa tête reposant sur mon épaule. (N/Caro : Nous avons le regret de vous informer que Caro est décédé. Elle s'est noyée dans ces larmes. Puis un violent coup de chaleur c'est abattu sur sa tête. Paix à son âme)(N/Savine : je sais pas si c'est moi mais il fait vachement chaud par ici !)

« Dors mon ange. Je t'aime. »

« Hum… moi aussi, » soupira-t-elle.

Je ne réussis pas à trouver le sommeil, repensant à cette merveilleuse soirée. Moi, Edward Cullen, coureur de jupons jusqu'il y a peu, j'étais amoureux et heureux de l'être. J'aimais la femme que je tenais fermement dans mes bras et souhaitais à ce moment que cela dure éternellement. J'avais encore quatre jours auprès de mon amour avant de la voir à nouveau s'envoler loin de moi. Comment allais-je vivre la sachant si loin de moi ? Comment allions-nous envisager l'avenir ? Comment vivre notre amour avec cette distance entre nous ? Il me restait quatre jours pour dessiner ma vie, notre vie. Mais la seule chose dont j'étais certain, c'est que je ne pourrais jamais plus vivre sans elle. (N/Anghju : *soupir*)(N/caro : Mon dieu qu'c'est beau !) (N/Savine : Ah ! ça c'est une belle fin de chapitre comme je les aime. Pas comme certaine sadique ! Il reste encore beaucoup de questions mais je te fais confiance Eli ) )

mercredi 4 août 2010

Mes créations


Voici à présent, quelques réalisations personnelles.










Les nouveautés

Voici les nouvelles illustrations de mon blog.

Un grand merci à Virginie67 pour ces magnifiques réalisations.








Celle-ci illustrera bientôt cette fic que je vais également poster ici.

Les premières

Bonjour à tous,

Depuis que j'ai créé ce blog, vous avez pu admirer quelques bannières que des créatrices talentueuses ont réalisées pour moi. J'ai décidé de les mettre en valeur en vous les montrannt ici.

La toute première par Scapfaçonned


Par dex-Dazzling pour son répertoire









Et ces quatre dernières par Angelina

Un tout grand merci!