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samedi 5 mars 2011

Je n'oublierai jamais: les chapitres

Voici ma nouvelle mini fic.
Elle fait suite à un OS que j'avais écris en octobre 2009.
Bonne lecture.

1. Je n'oublierai jamais

Chapitre 1

POV Edward

Nous étions mon équipe et moi à la Push, une plage de l'océan pacifique absolument magnifique pour la réalisation d'un documentaire. Nous y étions depuis trois jours pour les repérages et rencontrer les habitants et les figurants. Le temps était catastrophique et nos travaux n'avançaient pas. J'avais continuellement les producteurs sur le dos car tout retard coûtait énormément d'argent. Comme si j'avais une quelconque action sur la météo.

En cette veille de Week-end, l'équipe technique avait organisé une soirée à l'hôtel avec les figurants et je décidai donc d'en profiter pour faire un saut à New York rencontrer les producteurs et passer voir ma famille puisque les prises de vue ne commenceraient que lundi matin.

Je pris donc la route ce vendredi aux alentours de 17h afin de me rendre à l'aéroport international William R Fairchild de Port-Angeles pour m'embarquer vers chez moi. Le trajet était difficile car la pluie n'avait pas cessé depuis le matin et les routes étaient glissantes.

Je roulais depuis une demi-heure sur la route 110 et elle me paraissait interminable. Je devais regagner la petite ville de Forks avant d'emprunter la nationale 101 vers Port-Angeles. La pluie entre-temps était devenue diluvienne et je ne voyais pratiquement rien. Un moment, l'idée de rebrousser chemin me traversa l'esprit mais je trouvais plus prudent d'arriver à Forks et d'attendre là-bas que cette tempête se calme.

Je venais encore de parcourir plus d'une demi-heure de route et Forks n'était toujours pas visible. Mais des rafales de vent venaient s'ajouter maintenant à la pluie et j'avais de plus en plus de difficultés à rouler sans perdre le contrôle de mon véhicule.

Je sentais bien que je ne roulais plus sur une route aussi belle qu'à mon départ de la Push mais j'ignorais totalement où je me trouvais. Je stoppai la voiture pour essayer de téléphoner à Emmett mon assistant et frère, resté à la fête s'étant trouvé une jolie blonde pour passer la soirée et peut-être le Week-end. Pas de signal. Je chipotai au GPS essayant de savoir où je me situais. Pas de signal.

Merde, c'est bien ma veine. Perdu au milieu de nulle part et sans moyen de communication.

Je démarrai et repris la route quand j'aperçus enfin une lueur. Je pensais que j'approchais de Forks mais ce n'était qu'une maison isolée. C'était une maison de bois assez simple dont une fenêtre à gauche de l'entrée était éclairée. J'hésitai un moment puis décidai d'aller demander s'il n'y avait pas le téléphone pour contacter mon frère.

Je stationnai la voiture le plus près possible de la maison. J'ouvris la portière et mis le pied à terre dans une flaque immense m'immergeant jusqu'aux chevilles.

Eh, merde !

Je courus jusqu'au porche où je frappai vivement étant trempé comme un canard en moins de trente secondes. J'attendais depuis 3-4 minutes quand enfin on vint ouvrir la porte. La lumière aveuglante de la pièce m'empêchait de voir correctement la personne qui se tenait à la porte mais c'était une jeune femme.

J'étais surpris car je m'étais attendu à voir un vieil ermite m'accueillir et certainement pas une femme. J'en avais perdu la parole.

« Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous ? » demanda-t-elle, étonnée de mon silence.

« Heu, oui … je me suis égaré avec ce temps et je voulais savoir si je pouvais téléphoner ? »

« Ca aurait été avec plaisir mais avec la tempête, les lignes sont coupées, » répondit-elle, simplement.

Je n'arrivais pas à distinguer son visage dans la pénombre et cela me frustrait. Elle avait une voix si douce, si mélodieuse et elle semblait si jeune.

Que peut bien faire une jeune fille seule au milieu des bois ?

« Pourriez-vous m'indiquer le meilleur moyen de me rendre à Forks sans que je ne me perde à nouveau ?» questionnai-je, en me tortillant pour essayer de mieux la voir.

« Oh, vous êtes bien éloigné. Vous devez retourner sur vos pas et après plus ou moins 2 km, vous arriverez à un croisement. La route à droite est la 110 et vous amènera à Forks. Mais avec les pluies qui sont tombées aujourd'hui, la route risque d'être impraticable surtout de nuit. »

« Je n'ai pas le choix, je vais essayer de retrouver cette route, merci,» dis-je à regret, faisant mine de repartir vers ma voiture.

« Attendez ! La route est vraiment dangereuse par un temps pareil. Vous voulez rester le temps que la pluie se calme et de vous sécher un peu, » ajouta-t-elle, d'une voix faible.

J'hésitai une fraction de seconde mais j'avais tellement envie de la voir à la lumière pour savoir si sa belle voix correspondait bien à son visage. Et puis, j'étais trempé et frigorifié alors pourquoi pas accepter.

« Merci, je veux bien, j'ai vraiment besoin de me réchauffer. »

« Entrez et installez-vous devant la cheminée. Je vais aller chercher des vêtements secs pour vous changer pendant que ceux-ci sècheront, » proposa-t-elle, en disparaissant au fond de la pièce.

Elle disparut quelques minutes puis revint avec un jean et une chemise de flanelle sous le bras.

« Tenez, j'espère qu'ils vous iront. »

« Merci. »

« Il y a une salle de bain au fond du couloir, si vous voulez. »

J'ôtai mes chaussures et chaussettes que je mis devant la cheminée. Je me levai et me dirigeai vers l'endroit indiqué. Une fois changé, je trainai un peu dans le couloir et je vis que la maison n'avait qu'une chambre avec un grand lit, la salle de bain et la pièce principale avec une petite cuisine attenante. Elle était parfaitement entretenue et il semblait qu'une autre personne vivait également ici, car il y avait deux brosses à dent sur le lavabo.

« Donnez-moi vos vêtements, je vais les mettre à sécher devant le feu, » dit-elle, en tendant la main.

Je repris place dans le canapé et en profitai pour l'observer, enfin. La jeune femme avait de longs cheveux châtains relevés en chignon, un visage en forme de cœur avec de jolies pommettes rebondies. Elle avait un teint pâle agrémenté de petites rougeurs. Mais surtout, elle avait de magnifiques yeux couleur chocolat. En un mot, elle était ravissante.

« Comment vous appelez-vous ? » questionna-t-elle, se rapprochant mais évitant de me regarder.

« Edward, …Edward Cullen. Et vous ?»

« Bella. Comment avez-vous fait pour venir vous perdre par ici ?»

« Je viens de la Push où je travaillais et je devais allez à l'aéroport de Port-Angeles. Avec le mauvais temps, je ne voyais pas où j'allais et je suis arrivé ici. » Elle sembla perturbée par ce que je venais de dire mais se reprit très vite.

« Vous avez de la chance. Un peu plus loin et vous finissiez dans le lac. »

« Comment se fait-il qu'une jeune femme comme vous, habite seule au milieu de la forêt ? » ne pus-je m'empêcher de demander. Je vis ses joues s'empourprer et elle baissa les yeux.

« Je ne vis pas seule mais Jacob est absent ce soir. »

« Oh. » Je ne trouvais rien d'autres à ajouter. Je continuais de la regarder, fasciner par cette fille si belle, si douce, si naturelle, si différente de toutes celles que je connaissais.

« Comme j'étais seule, je n'ai pas prévus grand-chose pour le repas mais je serai contente de le partager avec vous, » proposa-t-elle.

« D'accord si vous arrêtez de me vouvoyer. »

« Ok. J'apporte tout près du feu, nous aurons plus chaud et pour une fois, personne ne me le reprochera. »

« Jacob n'apprécie pas les plateaux télé ? » Plaisantai-je, en souriant.

« Oh non, il est plutôt … conventionnel ! Rien qui sorte de l'ordinaire ou d'inhabituel. »

Bella disparut dans le coin cuisine et ramena un plateau contenant du poulet froid, une salade de pommes de terre, des tomates et un plat de fraises. Il y avait également une bouteille de vin rouge. Elle remplit deux verres.

Elle s'installa à l'autre extrémité du canapé, les jambes sous elle.

« Quel travail faisais-tu à la Push ? »

« Je réalise un documentaire sur la réserve. » Je vis son visage se crisper une fois de plus, mais son sourire reprit vite le dessus.

« Tu es cinéaste. Ca doit-être génial. »

« Oui, c'est passionnant. Tu pourras venir nous voir un jour si tu veux. »

« J'en doute. J'entre à la fac lundi. »

« Tu étudies quoi ? »

« Littérature. »

« Super. Plus tard, tu pourras écrire des scénario pour mes films, » répondis-je en riant.

Inconsciemment, je m'étais rapproché de Bella. Nous buvions notre verre de vin en poursuivant notre discussion sur tout et rien. J'aurais aimé poser des questions sur Jacob mais je n'osais pas.

Si j'avais une nana comme elle, je ne la laisserais pas seule ici. Je ne mettrais pas autant de distance ente nous !

Je la regardais à côté de moi et je commençais à l'imaginer dans mes bras, en train de l'embrasser, de la caresser.

Rêve pas, Edward. Tu vas te prendre une de ces raclées.

Ma main se leva vers la joue de Bella et je la caressai lentement pour qu'elle puisse m'arrêter si elle le voulait. Mais elle ne bougea pas. Mon regard était plongé dans le sien cherchant un signe. Bella se mordait la lèvre inférieure, les joues en feu.

J'attrapai une fraise que je portais à sa bouche. Elle l'ouvrit et la prit tout entière en bouche, glissant ses lèvres sur le bout de mes doigts. Elle fit de même mais je saisis son poignet après avoir mangé la fraise et léchai son index qui avait des traces de fruit. Bella rougit violement à mon geste. Elle prit son verre et but une gorgée de vin pour cacher son trouble.

Comme poussé par une force invisible, je me rapprochai encore plus de Bella, glissai ma main gauche sur sa joue jusqu'à sa nuque et je la tirai vers moi. Fixant les magnifiques yeux chocolat, j'attendais son assentiment qu'elle me donna sous la forme d'un sourire timide. Alors, je n'hésitai plus et posai mes lèvres sur les siennes. D'abord doux et léger, notre baiser se fit de plus en plus fougueux. Je passai ma langue sur sa lèvre inférieure et elle ouvrit sa bouche pour m'en donner l'accès. Nos langues se trouvèrent et entamèrent une danse effrénée, se découvrant, se trouvant puis se perdant à nouveau.

C'est haletant que nous stoppâmes notre baiser, maintenant mon front contre le sien.

« Je n'ai pas pu m'en empêcher, » avouai-je.

« Je n'ai pas su te dire non. »

« J'ai envie de toi, Bella. Je ne suis pas … »commençai-je, quand Bella posa un doigt sur ma bouche.

« J'ai envie de toi aussi, Edward. » Répondit Bella.

Je n'attendais rien d'autre. Je me jetai sur sa bouche pour l'embrasser langoureusement. Je la serrai contre mon torse tandis que ma main droite passait sous sa blouse caressant son dos. Sa peau était divinement douce. Je la poussai doucement sur le canapé pour la coucher et pris place entre ses cuisses. Ma virilité était déjà bien dressée et je ne résistai pas à l'envie de me frotter contre elle et de lui montrer. Bella gémit à cette sensation. Je soulevai sa blouse et Bella leva les bras pour me permettre de lui ôter.

Bella portait un soutien gorge en dentelle noir. Je me penchai vers elle et déposai un chapelet de baisers de son cou vers ses seins. Je pris ses seins en mains et me mis à mordiller son téton gauche à travers la barrière de dentelle comme mon autre main continuait à découvrir son corps. Elle frissonna et glissa ses doigts dans mes cheveux.

Lentement, je m'éloignai d'elle m'attaquant au bouton de son jean. Je le fis glisser le long de ses longues jambes et l'envoyai valser… j'envoyai valser dans un coin de la pièce. Elle portait un string assorti à son soutien-gorge. Bella avait un corps magnifique que j'avais du mal à lâcher des yeux. Les joues de Bella virèrent cramoisie sous mon regard.

« Tu es magnifique, Bella. »

Elle ne me répondit pas mais elle rougit de plus belle. Ses mains déboutonnèrent la chemise avant de me l'ôter et de l'envoyer rejoindre ses vêtements. Elle me caressa de ses doigts timides et je ne pus résister plus longtemps à l'envie de l'embrasser. Ce baiser était plus profond, plus violent, plus urgent que les précédents et je sentais mon sexe devenir de plus en plus dur et douloureux, ne demandant qu'à être libéré. Ma main descendit jusqu'à son string et je prodiguai des caresses à son intimité au travers du tissu lui arrachant des gémissements de plaisir.

Bella essaya de me défaire de mon jeans mais notre position lui rendait les choses difficiles. Je me levai et le retirai prestement emmenant mon boxer dans le mouvement avant de reprendre ma place sur elle. Avant de me réinstaller sur elle, je lui retirai son string qui atterrit également sur le sol. Le seul rempart à notre contact était le soutien-gorge en dentelle que je détachai et fit glisser sur ses bras. J'avais trouvé Bella magnifique en sous-vêtements mais maintenant qu'elle était nue devant moi, le spectacle était splendide.

Je repris ma place l'embrassant à nouveau, lui chuchotant qu'elle était belle.

« Je vais avoir des difficultés à d'attendre plus longtemps, Bella. »

« Alors n'attends pas, murmura-t-elle, à mon oreille avant de prendre le lobe de mon oreille en bouche et de le mordiller provoquant des frissons de plaisir dans tout mon corps. J'avais l'impression que tous mes sens étaient en éveil et c'était cette fille qui déclenchait tout cela. Je caressai la fente de Bella qui était humide et chaude avant de glisser un doigt en elle. Bella se cambra et poussa ses hanches plus fort sur ma main alors j'introduisis un second doigt auquel je donnais un rythme de va et vient. Mon pouce trouva rapidement son bouton de nerf et dessinait des cercles dessus. Elle roulait des hanches de plus en plus vite suivant mon rythme.

Je retirai mes mains, me mis à genoux et attrapai mon pantalon au pied du divan Je sortis un préservatif de mon portefeuille. J'en gardai toujours un ou deux, on ne sait jamais. Je le déballai et le mis en place rapidement avant de me coucher sur Bella. Mon regard fixait le sien, cherchant le dernier signe qui pourrait me stopper mais Bella me sourit et inclina la tête pour me donner son accord.

Je m'introduisis en elle embrassant son cou tandis qu'elle faisait courir ses mains sur mon dos. Elle était étroite et la sensation d'être en elle était divine. Sa chaleur m'entourait tout entier. Nous gémîmes ensembles quand je fus entièrement en elle. Je commençai alors mes mouvements de va et vient. Bella enroula ses jambes autour de ma taille soulevant ses hanches et me donnant un meilleur accès. Je sentais que ma fin était proche mais je voulais que Bella jouisse avant moi. Ma main retrouva son clitoris et le tritura sous les gémissements de plus en plus forts de Bella. Subitement, elle se cambra, cria mon nom quand l'extase la frappa violemment. Accélérant mes impulsions, je sentis le plaisir augmenter et dans un cri rauque, je me déversai en elle.

C'est haletant et en sueur que nous nous affalâmes sur le canapé. Ma tête était enfuie dans le cou de Bella qui me caressait les cheveux.

« Waouw, c'était ….incroyable » commençai-je, en suçotant son cou.

« Pour moi aussi. Ca n'avait jamais été ainsi, avant, » avoua-t-elle.

« Jamais ? »

« Non. Surement le goût du fruit défendu. »

« Tu as certainement raison. »

Nous restions dans les bras l'un de l'autre, sans parler. Profitant uniquement du bien-être que nous ressentions ensemble. Je retirai le préservatif et demandai à Bella si je pouvais me rendre dans la salle de bain. Elle me proposa de prendre une douche. Un rapide coup d'œil à l'extérieur m'apprit que la tempête s'était calmée. Il pleuvait toujours mais moins fort et le vent était tombé.

Je me dirigeai vers le fond du couloir accompagné de Bella qui me tendit une serviette. Elle m'observait discrètement et savoir son regard posé sur moi faisait revenir au galop mes envies et je sentis ma verge se tendre à nouveau. Bella rougit une fois de plus. Je lui pris la main et lui demandai si elle voulait prendre une douche avec moi.

« Hum, pourquoi pas ! »

Nous entrâmes dans la petite cabine me disant que chez moi, je ferai placer une double cabine. Bella me tournait le dos alors je pris un peu de savon dans la main et me mis à laver son dos, insistant sur ses épaules puis descendant sur ses bras. Bella pencha la tête vers l'arrière et la déposa sur mon épaule me donnant accès à son cou que je couvris de baisers. Je continuais mon cheminement sur ses seins dont les mamelons étaient dressés pour moi. Je les pris entre mes doigts les caressant, les pinçant et les faisant rouler déclenchant, les gémissements de la déesse qui était dans mes bras. Je poursuivis de la savonner passant sur ses cuisses, ses genoux puis je décrochai le pommeau de la douche pour la rincer. Voir la mousse couler sur son corps comme une caresse me mettait au supplice. Je replaçai mes mains sur ses seins que je cajolai puis ma main droite quitta son sein pour s'aventurer plus bas au niveau de sa toison. Je passai un doigt sur ses lèvres, les écartant et sentant qu'elle était déjà humide.

« Tu es déjà toute mouillée pour moi, mon ange. »

« Tu n'imagines pas l'effet que tu as sur moi, Edward »

« Je peux me faire une idée ! C'est pareil pour moi. »

Mon doigt s'enfouit en elle, rejoint aussitôt par un deuxième comme mon pouce titillait son bouton de nerf. Bella se cambra un peu plus. Ses hanches essayant de frapper plus fort sur mes doigts. Je pompai rapidement en son centre quand je perçus ses muscles se refermer sur mes doigts. Son corps fut pris de tremblement, ses jambes semblaient avoir des difficultés à de la soutenir et elle hurla mon nom quand son orgasme explosa en elle. Je laissai son corps se calmer avant de retirer mes doigts la gardant lover dans mes bras.

Bella se dégagea et planta son regard dans le mien. Elle vida une noisette de gel douche dans le creux de sa main et commença à me savonner. Son toucher était doux mais ferme. Tout comme moi, quelques minutes plus tôt, elle me savonna avant de me rincer.

Je sentis sa main se poser sur mon sexe, le caressant avant de l'empoigner à pleine main. Elle soumit mon membre à un doux massage. Je me tendis poussant un gémissement. Je l'attirai à moi pour l'embrasser avidement mais Bella y mit fin et m'assaillit de caresses avec sa bouche alternés de baisers sur mon torse. Je ne pouvais pas retenir mes soupirs ni mes gémissements tant c'était agréable.

Bella s'agenouilla à mes pieds, leva les yeux vers moi puis sans me lâcher du regard, lécha d'un long mouvement de la base de ma verge jusqu'au gland. Un cri rauque sortit de ma gorge sans que je puisse le stopper.

« Oh, Bellllla ! »

« Oui, Edward ? » Demanda-t-elle, narquoise, continuant à passer sa langue sur mon extrémité, enroulant sa langue autour.

« C'est trop bon. »

C'est d'un mouvement décidé qu'elle m'engouffra dans sa bouche imposant un mouvement de va et vient tandis que sa main plotait mes bourses. Sa seconde main était à la base de mon sexe et suivait de près les mouvements de sa bouche.

Je sentis que j'allais jouir mais je refusais de le faire en elle ainsi.

« Bella, je vais venir … mais je ne veux pas … pas dans ta bouche. » Profitant de sa surprise, je la redressai, l'embrassai goulument et la pris dans mes bras. Bella enroula immédiatement ses jambes autour de ma taille. Je sortis hors de la douche.

« Le salon ou ta chambre ? » Murmurai-je à son oreille.

« La chambre. »

Je fus rapidement au pied du lit où je la déposai précautionneusement. Je la regardai et elle me montra la table de chevet. Je compris tout de suite. Je l'ouvris pour y prendre un préservatif qu'elle me prit des mains et me l'enfila, ce qui fit augmenter ma dureté et mon besoin de l'avoir au plus vite. Elle m'entraina avec elle en se recouchant. J'avais à peine pris place entre ses cuisses que d'un coup de rein, je la pénétrai fortement. Mon rythme s'installa parfois lent, parfois rapide, parfois doux, parfois violent. Bella gémissait sans retenue. Je grognais de plaisir au creux de son cou la faisant frissonner.

Je passerai ma vie en elle, c'est fou.

« Tu es si serrée, ma belle. »

« Plus vite Edward. »

A ces mots, toute ma retenue, minime pourtant, flancha et j'intimai un rythme de plus en plus rapide, frappant au fond d'elle.

« S'il te plait …plus fort … s'il te plait. »

« Tout ce que tu voudras, ma belle. »

Je glissai ma main là où nos corps étaient fusionnés et caressai et cajolai son clitoris pour obtenir qu'elle jouisse avant moi.

« Bella, jouis pour moi, mon ange. Crie pour moi. » Chuchotai-je en titillant son lobe d'oreille, jouant avec ma langue.

A mes mots, je sentis Bella se cambrer, ses muscles se resserrer autour de moi, accentuant par la même occasion mon plaisir.

« Oh, oui, Edward. Comme ça. Oui …. Edwaaard ! »

Quelques mouvements de reins plus tard, j'explosai de plaisir, déversant ma semence en elle. Je m'éloignai d'elle afin de retirer le préservatif que je jetai dans la poubelle près de la table de chevet.

Prévoyant !

Je pris Bella dans mes bras, son dos contre mon torse. Mon visage était enfoui dans sa chevelure que je humai afin de m'imprégner de son odeur pour m'en souvenir après mon départ.

Mon départ ! Je voudrai pouvoir rester auprès d'elle. Je n'ai jamais rien ressenti de tel.

« Merci, Edward. »

« Merci ? Pourquoi ? » Je sentais Bella se tendre dans mes bras. Je déposai un bisou sur son épaule, resserrant mon étreinte.

« Pour cette nuit. Je … Je n'avais jamais rien vécu de si intense. Merci. »

« Pour moi aussi cette nuit a été la meilleure de toute ma vie. »

« Tu ne me … juges …. » Bella soupira mais j'attendis qu'elle poursuive. « Tu ne me juges pas … trop mal ? » Bégaya-t-elle, les joues rouges de confusion.

« Bella, » dis-je en la retournant et prenant son menton pour le relever vers moi. « Je ne te juge pas. C'est arrivé et nous sommes tous les deux responsables, » essayai-je de la rassurer, la cajolant en lui caressant les cheveux.

« Je n'avais jamais couché avec quelqu'un que je ne connaissais pas, avant cette nuit. Je ne sais pas ce qui m'a poussé ainsi. »

« Je ne sais pas pourquoi, mais une force invisible nous poussait l'un vers l'autre. Je suis désolé mais je ne regrette rien. »

« Moi non plus, Edward, je ne regrette rien. » Je l'attirai plus vers moi pour l'embrasser. J'avais l'impression que je pourrais l'embrasser une vie entière sans m'arrêter. Elle me fascinait, m'attirait comme aucune femme ne m'avait jamais attiré. Pourtant, même si cette nuit resterait gravée dans nos mémoires, du moins dans la mienne, elle allait se terminer. Bella retrouverait son Jacob demain et moi, je repartirai pour New York rejoindre ma famille, ma vie, ma fiancée.

Je soupirai à cet avenir qui m'attendait demain. Je pensais à ma vie toute tracée. Avais-je fait les bons choix ? Mais ma rencontre avec Bella remettait tout en question. Je bougeai en pensant que je devrais m'en aller mais Bella s'accrocha à ma taille.

« Tu ne veux pas rester avec moi jusqu'au matin ? »

« Tu es sûr. Il ne risque pas de renter ? » Demandai-je mais sans prononcer son nom comme si ainsi il ne prenait pas de consistance.

« Il est à une fête à la Push. Il ne rentrera pas avant demain en fin de matinée. J'aimerais que tu restes. Que cette nuit soit juste à nous. » Dit-elle, plongeant son regard chocolat dans le mien. Je me réinstallai confortablement, ma belle entre mes bras.

« Ok, je reste. De toute façon, je n'ai pas envie de partir. »

« Bonne nuit, Edward. »

« Bonne nuit, Bella, » dis-je en déposant un dernier baiser sur ses lèvres.

Bella sombra vite dans les bras de Morphée. Je la regardai dormir quelques minutes voulant graver ses traits mais le sommeil me gagna rapidement. Je fus réveillé le lendemain matin par le soleil qui s'infiltrait dans la chambre par la fenêtre. Un coup d'œil au réveil m'informa qu'il était 6h30. Bella était pelotonnée dans mes bras, la respiration calme. Je l'observai attendri. Elle était si belle, si douce. J'aurais aimé pouvoir rester, la garder à jamais auprès de moi mais c'était impossible. Nos vies s'étaient croisées pour une nuit inoubliable.

Je déposai un dernier baiser sur sa joue délicatement pour ne pas la réveiller. La quitter aurait été encore plus difficile. Je jetai un dernier regard avant de quitter la chambre, un nœud au niveau de la gorge.

« Adieu, mon cœur. » Murmurai-je.

Je récupérai mes vêtements et mes chaussures que j'enfilai en vitesse. Puis avant de partir, je trouvai un bloc de feuilles et un bic sur lequel je griffonnai un mot d'adieu.

Je n'oublierai jamais.

Je t'aime

E.

Oui, je l'aimais même si 12 heures plus tôt je ne connaissais même pas son existence. Je me rendais compte que j'aimais surement pour la première fois et ça faisait mal. Celle que j'aimais appartenait à un autre.

Je sortis en silence le cœur lourd, montai dans ma voiture et sans un regard en arrière, je démarrai pour prendre la route vers mon destin, ma vie sans elle.