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dimanche 27 février 2011

Epilogue


Une page qui se ferme.......

Epilogue

POV Edward.

Dix minutes. Dix longues et pénibles minutes que je me bats avec cette satanée cravate, seul face au miroir en pied de notre chambre. C'est décidé, j'en mets pas ! Bella ne dira rien. Quoique ! Si je ne la mets pas, je vais avoir Alice sur le dos. Et ma sœur, en mode furie, très peu pour moi. (N/Savine : heu ouais, on va éviter)(N/Caro : ça c'est sûr^^)

« Fais chier ! »

« Un souci mon amour ? »

« Oh Bella ! Je suis vraiment obligé de mettre cette cravate. »

« Elle est très bien cette cravate. Et je la vois bien sur ton torse musclé…. » (N/Savine :Oui moi aussi *soupir* Ed met cette cravate de suite !)

« Bella ! » gémis-je à ses paroles.

« Quoi ? Mais je doute que la tenue à laquelle je pense, fasse bon genre pour la soirée. Et puis, c'est Alice qui a préparé ce que nous devons porter. »

« Et je dois avouer qu'en ce qui te concerne, elle a très bien choisi. Tu es sublime mon amour, » déclarai-je en lui faisant face te passant mes bras autour de sa taille.

Evidemment, je vis de jolies couleurs rouges apparaitre sur ses pommettes. Après plus de dix sept ans de vie commune, Bella rougissait toujours autant et n'était pas friande de compliments. Et moi, j'aimais toujours autant la taquiner. Je souris à cette vue. Je me penchai en avant, frottai mon nez sur le sien, ce qui la fit rire. Lentement, je m'approchai, centimètre par centimètre, jusqu'à poser mes lèvres sur les siennes. Elles étaient toujours aussi douces et envoûtantes.Non, c'est ma femme qui était facinante tout comme la première fois que je l'avais rencontrée, un soir en Afghanistan. Nous en avions parcouru du chemin depuis ce jour-là. (N/Savine : Tu m'étonnes ! et ça a pas été simple tout les jours, lol)(N/Caro : Et comment^^)

Notre baiser devint passionné et je passai ma langue sur sa lèvre inférieure pour en demander l'accès. Nos langues commencèrent un ballet sensuel où chacun de nous voulait prendre le dessus. Bella gémit se rapprochant de moi, collant son bassin au mien. Ce n'était pas une très bonne idée, étant donné que nous étions attendus pour une double célébration au Fairmont Hôtel. Mais pour le moment, je ne voulais rien d'autre que de profiter de ma femme. Je serrai plus fort Bella contre moi quand un coup bref à la porte de la chambre attira mon attention. (N/Savine : et voilà on peut jamais être tranquille ! pfff)

« Papa, Maman ? » nous interpela Anthony en entrant en trombe.

Je m'écartai à contrecœur de Bella et nous nous retournâmes vers notre fils, nullement embêté de venir nous interrompre. Il est vrai que nous ne lui avions jamais interdit l'accès à notre chambre à condition de frapper. Chose qu'il avait faite mais si vite que nous n'avions pas eu le temps de répondre. Son côté sans gêne devait lui venir en ligne droite de mon frère et ma sœur. (N/Savine : l'hystérie de tata et le sans gêne de tonton. J'adoooree !) De plus, il avait l'habitude des marques d'affections entre-nous. Ellesfaisaient partie intégrante de notre vie.

« Oui Anthony ? Tu as besoin de nous ? » Questionna Bella en essayant de dompter une mèche rebelle dans la tignasse cuivrée de mon fils. (N/Savine : comme papa *soupir*)

Je souris car je savais le geste totalement inutile. Anthony avait la même chevelure que moi, totalement anarchique. J'observai un instant mon gamin, me rappelant ce jour d'octobre 2011 où il avait poussé la porte de mon bureau d'un pas hésitant du haut de ses 16 mois. J'avais cru que mon cœur allait exploser de joie et de bonheur lorsque je les avais vus, tous les deux, venus me rejoindre pour vivre avec moi. Nous avions eu des difficultés au départ comme tout jeune couple mais nous avions surmonté tous les obstacles. J'avais rapidement proposé à ma belle de travailler avec nous dans la société familiale et d'accepter le poste de responsable de la partie expérimentation. Elle avait été enchantée de pouvoir à la fois mettre en pratique son diplôme d'infirmière et de diversifier ses connaissances. Un an après leur emménagement, j'avais demandé à Bella de m'épouser. Peu enthousiasme au début à cette idée, elle avait très vite été embarquée dans la préparation de l'évènement par les autres femmes de la famille. La cérémonie et la fête qui s'en était suivie avait été grandiose, à l'image de la démesure de ma petite sœur qui avait orchestré cette journée de main de maître. (N/Caro : Alice ? Démesurée ? Nan pas possible. mdr)

« Edward ? Tu nous écoutes ? » M'interpela Bella.

Perdu dans mes souvenirs, je n'avais pas entendu le début de la conversation.

« Heu…non. Qu'y a-t-il ? »

« Anthony désire nous parler avant de quitter la maison. »

« Ca ne peut pas attendre demain ? »

« Non, Papa. Je préfère t'en parler maintenant. »

« Ok alors. Rien de grave, j'espère ? Tu n'as pas fait de bêtises. »

« Non, enfin…c'est que… » (N/Savine :Oh, oh, je crains le pire !)

« C'est que ? » haussai-je le ton involontairement.

« C'est que…. Bon, je ne veux plus aller à Columbia à la rentrée. »

« PARDON ! » (N/Savine : Zen Edward, respire. Ça va passer.)(N/Caro : Oups !)

« Je ne vais pas … »

« Ok ça j'ai compris. C'est hors de question. »

« Papa, j'ai pas envie de faire des études de juriste ou de commerce. »

« Ah non ? C'est nouveau ça ! »

Je sentais que je m'énervais et tentai de me calmer en inspirant profondément plusieurs fois. Je m'assis également sur le bord du lit, déambulé de long en large, n'arrangeant rien.

« Non c'est pas nouveau. Je veux entrer en Julliard. »

« Oh ! »

Sur le coup, j'en restai sans voix. Mon fils voulait la même chose que moi à son âge, mais moi, j'avais docilement entrepris les études que mon père voulait pour ensuite tout abandonner et m'engager à l'armée en signe de protestation. Bella vit certainement mon désarroi face à cette nouvelle car elle vint s'assoir à mes côtés et posa sa main sur mon genou. La sentir si proche me calma instantanément. Elle avait toujours eu cet effet bénéfique sur moi.

D'un côté, mon égo était fier que mon fils ait les mêmes aspirations artistiques que moi mais mon côté rationnel avait rêvé pouvoir un jour travailler avec lui au sein de la société familiale. J'étais tiraillé. Alors comme toujours dans ses cas-là, je me tournai vers ma femme pour obtenir son avis, son soutien. Elle ancra son regard au mien, me sourit avant de se tourner vers Anthony. (N/Savine : derrière chaque homme se cache une grande femme. A méditer…)

« Tu as bien réfléchi ? »

« Oui maman. Je veux vraiment entreprendre des études artistiques. »

« Mais on n'entre pas ainsi à Julliard. Il faut passer des auditions préliminaires, » contrai-je, plein d'espoir.

« Oui et je les ai réussis. La réponse est arrivée durant la semaine. » (N/Savine : il est doué ce petit !)

« Tu les as réussis ? Mais…quand les as-tu passer ? » M'étonnai-je.

« Il y a un mois. »

« Comment ? » demanda Bella aussi surprise que moi.

« Vous vous rappelez, j'ai accompagné marraine et tonton Emmett à New York le mois dernier. »

« Oui mais c'était pour visiter Columbia normalement et te familiariser avec certaines transactions juridiques effectuées par Em pour savoir quelle branche t'intéressait plus. »

« Oh mais je l'ai fait mais ils m'ont aussi accompagné aux auditions, » expliqua-t-il penaud.

« Trahi par son propre frère. Si on ne peut même plus faire confiance à sa famille maintenant, » m'écriai-je en secouant la tête et soupirant. (N/Savine : Pourquoi ça ne m'étonne pas ? lol)(N/Caro : ptdr !)

« Marraine voulait que je vous le dise en rentrant mais si je n'étais pas accepté, pourquoi vous faire de la peine inutilement. »

Bella se tourna vers moi et je compris à son regard qu'elle attendait que je fasse le premier pas vers notre fils. Il désirait mon assentiment plus que n'importe quelle autre réponse. Même si j'aurais aimé travailler avec lui, je ne voulais que son bonheur. Et jamais, je ne lui ferai vivre ce que moi j'avais vécu en m'opposant à mon père. Je l'aimais trop pour laisser des histoires d'argent ternir le bonheur de notre famille. Je souris à ma femme avant d'avancer vers mon fils et de poser mes mains sur ses épaules.

« J'admets que j'avais rêvé de travailler avec toi à mes côtés un jour mais ton bonheur est plus important que toutes les sociétés du monde. Alors, si tu veux vraiment devenir musicien et entrer à Julliard, je suis d'accord. » (N/Caro : ça c'est un super papa, bon en mm tps c'est Edward.)

« Oh merci, papa, » s'enthousiasma Anthony en se jetant dans mes bras. (N/Savine : c'est bô !)

« Mais tu as intérêt à devenir le meilleur, » plaisantai-je en déposant un baiser sur son front.

Bella nous regardait, attendrie par la scène qui se jouait devant ses yeux. Anthony s'écarta et pris sa mère dans ses bras pour l'embrasser avant de s'élancer hors de la chambre.

« N'oublie pas de finir de te préparer, » lui cria Bella.

« Non, j'y vais. »

Bella se tourna vers moi et je l'enlaçai de mes bras. Nos lèvres se trouvèrent aussitôt, attirées tels des aimants.

« Je suis fière de toi, » déclara-t-elle.

« Ah oui ? »

« Oui. Tu viens de rendre notre fils très heureux en acceptant son choix. »

« Bella, je l'aime, c'est mon fils. Et je suis assez mal placé pour tenter de l'obliger à vivre une vie qui ne le lui convient pas. Je veux qu'il soit aussi heureux que je le suis. »

« Que nous le sommes. »

« Et puis, il peut changer d'avis en vieillissant comme je l'ai fait moi-même. Et puis, qui sait, Rosalyce ou son frère choisiront peut-être de travailler avec nous. »

« Oui mais ils sont encore jeunes. »

« Et puis, je m'en fous. Qu'ils soient heureux et je le serai aussi. » (N/Savine : bien dit !)

Je me penchai pour déposer mes lèvres sur celles de Bella. Notre baiser s'enflamma rapidement nous laissant haletant lorsque la porte se rouvrit une seconde fois. Une petite tornade brune s'engouffra dans la pièce.

« Tante Alice me charge de vous dire qu'il serait temps de partir et que vous avez intérêt à avoir suivi ses instructions. »

« Alice est ici ? » demandai-je surpris.

« Non. Elle vient de téléphoner. Elle dit que si elle ne vous surveille pas, vous allez encore arriver en retard. » (N/Savine : ptdr !)(N/Caro : Seigneur ! Jamais tranquille dans cette famille. xD)

La réflexion transmise par ma fille me fit soupirer. Ma sœur ne changerait jamais. Toujours là pour surveiller tout, régenter son entourage tel le despote qu'elle est. Je reportai mon attention sur ma fille qui, je devais malheureusement l'avouer, avait pris énormément de caractéristiques de sa marraine, en l'occurrence Alice. Elle était aussi survoltée et espiègle que ma sœur dans son enfance. Elles avaient en commun le goût du shoping et de la mode. (N/Savine : et ben ça promet !)

« On est prêt ma chérie, » répondit simplement Bella.

« Ok alors, je vous attends dans le hall avec Félix, » chantonna-t-elle en sautillant pour rejoindre son frère.

Je serrai une dernière fois Bella, l'embrassai affectueusement avant de nous diriger vers le hall, rejoindre nos enfants. Je ne pus retenir en sourire en les voyant tous les trois tirés à quatre épingles. Ils étaient à la fois très différents mais si semblables sur certains points. Mais surtout ils étaient très liés. Arrivés à leur hauteur pour enfiler nos manteaux, Anthony nous tendit une feuille de papier.

« Qu'est-ce que c'est ? » demandai-je en la prenant et l'ouvrit.

« C'est un télégramme qui est arrivé tout à l'heure pour vous. »

Je lis la missive tandis qu'un sourire naissait sur mes lèvres. Je le tendis ensuite à Bella afin qu'elle en prenne connaissance également. Je vis une petite rougeur apparaitre et ses yeux luire.

« C'est quoi, Maman ? » questionna notre petite curieuse.

« C'est un télégramme de papy Charlie. »

« Oh et que dit-il ? » insista son jumeau.

Mes chers enfants,

En ce grand jour, nous sommes de tout cœur avec vous.

Félicitation pour ces belles réussites.

Nous vous embrassons et espérons vous voir tous les cinq rapidement.

Charlie, Sue, Leah, Jacob, Seth, Sophia et les enfants.

Je savais que Bella regrettait de ne pas pouvoir voir son père et sa famille plus souvent et surtout qu'ils soient absents pour fêter avec nous ce jour. Moi-même, j'avais noué des liens avec « mes beaux-frères » et mon beau-père. Nous essayions d'y aller le plus souvent possible en fonction des études des enfants et de nos emplois. Malheureusement, la distance était là. Je serrai Bella contre moi avant de faire signe à tous pour que nous prenions enfin le chemin de l'hôtel.

oOoOoOoOo

La salle de réception du Fairmont Hôtel était très bien décorée selon les exigences de ma sœur qui avait tout supervisé. Rosalie et ma mère (y) avaient certainement contribué et je devais admettre que le résultat était époustouflant. Un buffet copieusement garni trônait sur l'un des côté de la salle et était très fréquenté par les invités. Une musique douce était diffusée en sourdine. Le champagne et autres vins circulaient parmi les convives. (N/Savine : je peux avoir une ch'tite coupette moi aussi ?)

Nous avions salué des dizaines de personnes, serré un nombre incalculable de main et échangé une quantité effrayante de banalités avec la quasi-totalité des invités. Si ça ne tenait qu'à moi, je me serais déjà éclipsé discrètement mais mon père ne nous le pardonnerait pas. De plus, c'était un grand jour pour ma Bella. Nous venions de quitter un couple d'amis à mes parents quand mon père attira l'attention de l'assemblée en tapant sur son verre avec un couvert.

« Mes amis, » commença-t-il en attendant le silence pour poursuivre.

« Mes amis. Je suis très heureux que vous ayez répondu présent à notre invitation à Esmée et moi-même. Nous tenions à vous réunir pour fêter ensembles certaines réussites. Pour commencer, levons notre verre au lancement de notre nouvelle molécule sur laquelle mes enfants ont travaillé ces dernières années. Ce nouveau traitement sera en vente dès lundi après de nombreuses années de recherches et d'expérimentations aux résultats impressionnants. Bravo mes enfants, » déclara-t-il en levant son verre vers nous.

Emmett et Alice se trouvaient à proximité de nous avec leur conjoint respectif. Nous imitâmes notre père, en lui criant des mercis sous les applaudissements de l'assemblée. En le regardant, je repensais à notre dispute des années auparavant qui avait entrainé mon engagement à l'armée. Et tout ça pourquoi ? Pour une question qui aujourd'hui me paraissait si futile. Mais jamais je ne regretterais ces deux ans loin de ma famille car sans eux, je n'aurais jamais rencontré mon ange.(N/Caro : nous non plus on ne regrette pas! mdr)

Je souris à Bella avant de reporter mon attention sur mon père qui attendait le calme avant de son discours.

« Mais nous sommes ici aussi pour fêter la parution d'un recueil d'histoires enfantines que ma belle-fille, Bella, la femme de mon fils Edward a écrit et qui sort également en librairie cette semaine. Malgré trois enfants, un travail au sein de notre société qui lui prend énormément de temps, un mari exigeant et possessif - ne ris pas Edward, tout le monde sera d'accord avec moi -(N/Savine : PTDR !) Bella a trouvé le temps d'écrire un livre pour enfants. Bravo ma chérie, nous sommes tous très fières de toi, » félicita-t-il ma femme qui revêtit instantanément une jolie couleur rouge.(N/Caro : exigent et possessif...Edward ? Nan...mdr)

J'attirai ma femme dans une étreinte étroite et déposai un baiser sur sa tempe. Je sentis la douce chaleur émaner de ses joues en feu caresser mon visage tandis qu'elle murmurait un merci. De toute part fusaient les messages de congratulations.

« Félicitation maman ! Félicitation Isie ! Félicitation marraine…. »

Ma Bella rayonnait dans mes bras. Elle avait horreur d'être le centre des attentions mais je savais aussi que par son message, mon père voulait qu'on la reconnaisse en tant qu'auteur et personne à part entière et plus simplement comme la femme d'Edward. (N/Savine : j'ai toujours dit qu'il était bien ce Carlisle *soupir*)

Le calme revint progressivement et je fus surpris de voir que mon père s'apprêtait à reprendre la parole. Il se racla la gorge attirant l'attention de l'assistance sous nos regards surpris. Il tendit la main vers ma mère qui la saisit et se plaça à ses côtés. Dans leur regard, transperçait tout l'amour qu'il ressentait l'un pour l'autre depuis plus de 45 ans.

« Une dernière chose avant de vous libérezde ce côté protocolaire de cette soirée. J'ai décidé, en accord avec ma merveilleuse épouse, ici présente de me retirer des affaires… »

Un silence s'installa avant qu'un murmure de surprise se fasse entendre.

« ….de me retirer des affaires et d'en confier la gestion totale à mes enfants et leurs conjoints respectifs. Notre société d'origine familiale puisque transmise de père en fils l'est maintenant à part entière. J'ai la chance, l'énorme chance d'y voir travailler, main dans la main, mes trois enfants. Admirablement secondé par leurs femmes et mari. »

Alice et Emmett me regardaient aussi étonné que moi. Nous ne nous attendions pas du tout à ce genre de situation. Mon père n'ayant jamais émis l'hypothèse de se retirer actuellement. Cela cachait-il un souci de santé ou autre. Nous étions concentrés sur lui, attendant qu'il poursuive ses explications.

« Je pense qu'il est temps pour moi de profiter le la vie et de mon épouse, Esmée. (N/Savine : héhé, coquin le papa Cullen, lol) Nous envisageons de voyager. Le monde nous appelle. Je me suis consacré à ma société toute ma vie et il est plus que temps que je me consacre à toi ma chérie et ma famille. Donc mes enfants, je vous transmets les rênes de la Cullen Corps. Je ne doute pas que vous la fassiez prospérer encore plus qu'à ce jour. Je lève mon verre à mes enfants Emmett, Edward et Alice mais également à mes beaux-enfants Rosalie, Bella et Jasper. Je suis fier, non, nous sommes fiers de vous avoir comme enfants et nous tenions aussi à vous remercier pour les huit merveilleux petits enfants que vous nous avez donnés. » Acheva-t-il en nous portant un toast, les yeux brillants tenant fermement ma mère dans ses bras. (N/Savine : *frappe dans ses mains* bravo !)(N/Caro : c'est ti pas beau tout ça...)

Nous le rejoignîmes rapidement dans un brouhaha caractéristique des Cullen. Nous voulions comprendre, savoir mais nos parents stoppèrent le flux de nos paroles. Nous rassurant et déclarant à nouveau qu'ils étaient fiers de nous et qu'il était temps que nous volions de nos propres ailes. S'en suivit un échange général de câlins et d'embrassades avant que chacun ne s'éloigne afin de prendre part à la soirée.

Je venais de terminer une danse langoureuse avec mon adorable épouse et je revenais vers elle, tenant deux coupes de champagne dans les mains. Elle arborait un léger sourire tout en observant la salle. Elle se tenait dans un coin de la grande pièce d'où elle pouvait voir tous les invités.

« Tu sembles bien songeuse mon ange ? »

« J'observe notre famille. »

« Hum…intéressant ? »

« Regarde Anthony discuter avec ton frère et Jasper. A sa façon d'agir pour intégrer son petit frère à la conversation. Il est si protecteur avec les jumeaux. »

« Oui tu as raison mais fais attention. Félix est un adolescent et veut qu'on le considère comme un grand. »

« Oh Edward, il n'a que quinze ans, c'est encore mon bébé. »

« Ok, je ne lui répèterais pas, » plaisantai-je.

« Et regarde par là. Rosalyce se trémoussant sur la piste avec ses cousines. » Je tournai la tête pour apercevoir ma princesse bouger en rythme avec Claire la fille d'Emmett et Kelly celle d'Alice. Elles étaient très complices toutes les trois puisqu'elles avaient presque le même âge. (N/Savine : et ben bon courage pour la suite… lol)

« Elle est belle notre fille, » ne pus-je m'empêcher d'ajouter, rêveur. J'avoue que je craque littéralement face à ma fille. Comme tout père qui se respecte. (N/Caro : Ah c'est papa et leurs filles *soupir*)

« Bien sûr mon amour, » me taquina-t-elle.

« Tout comme sa maman, » susurrai-je à son oreille la faisant rougir.

Nous continuâmes à regarder les uns et les autres, parler, danser lorsque nous vîmes Anthony s'éclipser discrètement sur la terrasse, sa main tenant celle d'une jeune fille blonde que je reconnus immédiatement comme étant Axelle, la fille de Jane. Mon ancienne petite amie était devenue une amie de la famille au fil des années et il semblerait que des liens se formaient autour de nos enfants. Cette idée me fit sourire.

« Tonton Edward ? » m'interpella une petite voix en tirant sur ma veste. Je me penchai et pris dans mes bras un petit bonhomme, haut de trois pommes.

« Oui Mark ? »

« Je trouve plus maman ? » pleurnicha-t-il en mettant son pouce en bouche. Il était le plus jeune fils d'Emmett et Rosalie.

« Maintenant que tu es plus haut, cherche après, » lui dis-je en le soulevant face à la porte fenêtre où j'avais aperçu sa mère quelques minutes avant.

« Oui, je la vois. Oh oh… »

« Quoi ? » demandai-je en le reposant à terre.

« Elle n'a pas l'air d'être contente sur Royce et Carl, respectivement les fils d'Emmett et Alice.

Pas étonnant, lorsqu'ils étaient ensembles, ils accumulaient les catastrophes. Je souris en voyant Rose s'agiter face à ces deux garnement de 16 et 14 ans. Mark me lâcha la main et s'élança sans plus attendre vers sa maman. Malgré les années, Rosalie était restée la superbe blonde que j'avais un soir rencontrée. Si elle n'avait pas été éblouie par mon frère ce jour-là, j'aurais certainement fini la soirée avec elle. Je souris à cette idée. Mais aucun regret ne traversa mon esprit. Je reportai une fois de plus mon attention sur Bella, ma femme, ma meilleure amie, mon amante et ma collègue. Que de chemin parcourut ensemble. Bella soupira dans mes bras ;

« Tu sembles lasse, mon ange. »

« Oui un peu. Penses-tu que nous puissions nous éclipser discrètement, » murmura-t-elle à mon oreille. (N/Savine : tu penses à quelque chose Bella ? héhé)

« Les enfants rentrent tous chez mes parents ce soir. Donc oui, nous sommes libres de partir. Je pense que nous avons rempli notre part de présence. »

« Alors, on y va ? »

Je lui pris le verre qu'elle tenait toujours entre ses doigts et le posai sur le plateau d'un serveur passant à côté de nous. Je lui saisis la main, fit un signe discret à ma sœur lui signalant que nous quittions la salle. Celle-ci acquiesça en souriant avant de reprendre sa discussion avec son interlocutrice. Arrivé au vestiaire, nous réclamâmes nos manteaux.

« Peux-tu m'attendre deux minutes ici, j'aimerais demander un truc à la réception avant de reprendre la route, » lui dis-je en prenant sa main et déposant un baiser sur ses phalanges.

« Bien sur. »

Je disparus quelques instants avant de revenir vers elle, tenant à la main notre Sésame et l'entraînant vers les ascenseurs.

« Edward ! Où m'emmènes-tu ? » Demanda-t-elle.

« Hum….J'ai toujours eu envie de voir une suite ici. C'est l'occasion de les tester. » (N/Savine : petit coquinou va !)(N/Caro : Ô yeah j'adore l'idée ! lol)

« Oh ! » s'exclama-t-elle.

« Tu es d'accord ? »

« J'adore tes idées, mon chéri, » répliqua-t-elle en prenant fermement mon bras pour entrer dans l'ascenseur.

Un couple entra en même temps que nous. Je leur demandai leur étage, j'appuyai sur les boutons. La jeune dame me regarda avidement et je sentis immédiatement Bella se tendre à mes côtés. Elle se rapprocha, glissa ses bras autour de ma taille en signe de possession et jeta un regard peu amène à l'importune. Je gloussai face à l'attitude de mon ange ce qui me valu un coup de coude. Nous sortîmes dès que les portes s'ouvrirent au cinquième étage. Le chemin jusqu'à notre suite fut court mais entrecoupé de baisers fiévreux. Nous ressemblions à de jeunes ados, aux hormones en ébullition. A peine la porte franchie, je la plaquai contre celle-ci, l'embrassant sauvagement. Alors que ma langue redécouvrait sa bouche, les images d'une autre porte, d'un autre lieu, d'une autre époque envahirent mon esprit. Je me revis, soldat, l'épaule douloureuse que Bella venait de soigner, l'embrassant de la même manière que ce soir. Je me souvins aussi de l'avoir soulevé du sol et déposé sur une petite commode. Sans réfléchir plus, je relevai sa robe, la pris dans mes bras et d'un geste ample, j'envoyai valser la décoration déposée sur le meuble à côté de la porte. Je posai Bella dessus avant de m'écarter pour l'observer.

« Pourquoi me regardes-tu ainsi ? »

« Tu n'as pas changé. Tu es toujours aussi belle, tentante et désirable qu'il y a dix-sept ans. »

Je vis Bella rougir à mes compliments et baisser les yeux.

« Non ! Regarde-moi. Ce jour-là est gravé à tout jamais dans ma mémoire. Et je ne regrette qu'une seule chose. C'est d'être parti sans savoir comment et où te retrouver. Tu as hanté mes nuits durant des mois et je ne remercierai jamais assez Emmett d'être tombé amoureux de ta colocataire. »(N/Caro : Rho c'est trop beau...)

Je l'embrassai sans lui laisser le temps de me répondre.

« Et en entrant dans cette chambre, contre cette porte, je me suis souvenu de notre première fois. »

« Oh, je comprends pourquoi nous allons devoir rembourser cette figurine, » plaisanta-t-elle en regardant les débris sur le sol.

« Et j'ai l'intension de te prendre ici, maintenant sur cette commode. »

« Edward ! Nous n'avons plus vingt ans ! » Protesta-t-elle. (N/Savine : quand on aime on a toujours 20 ans. Ptdr !)

« Mais pas beaucoup plus, » rétorquai-je en passant mes mains dans son dos et faisant glisser la fermeture éclair de sa robe. J'attrapai le bord de sa robe et la passai lentement au-dessus de sa tête dévoilant un ensemble de sous vêtement gris perle en dentelle mettant en valeur son appétissante poitrine. Je m'écartai légèrement d'elle pour l'observer. Mes mains partirent immédiatement à la rencontre de son corps tandis que ma bouche dévora sa peau de baiser. Bella rejeta la tête en arrière gémissant à mon contact. Je retirai ma veste que j'envoyai valser au loin. Je sentis ses doigts se battent avec les boutons de ma chemise. Je ris légèrement avant de l'aider. Celle-ci rejoignit rapidement le sol. Reposant mes mains sur ma femme, je repris mes baisers de sa mâchoire à son cou. L'une de mes mains descendit vers la partie chaude de son corps que je découvris humide également. J'écartai le slip en dentelle, passant mon index sur son sexe déjà bien imbibé. Je glissai le majeur en elle.

« Hum mais c'est que tu es déjà bien prête pour moi mon ange, » susurrai-je à son oreille.

Prise par ses sensations, Bella ne put que gémir pour me répondre. Elle poussa en avant son bassin cherchant à approfondir mes intrusions en elle. J'ajoutai un second doigt et je la sentis très proche. Je retirai ma main et dézippai mon pantalon qui tomba à mes pieds avec mon boxer et je m'enfonçai en elle profondément dans un grognement. Je saisis ses hanches afin de l'approcher encore et de donner un rythme soutenu à mes coups de reins.

« Oh oui…Edward…. Oui,…. plus fort… »

Je ne résistai pas à ses suppliques. De toute façon, je n'ai jamais pu résister tout court à Bella. J'intensifiai le mouvement et je sentis ses parois se resserrer sur mon sexe. Ses gémissements inondèrent la chambre. Bella explosa en criant mon nom. Deux va et vient de plus et je me libérai en elle dans un grognement guttural. Je la serrai contre moi, ma tête reposant sur son épaule, haletant. Nous étions en sueur mais nous n'y prêtâmes pas attention. Lorsque nos respirations se calmèrent, je me redressai, me retirai. J'ôtai mes chaussures et laissai glisser mon pantalon et boxer au sol, les abandonnant près de la porte. Je la pris dans mes bras telle une jeune mariée. Ce geste me rappela immédiatement notre première fois et je souris, heureux.

« Qui a-t-il ? » Demanda-t-elle en posant sa tête contre moi.

« Rien. Je suis heureux. »

« Oh ! Moi aussi je suis heureuse. Je le suis depuis de nombreuses années, » ajouta-t-elle lorsque je la déposai sur le lit. J'ouvris les draps afin qu'elle se glisse entre. Bella retira en vitesse son soutien-gorge et se coucha en se couvrant jusqu'au cou. Je retirai les chaussettes, seuls vêtements encore en place et je la rejoignis, l'enveloppant de mes bras.

Nous nous fîmes face. Bella caressa mes cheveux, descendit le doigt le long de ma tempe, de ma joue et finit par dessiner mes lèvres. Sans réfléchir, je lui mordis le bout du doigt délicatement.

« Hey, je suis pas comestible, » s'écria-t-elle amusée.

« Permet-moi d'en douter car tu es pour moi un pur délice. »

« Hum…gourmand Monsieur Cullen ? »

« Non ! Gourmet plutôt. Et toi une friandise bien trop tentante. »

Malgré les années, mes mots la firent rougir et Dieu, que j'aimais ça. Je posai mes lèvres sur sa bouche et l'embrassai à perdre haleine. Lorsque je mis fin à ce baiser, je la serrai dans mes bras, sa tête reposant sur mon torse.

« Tu as eu une excellente idée, mon amour, » murmura-t-elle d'une voix ensommeillée.

« Comme toujours ma belle. Comme toujours. »

« Prétentieux, » répondis-t-elle faiblement.

« Je t'aime mon ange, » répliquai-je simplement embrassant son front.

« Moi aussi, je t'aime, » murmura-t-elle dans un bâillement.

« Dors. »

« Hum… »

Je sentis Bella se détendre, sa respiration se ralentir, signe qu'elle s'endormait. Je la regardai et une fois de plus, mon esprit vagabondant au loin. J'ai rencontré un jour un ange brun aux yeux chocolat. Jamais je ne remercierai jamais assez le destin de l'avoir mise sur ma route. Mon ange m'a sauvé de l'enfer. Depuis, mon ange m'a ouvert les portes du paradis.

FIN

(N/Savine : Quelle belle fin mon Eli ! c'est beau. Merci beaucoup de m'avoir fait partager cette histoire plus que belle. Tu es une auteur merveilleuse. Bizzz et à bientôt pour de nouvelles aventures, enfin je l'espère )

(N/Caro : OMG ! C'est trop beau. Quel bel épilogue, quel joie d'en savoir un peu plus. C'est ti pas beau l'amour, le vrai. Merci Eli pour cette merveilleuse histoire.)


Un tout grand merci à vous tous qui avez suivis mon histoire. Sans vous, elle n'aurait jamais été ce qu'elle est devenue.

Projets:

D'abord, j'ai participé au concours du forum  avec "Mes meilleurs amis" mon premier Jella. Venez me donner votre avis .

Dans les semaines à venir, je vais poursuivre deux OS. Le premier est "Je n'oublierai jamais " qui a été écrit en même temps que l'OS d'un ange en enfer à l'origine de cette fic. Le second est "Et elle m'emmena vers les profondeur..." Ces deux suites seront très courtes (de 3 à 5 chapitres maximum)

En parallèle, je continuerai mes traductions.

Ensuite, j'envisage de commencer une nouvelle fiction mais pour cela, il va certainement falloir attendre deux voir trois mois.

J'espère vous revoir sur mes autres écrits.

A bientôt

Eli



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