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jeudi 15 juillet 2010

Un ange en enfer: Chapitre 13



 

 

POV Bella

La dernière fois que je me trouvai dans un avion en partance pour Chicago, je fuyais mon petit ami qui venait de me proposer de vivre avec lui. Sa proposition m'avait tellement pris au dépourvu que sur un coup de tête, j'avais, mon fils sous le bras, sauté dans le premier vol pour rejoindre ma meilleure amie. (N/Anghju : good idea !)

Aujourd'hui, j'effectuai le même trajet mais dans le but d'aller passer une semaine avec… le père de mon fils. Car, qu'était réellement Edward pour moi hormis le fait d'être le géniteur, sexy, adorable, attachant certes mais totalement inconnu malgré tout. C'était bel et bien la raison de mon voyage, n'est-ce pas ? Apprendre à connaître cet homme.

Qu'étions-nous l'un pour l'autre après sa venue à Seattle la semaine dernière ? Mon ami, mon petit ami ? Je n'étais plus très sûre de rien et surtout, je ne savais pas comment je devais réagir face à lui lorsque je débarquerai. (N/Anghju : cède-moi ta place, j'ai bien une idée…)

Nous avions repris nos conversations téléphoniques ou via la webcam. J'adorais ces moments où nous parlions, rions ensemble, Anthony à mes côtés. Je connaissais maintenant des tas de choses sur lui, tout comme il m'avait découverte aussi. Je lui avais confié quelques secrets et souvenirs d'enfance tandis que lui m'avait parlé de sa famille qui s'impatientait de nous revoir.

Rosalie, installé sur le siège côté hublot, m'observait du coin de l'œil depuis quelques minutes. Anthony dormait sur ses genoux. Je soupirai avant de pivoter vers elle.

« Vas-y, dis ce que tu veux me dire depuis quelques minutes, » l'invitai-je.

« Oh, mais je n'ai rien à dire. »

« Ouais c'est ça. Tu m'observes, un léger sourire sur les lèvres. Vas-y je t'écoute. »

« Isie… Je te regarde car depuis que je te connais, j'ai très rarement vu un sourire aussi sincère sur ton visage. Tu es dans la lune depuis notre départ. Alors je me demandais vers où allaient tes pensées. »

« Oh je ne pense à rien de précis, » répondis-je un peu trop vite pour que ce soit sincère.

« Bien sûr. Et c'est en ne pensant à rien que tes joues se tintent de rouge de temps en temps. »

« Mais… je ne rougis pas, » tentai-je de me défendre lamentablement.

« Et ton rien n'aurait pas les cheveux cuivrés en bataille et ne serait pas accessoirement le père de ce petit ange ? » (N/Anghju : *sifflote*)

« Non, je… je pensais à… je me demandais… Je … Oh tu m'énerves ! »

Rosalie éclata de rire face à mon discours très décousu. Je m'enfonçai dans mon siège, détournant mon attention.

« Râle pas Isie. Tu es si facile à déchiffrer. Tu ressembles à une ado qui se rend à son premier rendez-vous. »

« Tu exagères, Rose. Je stresse un peu à l'idée de ces vacances. Et si … »

« Et si quoi ? »

« Je suis en route vers Chicago afin de passer du temps avec le père de mon fils que je ne connais pas. »

« Si j'ai bien suivi, c'est le but, non ? »

« Oui, c'est pour qu'on apprenne à se connaître. Et après ? Nous habitons à deux extrémités du pays. Nous avons chacun une vie.»

« Isie. Edward ne te demande rien pour l'instant. Il veut te connaître, vraiment. Je le connais bien maintenant. Il tient vraiment à toi. Mais il avancera à ton rythme. De quoi as-tu peur ? »

« Je ne sais pas. Je ne suis pas très douée pour les relations à long terme. Alors à longue distance, je ne pense pas que ce soit mieux. »

« Tu penses trop. Laisse toi vivre un peu. Profite de cette semaine pour le découvrir et savoir ce que tu veux. Ensuite, il sera toujours temps d'envisager l'avenir ici ou à Seattle. D'accord ? »

« Oui, tu dois avoir raison. »

« J'ai toujours raison, Isie. Edward mérite vraiment que tu le connaisses lui et… pas découvrir les différentes pièces de la maison, » me taquina-t-elle.

« Aucun risque. Edward à promis que nous n'aurions pas de sexe cette semaine. Juste lui et moi pour voir si on s'apprécie tant que ça quand on ne s'envoie pas en l'air. »

« T'es sérieuse là ? » (N/Anghju : 'suis sceptique !)

« Oui, évidemment. Pourquoi ?»

« Et bien je me réjouis de voir combien de temps vous aller tenir. Vous êtes totalement incapables d'être dans la même pièce sans vous jeter l'un sur l'autre. »

« Tu exagères, Rose. Tu vas voir. »

« Je n'attends que ça. De voir ! Oh quand Emmett va savoir ça, » ricana-t-elle.

« Ne dis rien à Emmett. Sinon, il va nous charrier tout le temps. » (N/Anghju : Euh c'est fort probable !)

« Ok mais ça aurait pu être amusant. Une semaine ? Bon courage, ma vieille. » Rosalie repartit dans son fou rire. Nous étions des personnes civilisées et adultes. Tenir une semaine n'était quand même pas un si grand défi.

L'avion venait enfin de toucher le tarmac. Après les contrôles habituels et la récupération de nos sacs, nous nous dirigeâmes vers la sortie poussant devant moi le chariot. Anthony fièrement installé sur le caddie au dessus des sacs, faisait de grands gestes à la vue d'Emmett et d'Edward qui nous attendaient.

Quand je l'aperçus, le sourire en coin que j'affectionnais tant sur ses lèvres, je fondis sur place. Mes doutes s'envolèrent, étant certaine à ce moment-là que la seule chose que je désirais était de le connaître vraiment. Je voulais tout savoir de lui et surtout dépasser notre attirance physique pour voir si nous avions un avenir ensemble.

En m'approchant de lui, mon cœur s'emballa et ma respiration devint plus difficile. Son sourire s'agrandit à notre arrivée près de lui. Rose se jeta dans les bras de son fiancé, l'embrassant fougueusement. Edward s'approcha de nous. Il prit son fils dans ses bras, lui fit un câlin avant de se rapprocher et de déposer un baiser sur ma joue. Ce simple contact m'électrisa et je me mis à regretter qu'il ne cherche pas à avoir un contact plus prononcé avec moi.

Dès que Rose et Emmett se décollèrent, nous sortîmes de l'aéroport pour monter dans la Volvo. Je m'installai à l'arrière aux côtés de Rose, et plaçai Anthony entre nous deux. Je restai silencieuse durant le trajet, écoutant le bavardage incessant de mon amie et de son fiancé. Je sentais régulièrement le regard d'Edward sur moi dans le rétroviseur. Au travers de mes cils, j'osai timidement jeter un regard furtif. Lorsque son véhicule se gara devant la villa, nos yeux s'accrochèrent enfin. Un sourire radieux se dessina sur ses lèvres et je ne pus que lui rendre en rougissant.

J'étais à la fois heureuse et mal à l'aise. J'avais peur que cette semaine se révèle catastrophique et surtout qu'il ne se rende compte en me côtoyant quotidiennement de la fille banale, fade et insipide que j'étais.

« Et alors, vous allez rester toute la journée dans cette voiture, » nous cria Alice en descendant le perron. Son intervention nous sortit de notre contemplation et c'est rouge comme une tomate que je m'extirpai du véhicule avec mon fils.

« Bonjour, Alice, » lui répondit Edward en sortant à son tour et la prenant dans ses bras pour l'embrasser. Il la relâcha pour rejoindre Emmett qui vidait le coffre de la Volvo. Alice s'approcha de nous, me salua et tendit les bras vers Anthony qui se jeta sur elle en souriant.

Esmée accourut à son tour, suivit de son époux pour nous souhaiter la bienvenue. Elle se désintéressa rapidement de nous pour reporter son attention sur son petit fils. Elle ne pouvait cacher son plaisir de le revoir. Je l'entendis lui proposer un goûter avant de les voir tous disparaitre progressivement à l'intérieur de la maison.

Me retrouvant seule avec Edward, je soufflai un bon coup avant de m'approcher de lui afin de l'aider à porter nos bagages. J'empoignai les poignées mais il ne l'entendait pas ainsi et me repris les sacs hors des mains.

« Je m'en occupe. »

« Edward, je peux porter un sac, » rouspétai-je en lâchant prise.

« Non, Tu es notre invitée. Je porte les sacs, » insista-t-il en m'offrant son sourire en coin qui me faisait fondre.

« Ok, » me résignai-je en levant les mains en signe de reddition.

Nous entrâmes ensemble dans la maison. Arrivée dans le hall, je m'arrêtai ne sachant pas trop vers où me diriger. J'entendais le rire de mon fils et d'Alice provenant de la cuisine, ce qui me fit sourire.

« Je vais monter tes bagages dans ta chambre, » m'informa-t-il en commençant à monter les escaliers. « Tu m'accompagnes ? Ma mère a préparé une chambre pour Anthony. »

« Oh, elle n'aurait pas du se donner tout ce travail. » Edward qui venait d'arriver à l'étage, se stoppa et me fit face.

« Bella ! Ma mère est tellement heureuse d'avoir un petit fils que rien n'est trop pour lui. »

« C'est gentil mais je… je ne veux pas que vous… »

« Que quoi ? » Edward avait posé les sacs devant une porte et s'était posté devant moi, son regard ancré dans les miens.

« Je ne suis pas habituée… qu'on fasse tout cela pour moi ou Anthony. Et ça me met mal à l'aise. »

« Bella ! Il va falloir que tu t'y habitues car je doute que ma famille change leurs habitudes. Essaye de les comprendre. Ils ont appris récemment qu'ils avaient un petit fils et ils veulent, je pense, rattraper le temps perdu. » Edward venait de poser ses mains sur mes épaules. Ce simple geste déclencha une fois de plus des petites décharges électriques. Un frisson parcourut mon échine. Mon corps réagit immédiatement. Il retira rapidement ses mains provocant un manque instantané tout en affichant un air confus que je ne compris pas. Il semblait si distant depuis notre descente d'avion. J'avais juste eu droit à un bisou sur la joue. Peut-être regrettait-il sa proposition ? Peut-être avait-il changé d'avis ? Toute une série de questions trottait dans ma tête.

« Viens la voir, » dit-il en ouvrant la porte adjacente à celle de ma chambre. Je découvris une chambre d'enfant au papier peint dans les tons de beige. Des fresques représentant les personnages de Walt Disney ornaient les murs. La chambre regorgeait de jouets divers ainsi qu'un tas de peluches. Je pénétrais afin de mieux l'observer quand mon regard se posa sur un petit cheval à bascule en bois sculpté que je caressai du bout des doigts.

« Il est dans la famille depuis la naissance d'Emmett et nous l'avons utilisé tous les trois. C'est mon grand-père maternel qui l'a fabriqué lui-même. Ma mère tenait à ce qu'il l'ait. Une sorte de tradition. »

Cette attention me toucha particulièrement, signe que mon fils avait vraiment une famille qui l'aimait. Des larmes s'accumulaient au coin de mes yeux sous l'émotion. Tellement concentrée sur le cheval, je n'avais pas remarqué qu'Edward s'était rapproché de moi. Il n'était plus qu'à quelques centimètres de moi.

POV Edward

Bella se concentrait sur le cheval à bascule qui avait fait nos joies d'enfant à tous les trois. Je vis des larmes scintiller au coin de ses yeux et je ne pus résister plus longtemps au besoin de m'approcher d'elle et de la prendre dans mes bras. Elle redressa la tête, un petit air triste sur le visage que je ne compris pas. Je passai alors mes bras autour de sa taille et l'attirai à moi dans une étreinte que j'attendais depuis son arrivée.

Mon regard ancré dans celui de ma belle, je fronçai les sourcils face à son air triste. Peut-être regrettait-elle d'être venue ? Peut-être ne voulait-elle plus de cette semaine pour nous connaître ? Ou alors, Ian était revenu dans sa vie et elle ne savait pas comment me le dire ? Toutes ces questions trottaient dans ma tête en vitesse avant que je ne me décide à parler.

« Qu'as-tu Bella ? » Demandai-je en caressant sa joue de la main droite. Je la vis fermer les yeux et pencher légèrement sa tête afin d'intensifier notre contact.

« Rien. Ne te tracasse pas. »

« Bien sûr que je m'inquiète. Tu regrettes d'être ici ? » Questionnai-je en priant intérieurement pour qu'elle n'acquiesce pas.

« Non, bien sûr que non. Mais… ,» répondit-elle.

« Alors, dis-moi Bella. »

« Je pensais que… que c'était toi qui regrettait. »

« Pardon ? Mais pourquoi ? » Répliquai-je incrédule face à sa réponse.

« Tu… tu es si distant depuis que nous sommes arrivés. »

« Hum. Toi aussi. »

« Je ne savais pas trop comment réagir en arrivant, ni ce que tu voulais. Tu ne m'as même pas embrassé, » ajouta-t-elle en rougissant et baissant la tête pour admirer ses pieds. Un petit sourire naquit sur mes lèvres. Nous étions deux idiots.

« Depuis que je t'ai vue, j'ai envie de te prendre dans mes bras, » répondis-je en l'attirant contre mon moi.

« Et ? » Répliqua-t-elle d'un air espiègle.

« J'ai envie de faire ceci, » répondis-je en déposant un chapelet de baiser de sa joue vers son lobe d'oreille et descendant ensuite vers son cou.

« Hum, intéressant. » (N/Anghju : moui !)

« Puis j'ai surtout eu envie de faire ceci. » Sans plus attendre, mes lèvres se posèrent sur les siennes, bataillant les unes contre les autres. Je glissai ma langue le long de sa lèvre inférieure, quémandant l'accès qu'elle m'octroya avec empressement. Raffermissant ma prise autour de sa taille, je la collai encore plus contre moi, tandis qu'elle caressait ma tignasse de ses douces mains.

Nous gémirent doucement tous les deux avant de mettre fin à ce baiser, haletant. Je devais m'éloigner d'elle mais mon corps ne réagissait plus aux commandes de mon esprit. Mes mains caressaient son corps au travers de ses vêtements et descendaient dangereusement vers l'ourlet de son chemisier.

« Nous avons eu les mêmes envies alors. » Bella retira ses mains de mes cheveux et les glissa le long de mon torse me provoquant des frissons. Ses doigts laissaient des traînées de feu partout où ils passaient. J'avais envie de plus. Mon corps reprit une fois de plus le contrôle et mes mains s'insinuèrent sous sa blouse, remontant sur ses flancs. Je rencontrai rapidement l'arrondi de ses seins qui m'appelaient pour être cajolés. Ma virilité, assez calme jusqu'à présent réclamait un peu d'attention. Me souvenant de ma promesse, je soufflai un bon coup pour me donner la force nécessaire et repoussai Bella doucement.

« Bella, » gémis-je en posant mon front contre le sien en tentant de reprendre le contrôle de moi. Ma respiration était saccadée et mon cœur palpitait douloureusement dans mon torse. « Il faut qu'on arrête sinon je ne pourrais plus m'arrêter. »

« hum, » murmura-t-elle en essayant de revenir plus près de moi et frottant son bassin contre le mien, déclenchant un feu dans mon bas ventre. Je devais fuir de cette chambre avant que mes bonnes résolutions ne fondent comme neige au soleil.

« Bella ! » Insistai-je la maintenant à bout de bras cette fois-ci.

« Ok, ça va, » râla-t-elle en croisant ses bras sur sa poitrine. Je souris face à son air de petite fille capricieuse.

« Bella, on a dit qu'on apprendrait à se connaître et on verrait où ça nous mène. J'ai toutes les peines du monde à me retenir alors aide moi. » (N/Anghju : Résiste Bella !)

« Ouais. Tu as raison. De toute façon, on nous attend en bas, » clôtura-t-elle en déposant en vitesse un baiser sur mes lèvres et se dirigeant vers la sortie. Je soupirai de frustration. Pour une fois que j'essayais d'être correcte avec une fille, elle allait presque me le reprocher. (N/Anghju : On va te plaindre Eddychou !)(N/Eli : Oui, il va avoir besoin d'être consolé !)

Bella entra dans sa chambre y poser ses sacs et en ressortit instantanément pour descendre les escaliers. Nous rejoignîmes les autres à la cuisine, tous attablés pour goûter avec Anthony.

« Vous vous êtes perdus, » lâcha Emmett avec une tonne de sous-entendus dans sa phrase.

« Non, Edward me montrait la chambre d'Anthony. Merci Esmée, elle est magnifique, » répondit Bella.

« De rien ma chérie. Ca m'a fait plaisir de lui préparer. »

« Tu vas voir mon petit loup ce que mamy à préparer pour toi, » chuchota-t-elle à notre fils en le prenant sur ses genoux. Nous discutâmes durant le goûter avant que Rosalie et Bella aient vidé leurs sacs et ranger leurs effets. Anthony resta avec moi et nous partîmes, Emmett et moi en balade dans le jardin. Evidemment, mon frère en profita pour me taquiner avec le temps extrêmement long que nous avons mis pour visiter la chambre de mon fils. Et c'est dans la bonne humeur que nous rentrâmes.

La suite de la journée s'était passée comme dans un rêve. Jouer avec mon fils était un enchantement. Tout le monde à commencer par mes parents était heureux. Ma sœur et mon beau-frère était venu nous rejoindre pour le souper et nous terminions la soirée au salon à discuter. Anthony s'était endormi dans mes bras sous le regard bienveillant de Bella. J'aurais aimé le mettre au lit mais ma mère avait été plus rapide que moi et avait accompagné Bella pour le coucher.

La soirée touchait à sa fin et nos invités montraient quelques signes de fatigue. Nous décidâmes qu'il était temps pour tous d'aller dormir quand ma sœur prit la parole.

« Bella, demain je t'emmène avec Rosalie faire du shoping, » décréta-t-elle.

« Oh oui, bonne idée, » accepta Rosalie qui vouait la même passion que ma sœur pour les boutiques. (N/Anghju : je peux venir ? =) )

« C'est gentil Alice mais je vais rester avec Anthony, » répondit-Bella.

« Ah non. C'est hors de question. Maman s'occupera de lui. »

« Mais je ne vais pas obliger Esmée à s'occuper de mon fils pendant que… »

« Tu n'obliges rien du tout. Maman se fait une joie de profiter de son petit-fils. N'est-ce pas maman ? »

« Bien sûr. C'est avec plaisir Bella, » acquiesça ma mère.

« Mais je … »

« Pas de mais Bella. Je veux pouvoir faire les boutiques avec toi et gâter mon neveu. »

« C'est pas nécessaire Alice. Nous n'avons… »

« Alice, laisse Bella tranquille » tentai-je de la défendre.

« Tais-toi, Edward. Demain on va faire du shoping et si tu veux tu peux même me filer ta carte. » (N/Anghju : Alice, quel grand esprit !)

« Rêve sœurette. Et puis, Bella est ici pour que je puisse passer du temps avec elle et mon fils. »

« Tu vas pas faire ton égoïste. Tu la verras le soir. La pauvre, elle ne va quand même pas devoir te supporter tous les jours. »

« Mais si elle veut rester avec moi, » insistai-je malgré le fait que je savais qu'Alice obtiendrait gain de cause.

« Mais non. On ira faire du shoping. Bella je viendrai te chercher avec Rose vers dix heures. Je te la ramènerai pour le repas du soir, promis. »

« Toute la journée ? » paniqua Bella.

« Oh c'est un minimum. Si on n'a pas fini, on y retournera le lendemain. » Rosalie se mit à rire face au regard apeuré que lui lançait son amie. Bella n'était décidément pas une fille comme les autres. Je me résignai à vivre le lendemain sans ma belle mais bien décidé que ce serait le seul et unique jour où je serai séparé d'elle.

« Ok mais une seule sortie, » précisa Bella.

« Mais… »

« Alice, j'accepte de t'accompagner demain mais c'est tout. Je ne suis pas trop fan du shopping, vois-tu. Et je ne veux pas que tu fasses des folies pour Anthony. »

« Bon, d'accord. » Ma sœur fit une petite moue mais Bella resta ferme sur sa décision. C'était bien la première fois qu'on tenait tête à ma sœur.

« Je vais rentrer, » déclarai-je en me levant pour souhaiter une bonne nuit à ma famille.

« Tu ne loges pas ici ? » Questionna ma mère, surprise.

« Non. Je… C'est préférable que je retourne le soir chez moi. »

« Mais ta chambre est prête. »

« Je sais maman. Mais je viendrai demain après la séance de torture d'Alice. »

« Hey, » s'offusqua ma sœur.

« Tu es sûr, mon chéri ? »

« Oui maman. »

« Aurais-tu peur de ne pas tenir, frangin ? » Me taquina Emmett. Je n'aurais jamais du tout lui dire. Je vis Bella virer au rouge.

« Bonsoir tout le monde, » dis-je embrassant tout le monde. Arrivé à Bella, je lui tendis la main qu'elle saisit aussitôt. L'aidant à se lever, je la tirai à ma suite. Nous sortîmes du salon et nous nous dirigeâmes vers le porche. J'avais envie d'un peu d'intimité avant de prendre congé d'elle. Arrivé aux pieds des escaliers, je l'attirai vers moi, passant mes bras autour d'elle.

« Tu vas me manquer jusqu'à demain, » avouai-je en humant son odeur afin de m'en imprégner.

« Toi aussi. »

« Ne te laisse pas faire avec ma sœur demain. C'est un vrai tyran quand il s'agit de boutiques. »

« Elle est mal tombée avec moi. J'ai horreur de ça. » Sa remarque me fit rire. Je la plaignais sincèrement connaissant Alice. Je rapprochai nos lèvres pour lui donner un baiser où je voulais lui faire comprendre tout l'importance qu'elle avait pour moi. Une fois de plus, c'est haletant que nous nous séparâmes.

« J'y vais. Bonne nuit, » murmurai-je au creux de son cou avant de l'embrassant derrière l'oreille.

« Tu es sûr que tu préfères rentrer chez toi ? » Chuchota-t-elle.

« Oui Bella. La distance entre nos chambres est beaucoup trop courte si je veux tenir ma promesse. »

« D'accord alors. Mais on se voit demain ? »

« Oui, je serai ici quand ma sœur te libèrera. Je vais en profiter pour passer un peu de temps avec Anthony comme j'ai pris congé toute la semaine. »

« Tu vas me manquer, » répéta-t-elle en posant son front sur mon torse. (N/Anghju : Oh mais… c'est tout ? *pleure* !)

« Je t'enverrai des texto durant la journée. » Je repris possession de ses lèvres pour un dernier baiser avant de grimper dans ma voiture et de regagner mon appartement. La voir disparaître progressivement dans le rétroviseur, serra mon cœur. Je venais à peine de la quitter et pourtant je ne voulais qu'une chose. Etre à nouveau auprès d'elle. Cette semaine allait être la plus frustrante de toute ma vie mais je tiendrai bon. Je voulais qu'elle comprenne bien que je la voulais toute entière, pour elle. Sa présence m'était devenue indispensable et imaginer une vie où elle ne serait pas présente, n'était même pas envisageable. (N/Anghju : Tu es pardonnée Eli !)(N/Eli : Ouf j'ai eu chaud !)

 

 

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