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dimanche 22 août 2010

Un ange en enfer: chapitre 14


Chapitre 14: Craque, craquera pas!

POV Bella

La nuit avait été relativement agitée. J'avais assisté au départ d'Edward pour son appartement la veille avec déception, je devais le reconnaitre. Tout en connaissant les termes de notre accord qui stipulaient pas de sexe durant cette semaine, (N: Caro : Y'en a qui sont malade !) j'avais été déçue qu'il s'éloigne autant de moi. (N/Savine : ben faut savoir ce que tu veux aussi !) Le savoir dans une chambre à quelques mètres aurait certainement mis à mal notre arrangement mais je devais reconnaitre que c'était la solution la plus simple. (N/Savine : mais oui bien sûr ! pff !)

Flashback

J'étais allongée sur le lit, le regard contemplant le plafond. J'étais absorbée dans mes pensées quand le bip caractéristique de la messagerie de mon GSM se fit entendre.

J'espère que tu es bien installée. E

Oui merci. Tu es bien rentré? B

J'envoyé rapidement la réponse. J'avais attendu ce message puisqu'il m'avait prévenu qu'il enverrait des textos.

Oui. Mais je ne suis plus si sûr que c'était une bonne idée. E

Pourquoi? B

Moi j'étais certaine que c'était une bonne idée pour respecter sa promesse mais une mauvaise pour faire diminuer la tension que nous avions ressenti cet après-midi.

Tu sais très bien pourquoi Bella. Nous avons tout fait dans le désordre depuis qu'on s'est rencontré. Je veux qu'on apprenne à se connaître. E

Oui mais on peut se connaître sans se priver. B

C'était vraiment moi qui disais ce genre de chose. Moi qui avais toutes les peines du monde à m'extérioriser. J'étais vraiment en train d'essayer de dire que cette abstinence me dérangeait.

Bella ! Arrête! J'essaye d'agir correctement pour une fois. E

Mais je ne trouve pas que tu aies été incorrect depuis qu'on se connaît. B

Comment lui faire comprendre ce que je ressentais. Et puis que ressentais-je réellement si ce n'est une très grande attirance pour lui, pour son corps, ô combien parfait. (N/Savine : *soupire*) Lui faire comprendre que j'adorais sa présence à mes côtés avec ou sans ses mains sur moi. Avec ses mains c'était évidemment encore mieux. (N/Anghju : Huhu ^^)(N/Caro : Ouais moi j'suis d'accord avec Bella)

Juste, te sauter dessus à chaque fois qu'on se voit. Avoir une envie irrésistible de te prendre dans mes bras. E

Et à chaque fois, j'étais plus que consentante. B

Plus que consentante. S'il ne l'avait pas fait, c'est moi qui lui aurais sauté dessus.

On va commencer à dire des bêtises et tenir sera encore plus difficile. Sept jours, c'est court Bella. (N/Caro : parle pour toi...menteur) Et je t'assure que si tu veux toujours de moi à la fin de cette semaine, je me rattraperai. E

Oui, de belles paroles. B

Je pense que je vais te laisser dormir pour que tu sois en forme pour ta sortie avec ma sœur. Sinon, je risque de ne pas respecter ma promesse. E

Ne me le rappelle pas. Ca va être une journée de torture. Bonne nuit. B

Courage. Bonne nuit, ma Bella. E

Je soupirai en déposant mon portable. L'idée du shoping était déjà pénible mais savoir que je ne verrai pas Edward de la journée, n'arrangeait rien. L'envie de sa présence ne faisait que croitre.

Fin Flashback

J'étais donc, accompagnée d'Alice et Rosalie, à cette fameuse sortie shopping. Je devais admettre que la sœur d'Edward valait largement Rose dans sa frénésie d'acheter. Elles m'avaient traînée pendant plus de cinq heures au travers de la ville. Me faisant entrer dans un nombre incalculable de boutiques en tout genre. Alice devait être une habituée de la plupart d'entre eux car nous avions été à chaque fois accueillies comme des stars et il avait été convenu que nos achats seraient livrés ce soir au plus tard à la villa. J'avais beau voulu rouspéter, refuser ou même critiquer certains achats, mes deux tortionnaires n'avaient rien voulu entendre. J'avais un peu modérer leurs ardeurs quand il s'agissait de m'offrir quelque chose mais lorsqu'elles avaient jeté leur dévolu sur un vêtement ou un jouet pour Anthony, impossible de les arrêter.

Je les avais donc suivies patiemment durant toute la journée. Mais là, je n'en pouvais plus. Alice avait déboulé dans ma chambre ce matin prétextant que je ne serai jamais prête à l'heure et que la journée était déjà assez courte puisque Edward avait exigé, m'informa-t-elle en grimaçant, que je devais être rentrée pour dix-huit heures au plus tard. J'avais à peine eu le temps d'embrasser mon fils confié aux bons soins d'Esmée avant qu'elles ne me poussent dans la voiture.

Mais maintenant, je déclarais forfait. (N/Caro : Tu m'étonnes -_-')

« Stop, les filles, » m'exclamai-je les faisant se retourner sur moi.

« Qu'y a-t-il, Bella? » Demanda Rosalie en levant les sourcils.

« Moi, je m'assieds à une terrasse et je vous attends. J'en peux plus. »

« Mais, Bella! Il reste encore quelques boutiques…., » commença Alice.

« Allez-y. Pas de problèmes mais moi je ne bouge pas d'ici. »

« Tu as raison, on devrait s'arrêter un peu pour prendre un rafraîchissement, » reconnut mon amie. Nous nous dirigeâmes vers une table à la terrasse d'une taverne où nous primes place. Le serveur vint prendre notre commande, trois vins blancs.

« Alors Bella, comment trouves-tu Chicago? » attaqua Alice.

« C'est très joli comme ville, » admis-je.

« Et mon frère? »

« Pardon? » m'écriai-je surprise tandis que Rosalie éclatait de rire.

« Bon oui! Comment ça va avec Edward? »

« C'est… Il est… Nous… « Mon hésitation fit redoubler les rire de Rosalie que je fusillai du regard.

« J'ai oublié de te dire qu'Alice était la pire curieuse que je connaisse, » révéla mon amie.

« C'est que je connais mon frangin et honnêtement je ne l'ai jamais vu comme maintenant. »

« Comment veux-tu dire? » Questionnai-je, curieuse à mon tour.

« Autant être franche, Bella. J'adore Edward mais ça façon de considérer la gente féminine n'était pas des plus flatteurs. Depuis son retour de l'armée, sa plus longue relation fut avec Jane et on ne peut pas dire que c'était l'amour fou. »

« Oui mais… »

« Honnêtement, il a toujours été un ainsi même avant son départ. Mais maintenant, il semble plus posé, plus calme et surtout tout ne semble plus tourner autour de sa petite personne. Il place sa priorité en son fils. Qui aurait pu imaginer, Edward Cullen prendre ses responsabilités il y a six mois d'ici. » (N/Caro : les gens changent en six mois, ils évoluent)

« Tu exagères Alice, » protesta Rosalie.

« Non, Rosalie, je connais mon frère. Tu l'as changé Bella. Et bien plus que tu ne l'imagines. »

« C'est sûr, » acquiesça Rosalie en recommençant à rire.

« Et que nous vaut cette hilarité? » s'enquit Alice.

« Oh oui, Bella l'a changé. Il a même décrété que cette semaine serait sans sexe. Tu imagines? Edward! Tenir une semaine? » (N/Caro : et moi donc...méchante Eli !)

« C'est pas vrai? Bella, il a vraiment dit ça? » Demanda Alice incrédule. (N/Savine : et oui il l'a vraiment dit ! J'en reviens pas moi-même ! *_*' )

« Oui, c'est bien ce qui a été décidé, » admis-je timidement.

« C'est impossible, » s'esclaffa la sœur d'Edward.

« Puisqu'on te le dit, » renchérit Rosalie qui riait toujours.

« Et vous devez tenir une semaine? Et toi Bella qu'en penses-tu? » Demanda Alice.

« J'avoue que sur le moment quand Edward en a parlé à lors de sa visite, je trouvais que c'était peut-être une bonne idée, » reconnus-je en soupirant. ( N/Caro : bah pas moi !)

« Et maintenant? »

« Je vais avoir énormément de mal à tenir mais Edward semble vraiment décidé. »

« C'est pour cela la réflexion d'Emmett, hier, lui disant qu'il avait peur de flancher. »

« Oui. »

« Edward va certainement avoir autant de difficultés que toi, Bella. Mais il est tellement têtu que s'il pense que c'est la meilleure chose à faire, il tiendra bon. »

« C'est bien ce que j'ai compris. »

« Sauf si… » Commença Alice en réfléchissant. (N/Savine : sauf si … ? allez Alice redonne nous espoir)

« Sauf si? » répliqua Rosalie, curieuse.

« Bella ! As-tu vraiment envie de résister à la chair? » Demanda Alice d'un air taquin.

« Pas vraiment mais je t'assure qu'il ne changera pas d'avis. » (N/Caro : Que tu dis ! Y'a toujours un moyen ! lol)

« Moi je suis certaine que si on s'y prend bien, on va le faire fléchir mon frangin. »

« Comment ça si on s'y prend bien? »

« On va mettre en place un plan pour faire craquer Edward Cullen, » déclara-t-elle en sautant sur son siège. (N/Savine : *Sautille*) Rosalie acquiesça aussitôt à l'idée. Je restais plus discrète car je ne voyais vraiment pas comment agir pour obliger Edward à changer d'avis.

« Tu nous fais confiance, Bella? »

« Oui, en théorie. »

« Parfait alors. Viens on t'emmène faire quelques achats qui vont être indispensables, » ajouta-t-elle en se levant d'un bond et en m'entraînant à sa suite. Mes deux amies m'entraînèrent dans plusieurs boutiques afin de choisir une tenue pour une sortie qu'Alice organiserait dans deux jours ainsi que divers articles de lingerie. Je rougis rien qu'à les prendre en mains et lorsque je me vis dans le miroir, je crus m'enflammer sur place tant la chaleur de mes joues dû au rougissement était important. Nos derniers achats dans le coffre de la voiture, Alice me rappela les consignes.

« Donc, tu n'oublies pas. Tu ne vas plus rien tenter durant deux jours Bella. Juste de petits bisous distraits, » répéta Alice.

« Pas de contact trop prolongé. Pas trop de moment en tête à tête, » renchérit Rosalie.

« Tu a une attitude suggestive mais pas trop. Juste pour le titiller mais tu ne le laisses pas trop t'approcher. »

« Tu te promènes en petite tenue si tu sais qu'il est dans les parages si nécessaire mais …. »

« Alice! Je te rappelle que je suis chez tes parents, » rétorquai-je horrifiée.

« Ils en ont vu d'autres, t'inquiète. Surtout tu ne perds pas de vue le plan. Deux jours et je t'assure qu'après la soirée de lundi, il sera à tes pieds et abandonnera ses promesses. » (N/Caro : Chic! Chic ! Chic !)

« Si vous le dites! »

« Fais-nous confiance et tout ira bien. Et on sera là si on doit te rappeler à l'ordre. Maintenant, première étape, » ordonna le petit diablotin.

J'avais accepté de suivre leur plan mais maintenant que je devais le mettre en pratique, mon courage fondait comme neige au soleil. Je n'avais jamais été très entreprenante et encore moins aguicheuse. J'inspirai profondément et saisis mon portable afin d'envoyer un SMS à Edward.

Nous sommes sur le chemin du retour. B

Enfin! Je désespérais. E

Je réfléchis quelques instants pour savoir comment amener la conversation où je voulais.

Tu es chez tes parents ? B

Oui je suis venu plus tôt pour aller me promener avec Anthony et Emmett. E

Génial. Il devait être content. B

Mon petit amour m'avait manqué durant la journée. J'étais vraiment heureuse que son père passe du temps avec lui. Mais je devais me reconcentrer.

Oui vraiment content. Et toi, le shopping? E

Impec, c'est lui qui amène le sujet. Bon maintenant courage Bella.

Très bien. Ta sœur est vraiment super. Je ramène des tonnes de trucs. B

Tu me montreras? E

Encore plus simple que je pensais !

Ce sera difficile. B

Pourquoi? E

La majorité, c'est de la lingerie. B(N/caro : Diabolique! xD)

J'étais confortablement installée sur le siège arrière attendant patiemment la réponse. Je croisai le regard encourageant d'Alice dans le rétroviseur quand le bip retentit.

Et elle est comment cette lingerie? E

Oh, très jolie en dentelles. Les ensembles sont coordonnés, de plusieurs couleurs dont un bleu nuit. Ta sœur m'a dit que c'était ta couleur préférée. B

A nouveau, la réponse d'Edward tarda à arriver. J'étais déçu de ne pas recevoir de nouveau message. Au lieu du bip habituel, c'est la sonnerie du GSM qui se retentit.

« Bella ! Tu ne peux pas m'écrire des trucs comme ça sachant que… que je ne pourrais pas en profiter avant la fin de la semaine, » rouspéta-t-il. Un sourire se dessina sur mon visage au son de sa voix. (N/Caro : Bingo !)

« Mais je n'ai rien dit, Edward. Je t'expliquais juste ce que j'avais acheté, » répliquai-je d'un air innocent.

« Et tu penses que mon esprit ne t'imagine pas dans ces tenues? » (N/Savine : c'est le but du jeu. Mdr !)

« Oh. Pourtant tu rates quelque chose. Il y a aussi un petit ensemble noir avec un mini shorty. Et aussi bien sur le soutien-gorge que sur le shorty, il y a un petit ruban violet se terminant par un petit nœud entre les seins. » J'entendais la respiration d'Edward devenir plus difficile au bout du fil. La simple description de cet ensemble me fit rougir.

« Bella, je … »

« Mais je me ferai un plaisir de faire un défilé privé pour toi dès que notre période d'abstinence sera terminée, » le coupai-je.

« Tu sais que tu es une canaille, » répondit-il d'une voix rauque qui déclencha des papillons dans mon bas ventre.

« Je te laisse, Edward. On va arriver. » Sans lui laisser l'occasion de répondre, je raccrochai, un sourire satisfait aux lèvres. Alice et Rosalie se retournèrent sur moi, contentes de la manière dont j'avais réussi à gérer la conversation.

Alice avait insisté pour que je me change avant de repartir vers la villa. Elle m'avait obligée à acheter une petite jupe courte en jeans arrivant à mi-cuisse et qui me donnait air de lycéenne. Elle m'avait choisi un dos nu très collant bleu pâle. Evidemment, je ne pouvais le porter avec un soutien-gorge. Il était exceptionnel que je me balade sans sous-vêtement mais même si j'étais légèrement mal à l'aise, le jeu en valait la chandelle. Et elle avait complété ma tenue en me faisant porter une paire d'escarpins avec un petit talon. Restait plus qu'à éviter de m'étaler de tout mon long devant Edward ou s'en était fini de l'effet escompté.

Nous arrivâmes devant la villa et Alice stationna sa voiture juste devant l'entrée. Nous vîmes rapidement apparaître Edward et je sentis mes bonnes résolutions fondre comme neige au soleil.

« N'oublie pas Isie. Distance, réserve et balancement du popotin, » me rappela Rosalie. (N/Caro : J'adore) (N/Savine ! MDR !)

« Ouais, j'ai compris la leçon, » répliquai-je agacée. Si elles croyaient que c'était facile pour moi.

Je sortis donc lentement, très lentement de la voiture. Posant d'abord mes pieds au sol, ne lui laissant voir que mes pieds. Et oui, car il regardait effectivement par-dessous la portière, certainement intrigué par ce type de chaussures très inhabituel chez moi. Je me redressai ensuite, laissant apparaître ma tête, mon cou, puis enfin mon buste hors du véhicule et je pouvais voir Edward suivre le cheminement de l'opération. Je crus même le voir déglutir lorsque son regard arriva au niveau du décolleté plutôt plongeant du top.

Une fois debout, je me dirigeai vers lui, le sourire aux lèvres. Je pouvais dire que ma nouvelle tenue lui plaisait. Arrivée à sa hauteur, Edward entoura ma taille de ses bras puissants et me rapprocha de lui.

« Bonjour, toi, » m'accueillit-il en déposant un chaste baiser sur mes lèvres.

« Bonjour, » répondis-je simplement.

« Ta journée s'est bien passée ? » Pendant qu'il me posait la question, son nez plongea dans ma chevelure et je le sentis me humer profondément. Sa bouche descendit le long de ma mâchoire et la chaleur de son souffle provoqua des fourmillements au niveau de mon ventre.

« Oui,… très bonne, » murmurai-je. Subitement, sa bouche se plaqua contre la mienne, sa langue quémandant rapidement l'accès que je ne pus, malgré mes bonnes résolutions, lui refuser. Le baiser devint de plus en plus passionné et sans le raclement de gorge de mon amie en passant près de nous, je doute que j'aurai été capable de revenir à notre plan. Je me dégageai donc, à regret je l'avoue, de lui et fis mine de suivre Rosalie.

« Où vas-tu ? » S'enquit-il surpris. (N/Caro : Ramasser des champignons ! )

« Je n'ai pas vu mon fils depuis ce matin, Edward. Il m'a manqué et je vais de ce pas l'embrasser, » expliquai-je sans oser le regarder. Je poursuivis donc mon entrée dans la villa, Edward sur mes talons. Je l'entendis soupirer mais il ne fit aucun commentaire. J'étais rarement loin de mon fils sauf quand je travaillais et cette journée, aussi agréable fut-elle, m'avait éloigné de lui trop longtemps.

Je profitai donc au maximum des quelques petites heures avec lui avant que le sommeil ne se fasse sentir. Je lui avais donné son bain avant qu'il ne prenne son repas qu'Esmée lui avait concocté. J'adorais ce moment d'intimité entre lui et moi et je confiais difficilement cette tâche à autrui, même à ma meilleure amie.

La journée avec son père avait dû être fatigante. Anthony, à peine son repas englouti, s'installa sur mes genoux. Tigrou dans ses bras, tétant son pouce, il s'endormit aux creux de mes bras pendant que nous prenions l'apéritif sur la terrasse. Lorsqu'Esmée nous informa que nous allions aussi passer à table, Edward me proposa de m'aider à le monter au lit. Il le prit dans ses bras et grimpa les escaliers. Nous l'installâmes, son doudou dans les bras, et déposâmes un baiser sur son front. Je m'apprêtai à quitter la chambre quand il m'en empêcha en agrippant mon poignet. Je pivotai vers lui et mon regard plongea instantanément dans le sien.

« Bella, attends, » chuchota-t-il.

« On passe à table, Edward. »

« Juste une minute. Me fuis-tu ? » Je soupirai car effectivement depuis mon retour, il devait se poser cette question. Je l'avais à peine salué en arrivant et je n'avais pas été près de lui durant le reste de la journée. Oubliant pour un instant les consignes de mes amies et les résolutions établies pour le faire craquer, je comblai les quelques pas qui me séparaient de lui. Passant mes bras autour de son cou je me collai à lui.

« Non, je ne fuis pas. » Sur ces mots, je montai sur la pointe des pieds et effleurai légèrement ses lèvres. Nos yeux se croisèrent et ne résistant plus, Edward reprit mes lèvres. Le baiser devint rapidement plus passionné et c'est haletant que nous mirent fin à ce doux moment.

« Bon, descendons, » proposa-t-il en prenant ma main. J'acquiesçai simplement.

« Ne reste plus si loin de moi, » murmura-t-il avant de m'emmener vers la salle à manger.

« D'accord. »

Nous rejoignîmes les autres pour finir la soirée dans la bonne humeur. Edward regagna son appartement comme le jour précédent, me laissant encore une fois frustrée. Même si je comprenais ces intentions et que je devrais au contraire être heureuse qu'il veuille me prouver que j'étais importante pour lui, je ne pouvais m'empêcher de regretter nos moments intimes. Mais je ne désespérais pas de le faire changer d'avis avant la fin de la semaine. Car après cette semaine, quand serions nous encore réunis ?

POV Edward

Si un jour, on m'avait dit que je voudrais tuer les membres de ma famille et principalement le microbe qui me servait de sœur, je ne l'aurais pas cru. (N/Caro : Bah en même temps si tu nous l'avais demandé.) Pourtant, c'était arrivé. Voilà trois jours que Bella, Ma Bella était arrivée et je n'avais passé que de rares minutes seule avec elle. Elle avait atterri vendredi dans l'après midi et depuis notre petit moment dans la chambre aménagée par ma mère pour notre fils, nous n'avions quasiment pas eu de temps pour nous.

Samedi, Alice et Rosalie avait accaparé Bella pour une sortie shopping qui je devais admettre, l'avait transformée. Elle était revenue portant une tenue qui la rendait encore plus magnifique que d'ordinaire. Et les quelques mots échangés avant son arrivée sur la lingerie que renfermaient ses sacs, ne m'aidaient absolument pas à rester stoïque face à elle. Je ne pus résister à l'envie de la serrer dans mes bras. Le reste de la soirée s'était bien passé mais je ne pus l'avoir près de moi tant elle était entourée par ma famille. J'avais mis cela sur le fait qu'ils ne l'avaient pas vue depuis longtemps et qu'eux aussi voulaient la connaître.

Dimanche, ne fut pas mieux. J'arrivai chez mes parents pour le déjeuner. Tous étaient déjà à la terrasse pour l'apéritif. Les femmes s'affairaient à la cuisine et une fois de plus, je ne pus approcher Bella comme je le désirais. Le reste de la journée se passa autour de la piscine puisque nous avions la chance de jouir d'un bel été chaud. Je jouai beaucoup avec Anthony dans l'eau. C'était la première fois qu'il en voyait une. Il n'était pas farouche et s'amusa énormément. Je ne pouvais m'empêcher de lorgner fréquemment sur sa magnifique maman qui profitait du soleil, un œil sur sa progéniture. Elle avait revêtu un petit, très petit bikini noir et fuchsia qui ne cachait absolument rien de son corps qui m'appelait. (N/Caro : Y va craquer ! Y faut qu'il craque !) Elle se dandinait lorsqu'elle venait nous rejoindre dans l'eau et ne manquait jamais une occasion de me frôler accidentellement. Ces simples contacts m'obligeaient à rester un peu plus longtemps dans la piscine afin de camoufler l'effet dévastateur qu'elle avait sur moi. (N/Caro : Gloups...)(N/Savine : mon pauvre… je suis là moi. *sifflote*)

En fin de journée, le sommeil s'abattit rapidement sur mon fils et j'en profitai pour aller le coucher avec sa maman. Tout comme le jour précédent, ce fut nos seuls moments de paix et d'intimité. Mais Bella restait distante. Elle me laissait la prendre dans mes bras mais s'éloignait rapidement. Ok pas comme hier. Elle restait à mes côtés lorsque nous étions avec la famille mais avec une certaine réserve, limitant nos gestes affectueux. Et je devais avouer que ceux-ci commençaient vraiment à me manquer.

Lundi, je dus me rendre au bureau avec mon père et Emmett afin de clôturer un contrat important. Je ne revis mon ange que dans la soirée. Ma sœur avait organisée une sortie. Nous devions d'abord dîner dans un restaurant de la ville avant de nous rendre dans un piano bar réputé pour ses soirées karaoké.

Ma belle était sublime. Elle avait revêtu une robe courte très près du corps d'un bleu nuit qui mettait en valeur le velouté de sa peau nacrée. Les petites manches de cette robe arrivaient au-dessus des bras et laissaient ses épaules dénudées. Un décolleté en V me narguait, laissant apparaître la naissance de ses seins. Sa tenue se terminait par des escarpins à haut talon du même bleu dessinant ses merveilleuses jambes. Ses cheveux ondulés étaient remontés en un chignon savamment déstructuré. Ma sœur, car j'étais persuadé que c'était elle qui avait aidé à la préparer pour me torturer, l'avait maquillée légèrement, illuminant son regard chocolat.

Nous passâmes une excellente soirée. Chacun d'entre nous poussa la chansonnette, valant pas mal de fou rire.

Bella fut plus récalcitrante, prétextant chanter faux. Mais c'était sans compter sur la ténacité de ma sœur. Elle se décida enfin à interpréter un morceau. Dès les premières notes, je reconnus la chanson de Maria Carey, Without you.

(http : / / www . dailymotion . com/video/x1oqdy_maria-carey-without-you_music)

No I can't forget this evening - Non, je ne peux oublier cette soirée
Or your face as you were leaving -Ni ton visage quand tu m'as quitté
But I guess that's just the way - Mais je suppose que c'est juste la manière dont
The story goes - L'histoire continue

You always smile but in your eyes - Tu souris toujours mais dans tes yeux
Your sorrow shows - Ta peine se voit
Yes it shows - Oui elle se voit

No I can't forget tomorrow - Non, je ne peux pas oublier demain
When I think of all my sorrow - Quand je pense à tout mon chagrin
When I had you there - Quand je t'avais près de moi
But then I let you go - Mais ensuite, je t'ai laissé partir
And now it's only fair - Et maintenant, c'est normal
That I should let you know - Que je doive te faire savoir
What you should know - Ce que tu dois savoir

I can't live - Je ne peux pas vivre
If living is without you - Si vivre, c'est sans toi
I can't live -Je ne peux pas vivre
I can't give anymore - Je ne peux plus rien donner
I can't live - Je ne peux pas vivre
If living is without you - Si c'est sans toi
I can't give - Je ne peux pas vivre
I can't give anymore Je ne peux plus rien donner

 

Durant toute sa prestation, son regard s'ancra au mien. Pas une seule fois, la connexion entre nous ne fut rompue. C'est rougissante qu'elle descendit de la scène pour nous rejoindre sous les applaudissement de la salle. Quelques hommes voulurent l'accoster et j'eus difficile/du mal à ne pas me lever pour aller la chercher et montrer à tous qu'elle était à moi, ou du moins avec moi.

Ce fut à mon tour de lui transmettre un message en chanson. Je m'approchai du pianiste et lui murmurai à l'oreille que je désirais jouer moi-même pendant que je chantais. Il informa donc la clientèle que j'allais interpréter une de mes compositions personnelles. Je regardai Bella, lui fis un sourire avant de commencer à jouer pour elle.

Try (Essayer)Asher book (http : / / www . youtube . com/watch?v=HY-haO1yH98)

If I walk would you run - Si je marchais, courrais-tu
If I stop would you come - Si je m'arrêtais, viendrais-tu
If I say you're the one would you believe me - Si je te disais que tu es la seule l'unique, me croirais-tu
If I ask you to stay would you show me the way - Si je te demandais de rester, me montrerais-tu le chemin
Tell me what to say so you don't leave me - Dis-moi quoi dire pour que tu ne me quittes pas
The world is catching up to you - Le monde te rattrape
While your running away to chase your dream - Pendant que tu t'enfuis en courant à la poursuite de ton rêve
It's time for us to make a move cause we are asking one another to change - Il est temps pour nous de faire quelque chose parce que nous nous demandons à chacun de changer
And maybe i'm not ready - Et peut-être ne suis-je pas prêt

Chorus
But I'm trying for your love - Et j'essaye pour ton amour
I can hide up above - Je peux me cacher tout là-haut
I will try for your love - J'essaye pour ton amour
We've been hiding enough - nous nous sommes cachés

If I sing you a song would you sing along - Si je chantais, chanterais-tu avec moi
Or wait till i'm gone, oh how we push and pull - Ou attendrais-tu que je sois parti
If I give you my heart would you just play the part - Oh, comme nous nous repoussons et nous attirons
Or tell me it's the start of something beautiful - Ou me dirais-tu que c'est le début de quelque chose de beau
Am I catching up to you - Est-ce que je te rattrape
While your running away, to chase your dreams - Pendant que tu t'enfuis en courant, pour poursuivre tes rêves
It's time for us to face the truth cause we are coming to each other to change - Il est temps pour nous de faire face à la vérité parce que nous venons l'un à l'autre pour changer
And maybe I'm not ready - Et peut-être ne suis-je pas prêt

Un tonnerre d'applaudissement salua ma prestation mais je n'y prêtais pas attention. Les félicitations que l'on me prodiguait glissaient sur moi pendant que je tentais de rejoindre notre table. J'entendis vaguement une jeune femme me proposer de finir la soirée avec elle mais comment pouvait-elle seulement imaginer que je veuille une autre personne que ma Bella.

Arrivé à la table, je vis les yeux embués de mon ange. Sans plus attendre, je m'assis à ses côtés et l'enlaçai tendrement. Elle me sourit timidement. Prenant son visage entre mes mains, je déposai mes lèvres sur les siennes, l'embrassant doucement. Petit à petit, il s'intensifia. Nos langues se trouvèrent rapidement bataillant pour avoir la victoire.

« Hey, il y a des chambres pour ça, » nous charria Emmett, me donnant un coup sur l'épaule. C'est à regret que je m'écartai d'elle mais sans pour autant la lâcher. Je la rapprochai de moi, enroulant mon bras autour de ses épaules.

Une heure plus tard, je ramenai Bella ainsi que Emmett et sa fiancée à la villa de mes parents. Ces derniers nous souhaitèrent bonne nuit et rentrèrent, nous laissant sur le perron. Je repris Bella dans mes bras et pour le quatrième soir de suite, je l'embrassai passionnément avant de regagner mon appartement qui me paraissait de plus en plus vide. (N/Caro : ce type est fou ! lol) La quitter ce soir avait été bien plus difficile que d'habitude.

Et aujourd'hui, mardi, je n'y tenais plus. Soit je tuais mon lutin de sœur qui tenterait une fois de plus de me tenir éloigner de Bella soit je la kidnappais. J'optai pour la seconde solution, doutant que mes parents apprécient tout comme mon beau-frère que je trucide Alice. (N/Caro : Ouais ça ferait tâche)(N/Savine : j'avoue que là ça ne le ferai pas !)

J'avais donc prévenu mon ange qu'aujourd'hui, elle passait la journée avec moi et uniquement moi. Elle essaya de me faire changer d'avis prétextant des tas d'excuses différentes. Quand elle abattit sa dernière carte qui était qu'elle voulait profiter d'Anthony, je sus que je l'avais piégée. Nous passerions la journée tous les trois.

Je désirais connaître Bella mais également mon fils donc quelle meilleur moyen que de passer une journée ensemble. J'avais compris que Bella voulait me frustrer pour me faire craquer et je devais avouer qu'elle avait gagné. Je n'en pouvais plus de la voir sans pouvoir la toucher autant que je le désirais. Je la voulais. Je voulais la toucher, la couvrir de baiser, sentir sa peau sous la mienne, l'entendre gémir et crier mon nom. Mais avant tout cela, je désirais faire quelque chose.

Je vins chercher Bella et mon fils pour une balade en banlieue. Je m'étais arrangé avec ma mère pour qu'elle nous prépare un pique-nique. J'avais décidé d'emmener Anthony et sa mère dans un endroit que j'affectionnais beaucoup au bord d'un lac. L'endroit était très beau, agréable et peu fréquenté. Nous passâmes la journée à nous promener main dans la main, mon fils sur mes épaules, jouant avec lui et riant ensemble. (N/Caro : Je fonds)(N/Savine : c'est trop mignon !)

Le soleil commençait à se coucher quand nous reprîmes le chemin du retour. J'avais passé une excellente journée entouré des deux personnes qui en l'espace de quelques semaines étaient devenues les plus importantes de ma vie. Je n'aurais jamais pu imaginer il y a deux mois, que je serais père mais surtout que je serais amoureux. Et pourtant, ce sentiment que je pensais ne jamais connaître m'était tombé dessus sans crier gare. Et pour rien au monde, je ne voulais qu'il disparaisse.

« Où sommes-nous ? » Questionna Bella quand je pénétrai dans le parking souterrain de mon immeuble.

« C'est… C'est chez moi. Je pensais finir la soirée ici, » répondis-je appréhendant sa réaction.

« Oh. Ok. »

Lorsque la Volvo fut garée sur son emplacement, je pris mon fils qui s'était endormi dans son siège dans les bras (que j'avais acheté en prévision de cette semaine). Je nous dirigeai vers l'ascenseur, Bella à ma suite. Nous montâmes jusqu'à mon étage et entrâmes dans mon appartement. Bella regardait autour d'elle, intimidée.

« C'est très beau. »

« Merci. C'est ma mère que s'est chargée de la décoration et de l'ameublement. La seule chose que j'ai apportée ici, est la bibliothèque qui se trouve dans la chambre qui me sert de bureau. Et qui ce soir, va servir de chambre à Anthony. »

« Pardon ? »

« Comme je sais qu'il s'endort souvent vers dix-neuf heures trente, j'ai emprunté à ma secrétaire un lit de bébé d'appoint pour lui. »

« Oh ! Tu es très prévoyant, » (N/Caro : So perfect) constata Bella en me suivant vers la chambre où je déposai Anthony dans le petit lit. Bella posa Tigrou près de lui et après l'avoir embrassé chacun à notre tour, nous sortîmes de la pièce et regagnâmes le séjour.

« Veux-tu un apéritif ? » Proposai-je tandis que mon ange prenait place dans le divan.

« Avec plaisir. »

Je me rendis dans la cuisine débouchonner la bouteille de champagne que j'avais au frais en prévision de cette soirée. J'empoignai le seau à glace où j'avais plongé la bouteille d'une main et de l'autre, les deux flûtes. Je pris place à ses côtés et nous servis. Me tournant vers elle, je levai mon verre vers le sien pour porter un toast.

« A nous ! » Trinquai-je.

« A nous ? » Répéta Bella en fronçant légèrement les sourcils. Après avoir bu une gorgée, nous posâmes les verres sur la table basse. J'en profitai pour prendre l'une de ses mains dans la mienne. Du bout des doigts, je relevai son menton et déposai un chaste baiser sur sa bouche. Ses joues se teintèrent légèrement. Que j'adorais ses rougissements.

« Bella ? »

« Oui ? » Répondit-elle en déglutissant.

« Je… » commençai-je avant de soupirer. Par où débuter. Comment lui dire et faire comprendre tout ce qui hantait mes jours et mes nuits.

« Bella, je… » (N/Savine : allez Ed courage, lance toi)

Et merde ! Moi qui suis un beau parleur en temps normal. Je bute sur les mots. Alors que c'est certainement l'un des moments les plus importants de ma vie.

« Bella. Ce que je veux te dire, c'est que… merde. » (N/Caro : Ah bah bravo ! DD)

« Waouw… je ne m'attendais pas à ça, » dit-elle en riant. C'était à mon tour d'être mal à l'aise.

« Bella ! J'essaye de te dire que… je tenais vraiment à te connaitre et passer du temps avec toi mais qu'à cause de ma sœur et Rosalie rien ne s'est passé comme je le souhaitais. »

« Je suis désolée. »

« Ne le sois pas. T'avoir si près de moi et en même temps si loin m'a fait comprendre beaucoup de choses. Je ne suis pas bien lorsque tu es loin de moi que ce soit quand tu es à Seattle ou lorsque tu mets une distance entre nous comme depuis quatre jours. Je me sens sans vie, comme s'il me manquait une chose importante, vitale pour mon bien être et ma survie. Et ce qui me manque, c'est toi. C'est ta présence à mes côtés. Je sais que nous ne nous connaissons que depuis peu de temps mais cette nuit-là, à Jalalabad, j'ai rencontré un ange. Et cet ange à emporté mon cœur avec lui. Depuis cette nuit-là, je n'ai plus jamais été le même et surtout je n'ai pas pu l'oublier. Mon cœur t'appartient depuis deux ans Bella. Et quoi que je fasse, je ne peux et surtout ne veux changer ça. » (N/Caro : Snif. C'est trop beau *reprends son drap de bain*)

« Edward… »

« Non, laisse-moi terminer. Je suis amoureux de toi et ce depuis le première regard, je pense. Je t'aime, Bella. Je t'aime et je ne veux rien d'autre que pouvoir te le prouver et avoir une place dans ta vie et celle d'Anthony. » Je regardai Bella, attendant sa réaction. Son regard était humide et elle semblait chercher ses mots. Peut-être ne voulait-elle pas me blesser ? Peut-être s'était-elle rendue compte que je ne l'intéressais pas ? Je baissai les yeux, ne voulant pas la regarder lorsqu'elle me rejetterait. Je sentis la douce main de Bella caresser ma joue. Je me redressai et ancrai mon regard au fond de ses yeux, y cherchant la réponse que je souhaitais. (N/Caro : *Change de drap*)

« Edward. Cette semaine n'a pas été simple pour moi non plus. Je respectais ta volonté de laisser le sexe en dehors de nous. Et j'avoue que même si au départ je n'approuvais pas, cette abstinence m'a permis de comprendre une chose. »

Je ne la quittais pas des yeux. Je la sentais stressée. Son rythme cardiaque s'affolait autant que le mien.

« Je t'aime Edward. Je t'aime certainement depuis deux ans aussi car cette nuit est restée gravée dans ma mémoire comme l'un des plus beaux moments de ma vie. Tu as alimenté mes rêves durant tout ce temps. Si tu savais comme tu m'as manqué ce matin à mon réveil. Plus jamais je ne veux me réveiller en t'ayant perdu. J'ai besoin de toi dans ma vie, si tu veux de moi. Je t'aime.» (N/Caro : Eli arrêtes ! J'inonde le clavier ! ) (N/Savine : oh, c'est beau !*renifle très gracieusement* lol !)

Sans plus attendre, je me ruai sur sa bouche et je l'embrassai passionnément comme s'il y avait des jours, des semaines que j'en avais été privé. Ma main gauche trouva le chemin de sa nuque tandis que la droite se nichait aux creux de ses reins. Bella s'agrippa à mes cheveux me rapprochant d'elle.

C'est haletant mais heureux que je m'écartai afin de nous permettre de reprendre notre souffle. J'enroulai mes bras autour d'elle ne voulant pas la laisser s'éloigner de moi plus que nécessaire.

« Tu n'as pas faim, » demandai-je voyant l'heure avancée de la soirée.

« Si… de toi, » chuchota-t-elle la tête enfouie dans mon torse. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je me levai du divan l'emportant avec moi, telle une jeune mariée. Du pied je poussai la porte entrouverte de ma chambre et déposai mon ange sur ses pieds devant mon lit. Mes mains caressèrent ses bras, remontant vers ses épaules, sa nuque terminant leur course sur les joues enflammées de Bella.

Je déposai un baiser sur sa bouche avant de descendre le long de sa mâchoire vers son cou. Mes mains s'attaquèrent aux boutons de son chemisier, les défaisant l'un à la suite de l'autre arrivé au dernier, je m'écartai légèrement afin de le glisser le long de ses bras pour lui retirer et laisser apparaître l'un des ensemble de lingerie dont elle m'avait parlé samedi dernier. Elle portait un magnifique soutien-gorge en dentelle noir agrémenté d'un fin ruban violet le long du décolleté. Mon désir augmenta encore d'un cran à la vue de sa poitrine mise en valeur par ce carcan.

Mes mains poursuivirent leur chemin. Je défis la fermeture de son pantalon de toile, le faisant glisser jusqu'au sol. Je suivis le mouvement, me retrouvant à ses pieds pour lui retirer et l'envoyant rejoindre son haut. Je profitai un instant de la vue du corps parfait de ma belle avant de me redresser lentement, ma bouche embrassant chaque centimètre carré de son corps. Arrivé à hauteur de sa poitrine, mes mains la caressèrent, jouant avec ses mamelons durcis. J'embrassai la naissance de ses seins tandis que ma main droite dégrafait habilement son carcan qui lui aussi s'écrasa sur le sol. Lentement, je la poussai vers le lit, l'allongeai sous moi et repris mes baisers sur son corps.

Je sentais ma virilité s'impatienter dans mon jeans mais je voulais prendre mon temps. Chaque fois que nous avions eu des relations sexuelles, elles s'étaient passées dans l'urgence. Nos corps réclamant nos ébats sans nous laisser le temps de profiter. Aujourd'hui, je voulais aller lentement. L'aimer encore et encore, lui prouver à quel point je l'aimais.

Je titillai chaque téton, les mordillant, les léchant, les suçant, faisant cambrer Bella sous les sensations. Je continuai mon chemin vers son sexe. Arrivé à sa hauteur, je déposai mes lèvres dessus avant de caresser sa fente déjà bien humide avec mon index droit. Après quelques mouvements, je le glissai en elle, l'observant du coin de l'œil. Elle avait les yeux fermés, les joues rosies. En un mot, elle était belle.

Un second doigt puis un troisième s'engouffra dans son intimité tandis que ma bouche s'attaqua à son clitoris. Le bassin de Bella bougeait de plus en plus vite, accentuant les mouvements. Ses gémissements emplissaient la pièce annonçant sa libération prochaine. Je sentis ses parois se resserrer autour de mes doigts. Bella tenait fermement d'une main le drap du lit et de l'autre fourrageait dans ma tignasse désordonnée.

« Oh, ouiii, » cria-t-elle quand son orgasme la submergea. Je ralentis mes va-et vient lui permettant de reprendre pied dans la réalité. Je me redressai rapidement afin de me dévêtir et pouvoir reprendre ma place, celle que je ne voulais plus jamais quitter, entre ses cuisses. Bella ouvrit les yeux quand je fus installé. Nos regards soudés, je m'enfonçai en elle, l'envahissant progressivement, prenant possession de son corps. Le reflet que je pouvais voir au fond de ces yeux, reflétait le même amour et le même abandon que je devinais dans les miens.

« Je t'aime, Bella, » murmurai-je avant d'intimer un mouvement en elle.

« Moi aussi, je t'aime, » répliqua-t-elle d'une voix éraillée. Bella enroula ses jambes autour de ma taille, ses pieds s'enfonçant dans mes fesses comme pour me garder plus près d'elle. Mes coups devinrent de plus en plus rapides, forts et profonds. Les mains de Bella avaient retrouvé le chemin de ma chevelure. J'enfouis mon nez dans son cou, suçotant sa peau sachant que j'allais y laisser une marque. J'étais proche mais je voulais qu'elle vienne en même temps que moi.

« Laisse-toi aller mon amour. Jouis pour moi, » susurrai-je à son oreille avant de mordre son lobe.

« Oh... j'y… je vais… oui…. » Bella gémit fort en explosant autour de moi. Je la rejoignis à ce son, grognant en me déversant en elle. Je m'affalai sur elle. Nos rythmes cardiaques peinaient à se stabiliser, nos respirations étaient saccadées.

Je roulai à ses côtés l'emportant avec moi et la gardant aux creux de mes bras. Je l'embrassai amoureusement et constatai que ses yeux peinaient à rester ouverts. Je rabattis sur nous la couette tandis qu'elle s'installai confortablement sur moi, sa tête reposant sur mon épaule. (N/Caro : Nous avons le regret de vous informer que Caro est décédé. Elle s'est noyée dans ces larmes. Puis un violent coup de chaleur c'est abattu sur sa tête. Paix à son âme)(N/Savine : je sais pas si c'est moi mais il fait vachement chaud par ici !)

« Dors mon ange. Je t'aime. »

« Hum… moi aussi, » soupira-t-elle.

Je ne réussis pas à trouver le sommeil, repensant à cette merveilleuse soirée. Moi, Edward Cullen, coureur de jupons jusqu'il y a peu, j'étais amoureux et heureux de l'être. J'aimais la femme que je tenais fermement dans mes bras et souhaitais à ce moment que cela dure éternellement. J'avais encore quatre jours auprès de mon amour avant de la voir à nouveau s'envoler loin de moi. Comment allais-je vivre la sachant si loin de moi ? Comment allions-nous envisager l'avenir ? Comment vivre notre amour avec cette distance entre nous ? Il me restait quatre jours pour dessiner ma vie, notre vie. Mais la seule chose dont j'étais certain, c'est que je ne pourrais jamais plus vivre sans elle. (N/Anghju : *soupir*)(N/caro : Mon dieu qu'c'est beau !) (N/Savine : Ah ! ça c'est une belle fin de chapitre comme je les aime. Pas comme certaine sadique ! Il reste encore beaucoup de questions mais je te fais confiance Eli ) )

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