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samedi 29 janvier 2011

Un ange en enfer: chapitre 19

Chapitre 19 :

POV Bella

J'étais rentrée de l'aéroport la mort dans l'âme dans notre appartement à Rosalie et moi. Enfin, à moi principalement puisque ma meilleure amie avait accompagné son fiancé à Chicago. Elle devait aider Esmée à aménager l'appartement qu'elle allait partager avec Emmett. En attendant, ils habitaient à la résidence Cullen. Leur mariage était prévu un peu avant Noel mais ils n'en pouvaient plus d'être séparés. (N/Caro : Tu m'étonnes !) Je m'étais donc retrouvée à déambulée comme une âme en peine. Anthony étant ma seule compagnie. (N/Savine : va bien falloir trouver une solution sinon je vais finir avec la boite de Kleenex !) (N/Caro : Arf dur dur)

Le lendemain de notre retour, j'étais allée voir Derek, mon patron et ami. Ma visite avait deux buts. Le premier était de le rassurer et de lui permettre de voir son filleul. Le second était de lui demander de prolonger mon congé sous prétexte que les derniers évènements m'avaient un peu traumatisée. (N/Caro : Un peu ? Nan tu crois ?)

« Je ne vois aucun inconvénient à ce que tu prennes deux voire trois semaines supplémentaires pour te remettre, Bella. »

« Merci, Derek. J'ai vraiment besoin de me retrouver avec mon fils et de laisser derrière moi ce kidnapping. »

« Je comprends Bella. Mais n'as-tu pas peur que t'enfermer dans la solitude à ruminer sans cesse ces évènements ne soit pas plutôt néfaste ? » (N/Caro : + 1 avec Derek)

« Je ne sais pas. Mais pour le moment, je dois réfléchir et essayer d'oublier. Et être ici, est très difficile pour moi. Ca me rappelle trop Ian. »

« Comme tu le sens. Mais sache que quoi que tu décides, tu peux compter sur moi. Et si tu veux changer de travail, je peux t'aider pour postuler dans d'autres hôpitaux ou centres médicaux. »

« Merci pour tout. Je vais y penser. Mais pour l'instant, c'est juste du repos dont j'ai besoin, » répondis-je en me levant.

Derek s'approcha de moi en portant son filleul dans les bras. Il l'embrassa avant de le poser et de m'étreinte affectueusement.

« Repose-toi. Et quand tu es prête, tu viens me trouver. Sache que je serai toujours là, disponible pour toi et mon filleul. » (N/Savine : je peux dire que j'aime cet homme ? *soupir*)

« Merci, Derek. »

« Quand à toi, mon bonhomme, occupe-toi bien de maman, elle a besoin de toi. »

Je quittai le dispensaire plus d'une heure plus tard après avoir salué mes collègues et amis. J'avais l'impression que je n'y reviendrai pas de si tôt. Je ressentais le besoin de changer de vie et pourquoi pas commencer en changeant de métier. (N/Savine : Et pourquoi pas changer de ville aussi ? une proposition ? Chicago ? *sifflote*)(N/Caro : Oh, oh...)

Le reste de la semaine se passa sous le signe de la routine. Je me réveillais assez tôt le matin avec les pleurs de mon fils qui faisait des cauchemars depuis notre libération. (N/Savine : pauvre petit chou !) (N/Caro : le pauvre) Derek avait tenté de me rassurer en disant que tout cela s'estomperait avec le temps, mais chaque cri me fendait le cœur. Effectivement, il n'en faisait plus qu'un par nuit au lieu deux ou trois mais il se réveillait inlassablement en criant après moi et ….son père. Ce matin, n'avait pas fait exception. Nous nous installions ensuite sur le divan, l'un contre l'autre après que j'ai préparé deux grand bols de lait chocolaté avec des céréales que nous partagions ensembles devant Bob l'éponge.

Je confiais parfois mon fils à Cornélia ma voisine afin de me permettre de faire les courses avant de rentrer m'enfermer à nouveau chez moi. Quelques fois, lorsque le temps le permettait nous sortions au parc ou au zoo. J'avais également repris une habitude d'adolescente. J'écrivais pour passer le temps. Oh, pas de roman ou de trucs du genre. Je me contentai d'écrire de petits poèmes ou des histoires pour enfants dont je faisais profiter ensuite Anthony. Il était un parfait cobaye. Souvent, il posait des questions ou alors il m'aidait à imaginer la suite. Je répertoriai tous ces textes sur mon portable. Qui sait, je me recyclerai peut-être en auteurs pour enfants. (N/Savine : c'est une jolie reconversion ) (N/Caro : Pourquoi pas)

Mais le meilleur moment de toutes ces journées étaient sans hésiter, la soirée. Inlassablement, Edward se connectait via internet et nous pouvions discuter par webcam interposée. Nous parlions de nos journées, de son travail, de sa famille ou de la mienne. Mais nous évitions soigneusement le sujet du « nous » et de l'avenir. Edward me manquait terriblement et je savais qu'il manquait aussi à son fils tout comme nous lui manquions. Mais il ne voulait pas me brusquer et moi, je ne voulais pas le décevoir. (N/Savine : ah ben ça va pas faire avancer les choses si vous n'y mettez pas un peu du votre !) Nos conversations duraient parfois des heures sans qu'aucun de nous ne veuille y mettre fin. (N/Caro : moi j'dis qu'en vrai ce serait mieux *sifflote*) Et ces échanges duraient depuis une semaine. Je décomptais les jours jusqu'au week-end prochain car Edward venait nous rendre visite. J'étais consciente que je le faisais souffrir malgré tout l'amour que j'éprouvais pour lui mais j'avais du mal à faire table rase de ces quelques jours de captivités et de laisser derrière moi les émotions confuses que je ressentais.

Aujourd'hui, la journée avait débutée de la même manière que d'habitude. Après le petit déjeuner, j'avais préparé Anthony pour une longue promenade. Nous étions partis depuis plusieurs heures de chez nous et mon fils commençait à montrer quelques signes de fatigue.

« En'co loin ma'an, » me demanda-t-il en tirant sur ma main.

« Courage mon petit loup. Nous sommes presque arrivés, » annonçai-je en lui caressant la joue.

Je poussai la porte de l'immeuble où j'avais rendez-vous. Je repérai les ascenseurs et m'approchai d'eux. Anthony voulut pousser sur le bouton. Je le soulevai car il était un peu petit pour y arriver. Nous entrâmes dans la cage d'ascenseur accompagnée d'un homme élégamment habillé ainsi que de deux jeunes dames qui me toisèrent avec mépris. Elles étaient vêtues de tailleurs chics, magnifiquement maquillées et coiffées comme si elles avaient un rendez-vous galant et non comme si elles venaient travailler. Moi évidemment, j'étais habillée d'un jeans élimé dans lequel je me sentais à l'aise, d'un chemisier bleu cintré et j'avais enfilé par-dessus une petite veste également en jeans. Je passais vraiment pour une paysanne à côté d'elles. (N/Savine : ouais mais au moins chez toi tout est naturel *sifflote*)(N/Caro : Qu'importe du moment que tu te sentes bien !)

L'homme et la première femme sortirent au cinquième étage tandis que la seconde resta à mes côtés, me lançant régulièrement des regards ironiques. (N/Savine : Salooopeeee !)

Je resserrai ma main autour de celle de mon fils quand la sonnerie de l'ascenseur m'indiqua que nous étions arrivés au douzième étage. Je sortis avec Anthony et du coin de l'œil, j'observai miss pimbêche qui se dirigea vers l'une des secrétaires qui me faisait face. D'après leurs airs et les regards qu'elles me jetaient, je devais être le centre de leur conversation. Nullement impressionnée, je regardai autour de moi afin de repérer ce que je cherchais. Je soupirai en voyant mon but et m'approchai du bureau le plus proche.

Derrière celui-ci, se trouvait une magnifique blonde. Elle aurait pu rivaliser avec Rose tant au niveau de sa beauté que de la qualité de sa tenue vestimentaire. Elle portait une jupe noire courte, trop courte même à mon gout, rehaussé d'un chemisier blanc cachant à peine le soutien-gorge en dentelle qui se trouvait dessous.

Elle leva la tête vers moi avant que son regard ne balaye mon corps de haut en bas. Je crus voir une grimace avant qu'elle ne daigne m'adresser la parole. Son regard se posa alors sur Anthony que je rapprochai de moi comme pour le protéger. C'était instinctif depuis notre retour de Forks.

Non, mais pour qui elle se prend celle-là ? (N/Caro : ouais deux baffes dans sa tronche ouais !)

« Vous désirez, Madame ? » s'informa-t-elle d'un air hautain.

« Je voudrais voir, Monsieur Cullen. Edward Cullen, » répondis-je. Ses yeux s'agrandirent avant qu'elle ne me toise une fois de plus avec dédain. (N/Savine : toi tu vas avoir des problèmes miss je me suis fait refaire tout ce que tu vois et même ce que tu ne peux pas voir !)

« Vous avez rendez-vous ? » demanda-t-elle en plongeant dans son agenda.

« Non, mais… »

« Alors, je suis désolée mais Monsieur Cullen est très occupé et ne reçoit pas sans rendez-vous, » répliqua-t-elle avec un petit sourire satisfait sur le visage. (N/Caro : la ma vieille tu es entrain de faire une connerie !)

Derrière moi, j'entendis ricaner. Certainement la pimbêche et l'autre secrétaire. Je ne me laissai pas abattre. Respirant profondément, je me redressai avant de poursuivre.

« Pourriez-vous l'informer de notre présence et il décidera lui-même s'il peut nous recevoir. »

« Monsieur Cullen est en réunion et je ne peux pas le déranger. Laissez-moi vos coordonnées en précisant le but de votre visite et nous vous confirmerons la date et l'heure de votre rendez-vous. »

Cette fille commençait sérieusement à m'échauffer les oreilles. (N/Savine : ouais vas-y Bella ! Go !) Je pensai un moment à crier après Edward pour qu'il sache que nous étions ici. Subitement, une idée germa dans mon esprit. Je fis un beau sourire à la femme qui me faisait face avant de m'accroupir auprès de mon fils qui était collé à ma jambe. Je chuchotai à son oreille en lui montrant la porte qui se trouvait à notre droite. Anthony me regarda en hochant la tête, un sourire timide apparaissant sur son visage. Il me lâcha et avança vers cette porte lentement. A mi-chemin, il se retourna pour me regarder et je l'encourageai d'un signe de la tête. La secrétaire, comprenant ce qui se passait se leva prestement de son fauteuil. (N/Caro : Bien joué Bella!)

« Mais qu'est-ce que vous faites ? C'est interdit, » cria-t-elle en voulant quitter son poste pour s'élancer à la suite de mon fils. J'étais prête à l'arrêter par tous les moyens, même un croche pied si nécessaire. Mais ce fut inutile.

« Retourner à votre place Gianna, » tonna une voix ferme derrière mon dos. Voix que je reconnus immédiatement comme étant celle d'Emmett. La Gianna en question regarda Anthony ouvrir la porte avant de retourner s'assoir à son bureau. Elle osa un regard vers moi mais n'ajouta rien en voyant Emmett lui lancer un regard qui n'autorisait aucune réflexion. (N/Caro : J'adore Emmett!) (N/Eli : Un Emmett tout beau et tout imposant pour ma choupette !) Je jetai un regard vers la pimbêche et l'autre secrétaire pour voir qu'elles s'étaient éclipsées discrètement. (N/Savine : Ah ! rien de tel qu'un Emmett pour toutes les remettre à leur place !)

Em s'approcha de moi et passa son bras autour de mes épaules.

« J'étais sûr que ce serait lui qui craquerait le premier, » chuchota-t-il amusé à mon oreille pendant que nous observions Anthony pénétrer dans le bureau de son père. J'appuyai ma tête contre son torse, me sentant en sécurité auprès de lui. Il était un peu le frère que je n'avais pas. Nous tournâmes ensembles la tête vers le bureau en entendant la voix d'Edward. (N/Caro : C'est trop mignon)

POV Edward

J'étais attablé à mon bureau comme chaque jour de la semaine depuis mon retour de Fork pour respecter la même routine qui se répétait inlassablement tous les jours. La formule, métro boulot dodo ma correspondait admirablement. Mes seuls moments de plaisirs et de détentes étaient les minutes ou heures que je passais au téléphone ou à tchater avec ma Bella. Plus les jours passaient et plus son absence me pesait. J'avais envie de la voir, de la serrer dans mes bras, de l'embrasser et de lui faire l'amour des heures durant. (N/Savine : moi aussi j'en ai envie ! enfin pas avec Bella, hein ! avec toi plutôt … ok je sors pfff) (N/Caro : *Approuve le programme*)(N/Eli : J'vous reconnais bien là les filles !)

Mon interlocuteur me ramena au présent et à la réunion qui se déroulait dans mon bureau. Le directeur du département recherche, le directeur financier ainsi que deux comptables qui travaillaient il y a encore quelques semaines avec moi étaient venus afin que nous débattions d'un nouveau projet. A notre retour, mon père m'avait demandé de prendre en charge un nouveau projet et de le seconder dans la gestion la société, affirmant que j'avais fait mes preuves depuis que j'avais quitté l'armée. J'avais de déléguer la comptabilité à mes collègues.

« Nous voulons désormais nous charger de l'expérimentation du début à la fin sans plus avoir recours aux différentes sociétés qui s'en chargeaient jusqu'à présent, » déclarai-je en revenant à la discussion.

« Cela implique l'engagement de personnels qualifiés. »

« Bien entendu. Mais de cette manière, nous pourrons avoir un contrôle total de nos produits de sa conception à la distribution. Nous pourrons être certains des résultats et de la qualité de l'expérimentation. »

« C'est certain que nous aurons ainsi une meilleure approche et une meilleure vue des résultats, » répondit Matt, le directeur des recherches.

« L'idéal serait d'avoir un responsable pour ces nouveaux employés mais qui soit habitué à ce milieu médical ou scientifique. (N/Caro : J'ai une idée une candidature à proposer ! lol) Pas un bureaucrate qui n'y connait rien, » ajouta Ben, l'un des comptables. (N/Savine : je crois que j'ai quelqu'un à vous proposer. Quoi ? ok je me tais !)

« Emmett va nous rejoindre pour la partie juridique, » répliquai-je. Me demandant où il était passé. J'entendis un mouvement léger sur la poignée de la porte. Rien à voir avec le vacarme que mon frère aurait fait en pénétrant dans le bureau. Machinalement, je levai les yeux vers la porte pour observer l'importun. Ayant bien insisté auprès de Gianna pour qu'elle ne nous dérange sous aucun prétexte, ce ne pouvait qu'être une erreur.

Mon regard chercha à une hauteur d'un mètre soixante mais je ne vis que le vide. Un petit bruit m'incita à descendre les yeux qui se posèrent sur un regard vert émeraude pétillant de vie. Un sourire éclatant s'afficha sur le petit visage qui me regardait. Ma gorge se serra immédiatement et mon cœur s'accéléra réalisant que je ne rêvais pas. D'un bond, je me levai de mon siège et courus vers lui. (N/Caro : *fond*)

« Anthony. »

« Papa, » me répondit-il en avançant vers moi aussi rapidement que ses petites jambes lui permettaient. Je le pris dans mes bras et le serrai contre mon cœur.

« Mais …où est maman ? » Anthony se tourna dans mes bras et me montra du doigt la porte. J'aperçus alors mon frère tenant par les épaules la femme que j'aimais. Comme un ralenti de cinéma, Bella se dégagea de mon frère et s'avança vers moi tandis que je faisais les quelques pas qui me séparaient d'elle. Arrivé à sa hauteur, j'avais toujours du mal à réaliser qu'elle se trouvait face à moi. Je posai la main sur sa joue avant de glisser mes doigts dans ses cheveux et d'agripper sa nuque pour la rapprocher de moi et de l'embrasser. Notre baiser fut doux et tendre. Je sentis les petits bras d'Anthony s'accrocher à nous pour nous tenir tous les deux. Ils étaient là, vraiment là près de moi et cette fois, je ne les laisserais plus jamais s'éloigner. Je m'écartai à contre cœur pour faire face à mes collègues. (N/Caro : IA !)

« Je vous présente Anthony, mon fils. Et Bella, sa mère mais également l'amour de ma vie, » annonçai-je, un sourire qui devait être niais sur le visage. J'encrai mon regard au sien en finissant ma phase. (N/Savine : oh ! c'est beau !)

« Enchanté. »

« Heureux de vous rencontrer. »

Mon frère qui nous avait rejoints prit la parole.

« Messieurs, je pense que nous pourrions remettre la réunion à demain. »

« Evidemment, » approuvèrent-ils tous en rassemblant leur dossier et se levant pour nous laisser seul.

« Heureux d'avoir fait votre connaissance. A demain Edward, même heure, » déclara le directeur financier. Chacun nous salua en prenant congés.

« Bon, si vous êtes d'accord, j'emmène le loustique rendre visite à son papy et Alice, » proposa Emmett.

« D'accord, » approuva ma belle. Je le remerciai d'un signe de tête. Même si j'étais heureux de voir mon fils, je voulais discuter avec Bella. Et puis, je pourrais profiter d'Anthony ce soir chez moi. Lui montrer sa nouvelle chambre aménagée pour lui dans mon appartement, jouer avec lui, regarder la télévision ou même lui lire une histoire en le mettant au lit. Toutes ces choses dontje rêvais depuis des jours de partager avec lui. Mais tout de suite, je voulais être seul avec Bella. (N/Savine : coquin va, lol) (N/Caro : tu m'étonnes)

« Tu viens avec tonton ? » demanda mon frère en lui tendant la main. Anthony engouffra sa petite menotte dans celle énorme de mon frère en nous faisant un signe. Il s'éloigna avec lui vers l'ascenseur. Posant la main sur le bas du dos de Bella pour la faire entrer complètement dans mon bureau, je surpris un regard désobligeant de la part de Gianna qui me rendit furieux. Je fronçai les sourcils. Je devrai mettre au clair certaine chose avec elle sinon, elle irait voir ailleurs. Je pense qu'elle le comprit car elle sembla immédiatement mal à l'aise et reporta son attention sur son écran. (N/Savine : au revoir Gianna *sifflote*)(N/Caro : Dans les dents ! Nanananananere !)

La porte à peine refermée, je plaquai Bella contre celle-ci. Ma bouche s'abattit sur ses lèvres pulpeuses et accueillantes, la dévorant de baisers. Les mains de Bella s'acharnèrent à restructurer ma chevelure tandis que les miennes reprenaient contact avec ses courbes, les redécouvrant avec un plaisir non dissimulé. Nous nous écartâmes à bout de souffle mais je ne voulais pas la lâcher de peur qu'elle ne disparaisse tel un mirage. Le nez niché dans ses cheveux, j'humai sa douce senteur de frésia qui m'avait tant manqué.

«Tu es là, » murmurai-je à son oreille.

« Oui, je suis là. »

« Oui mais…tu vas rester ? » demandai-je.

« Oui…si tu veux de moi, » chuchota-t-elle d'une voix timide en cachant son visage dans mon torse. Pensait-elle vraiment que je puisse ne pas vouloir qu'elle vive près de moi ? (N/Caro : C'est bien Bella ça !)

« Oh oui, que je veux de toi, » répondis-je en la soulevant dans mes bars et la faisant tourner autour de moi. « Pour toujours. »

Je ladéposai sur le sol et l'embrassai une fois de plus. J'avais l'impression que je ne me lassais jamais de la toucher, l'embrasser.

« Bon, on va essayer de trouver mon frère et mon fils et on rentre, » déclarai-je en la prenant par la main.

« Hey, c'est le mien aussi, » plaisanta-t-elle.

« Ok, je le partagerai avec toi, » répliquai-je en saisissant ma veste au porte-manteau et mon téléphone portable sur mon bureau que j'enfouis au fond de ma poche. Ma réplique déclencha le rire cristallin de Bella. Passant mon bras autour de ses épaules, nous sortîmes de la pièce afin de monter vers le bureau de mon père à la recherche d'Anthony.

« A demain, » lançai-je en passant devant ma secrétaire.

« Monsieur Cullen, vous avez rendez vous… »

« Annulez les tous, » répondis-je sans prendre la peine de ralentir.

« Mais Vous deviez… »

« Je viens de vous dire d'annuler mes rendez-vous. Tous. Cela vous pose-t-il un problème ? Préférez-vous que je demande à une autre secrétaire ? » Demandai-je assez sèchement en la toisant.

« Non, Monsieur. Je …je m'en charge. » (N/Caro : *tire la langue*)

« Parfait. A demain. »

Nous passâmes encore une bonne heure au sein de la société à chercher Emmett et Anthony qui voyageaient entre les différents étages. Ma sœur devint quasi hystérique à l'annonce de la présence de Bella. Elle programma immédiatement une virée shoppingattestant que Rose serait enchantée de les accompagner. (N/Savine : tu m'étonnes en tout cas Alice ne perd pas le Nord !) Je n'en doutais même pas. Après avoir récupéré notre fils, nous regagnâmes mon appartement. J'étais un peu étonné du peu de bagages qu'elle avait emmené et inquiet. Peut-être venait-elle juste pour quelques jours. Je m'étais peut-être laissé trop vite emporté par l'euphorie de leur arrivée. Je décidai de mettre de côté mes appréhensions et de vivre cette soirée et le temps qui m'était imparti pleinement.

Je les ramenai à l'appartement, leur faisant visiter pour qu'ils puissent se rendre compte des aménagements que j'avais faits avec l'aide de ma mère. Anthony était heureux de découvrir une chambre pour lui, décorée de ses personnages préférés. Sur deux des murs, on découvrait Tigrou accompagné de ses amis Winnie et Porcinet. Sur les autres, nous plongions dans le milieu de Bob l'éponge et de Patrick, l'étoile de mer. Mais sa joie se décupla lorsqu'il aperçut dans un coin la montagne de jouets que chaque membre de ma famille avait tenu à lui offrir pour qu'il se sente chez lui. (N/Savine : un vrai paradis !)(N/Eli : C'est le petit prince !)

J'avais aussi dégagé un peu de place de mon bureau et des étagères espérant que les innombrables bouquins qui trainaient chez Bella trouvent un jour leur place dessus. Je n'avais pas trop insisté sur le but de cet espace mais le regard qu'elle posa sur moi, signifiait plus que le meilleur des mercis. Elle me sourit, les yeux luisants et posa simplement un baiser sur mes lèvres avant de revenir vers le séjour. Nous partageâmes un repas simple dans une ambiance agréable, détendue. Nous parlâmes de tout, de rien, de Forks, de Chicago mais aucun sujet vraiment important. Chacun de nous appréhendant de détruire la bulle de bonheur dans laquelle nous étions enfermés depuis que mon fils avait poussé la porte de mon bureau.

Après le repas, je mis mon fils au lit après lui avoir lu une histoire et rejoignis Bella au salon. Je m'assis sur le divan, ma belle installée entre mes cuisses, son dos posé sur mon torse. Je nouai mes mains sur son ventre et pendant qu'elle regardait attentivement une rediffusion d'un film pour midinette qu'affectionnait également ma sœur, j'en profitai pour humer ses cheveux, mordiller son lobe d'oreille, lécher son cou. Je la sentais frémir sous mes caresses.

« Edward ? »

« Hum ? »

« Edward, on doit parler avant… » (N/Caro : pourquoi faire ! Mdr)

« Avant ? »

« Oh arrête. Tu sais qu'on doit parler de certaines choses, » déclara-t-elle en me tapant sur l'épaule pour m'obliger à redevenir sérieux. Je soupirai mais j'étais conscient que nous devions vraiment parler.

« Je sais. Peut-être que je redoute cette conversation et que je tente par tous les moyens de la repousser au maximum. »

« Que redoutes-tu ? » demanda-t-elle timidement.

« Oh, beaucoup de choses. »

« Dis-moi ! »

« J'ai peur que tu ne me fasses pas confiance, que tu ne t'éloignes de moi. Peur que nous ne trouvions pas de solution à cette distance. Peur de ne pas être assez bien pour vous. »

« Oh, Edward. Je sais que je suis certainement responsable de ce que tu penses. Mais ne doute pas de la confiance que j'ai en toi, ni de l'amour que je ressens pour toi.»

Bella pivota et s'assit en tailleur, me faisant face. Elle prit mes mains dans les siennes, les caressa du bout des doigts.

« Qu'est-ce qui t'a décidé à venir ? » questionnai-je.

« J'ai passé toute la semaine à me renfermer sur moi, à ne vivre que pour Anthony. Tout en sachant que Ian ne pouvait plus me faire de mal, j'avais du mal à oser sortir de chez moi. Je n'allais pas travailler, je ne voyais personne. Les seuls moments de bonheur dans ma journée se résumaient à mes moments câlins avec notre fils ou nos conversations le soir. »

« Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? Tu faisais comme si tout allait bien ? J'aurais trouvé le moyen de m'éclipser d'ici pour te rejoindre.»

« Je ne voulais pas t'inquiéter. Je voulais oublier et avancer pour être bien lorsque tu viendrais le week-end prochain. »

« Alors, qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? »

POV Bella

C'était le moment de vérité. Je devais trouver et le courage de tout lui raconter. Mon regard fixé dans le sien me donna la force de me lancer.

« Avant-hier, mon père a débarqué à la maison. Il devait se rendre au centre psychiatrique pour rencontrer Ian avec Paul pour poursuivre leur enquête. Nous avons discuté un peu. Il a essayé de me raisonner en disant que vivre cloitrer n'était pas bon. Que je devais recommencer à sortir, à travailler et à réfléchir à mon avenir…avec toi. Que je ne devais surtout laisser Ian gagner. Il avait voulu me séparer de toi et en agissant comme je le faisais, j'allais dans son sens. »

Mes larmes coulaient abondement sur mes joues à présent. Edward se déplaça et m'enlaça. J'avais la gorge nouée mais je fus heureuse qu'il n'intervienne pas me laissant poursuivre mon récit.

« Nous avons discuté un très long moment. Il m'a annoncé qu'il avait demandé à Sue de l'épouser et qu'elle avait acceptée. Ils avaient un peu peur de me le dire mais en réalité, lorsque les mots arrivèrent jusqu'à mon cerveau en berne depuis une semaine, j'ai eu comme un déclic. Mon père avait à présent une vie où j'avais toujours une place important mais il n'avait plus besoin de moi. Mais il restait une seule ombre à ce tableau. Alors, j'ai demandé à Charlie de m'emmener avec lui. »

«Pardon ? Tu …tu es allée avec lui ? Au centre psychiatrique ? »

« Oui, » avouai-je, en baissant les yeux. (N/Caro : Ah ouais quand-même !)

Je vis Edward déglutis péniblement face à cette nouvelle qui était loin de l'enchanter. Il souffla un bon coup et je sentis la tension dans son corps se dissiper. Alors je repris la parole.

Flashback

Nous étions arrivés depuis plus d'une heure et j'attendais dans une salle d'attente que mon père ou Paul viennent me chercher pour m'emmener voir Ian. J'avais dû insister pour qu'il accepte de me prendre avec eux mais j'avais fini par avoir gain de cause. Ils devaient l'interroger avant que je ne puisse lui parler et plus le temps avançait et plus je me demandais si c'était une si bonne idée que ça de vouloir le rencontrer une dernière fois. Mes mains étaient moites et ma respiration était difficile. Lorsque la porte s'ouvrit, je sursautai tant j'étais prise par mes réflexions.

« Nous avons terminé. Es-tu certaine que tu veuille lui parler ? » Demanda mon père.

« Oui, il le faut. Je t'ai expliqué, papa. J'ai besoin de refermer pour toujours cet épisode de ma vie. »

« Si tu veux, je reste avec toi dans le coin et… »

« Non. Ca ira. Je doute qu'il tente de me faire du mal. »

« D'accord mais sache que nous restons devant la porte en cas de besoin et que de toute manière, il y a des caméras et des micros dans chaque isoloir. »

« Bien, » répondis-je en me levant pour le suivre.

Nous nous dirigeâmes dans un couloir où Paul nous attendait. Arrivé devant une porte, mon ami m'observa puis après un hochement de tête, il m'ouvrit la porte avant de s'effacer pour me permettre d'entrer. Je restai un moment figée, hésitant à pénétrer dans cet isoloir. Ian avait le regard posé sur moi. Un regard surpris mais nullement repentant. Rassemblant mon courage, je m'approchai de lui et pris place face à lui, la table nous séparant. (N/Caro : Vas y BELLA )

« Bonjour, Isabella, » susurra-t-il en inclinant légèrement la tête, un petit sourire aux lèvres. (N/Savine : j'ai tout à coup des envies de meurtre. C'est grave docteur ?)

Son air narquois finit de me donner la force nécessaire pour l'affronter mais surtout pour affronter la vie et l'avenir. Je me redressai, les images d'Anthony et d'Edward apparaissant derrière mes paupières que j'avais fermés un instant. Lorsque je les rouvris, je me levai et pivotai pour sortir.

« Tu n'avais rien à me dire ? Peut-être, t'es-tu enfin rendu compte que j'étais mieux que l'AUTRE ? » Fanfaronna-t-il. (N/Savine :pfff même pas en rêve !)

« Non. Tout compte fait, je viens de réaliser que tu ne méritais pas de gâcher ma vie, de l'empoisonner par le souvenir de ce que tu m'as fait vivre ainsi qu'à Anthony. Je pensais, nigaude que j'étais, que tu pouvais avoir des excuses, des circonstances atténuantes pour tes gestes et que je devais me remettre en question. Que peut-être j'étais partiellement responsable de tout ce gâchis. Mais non, ton attitude égocentrique vient de me permettre de réaliser que tu étais le seul fautif dans cette affaire. » (N/Caro : Bravo Bella !)

J'avançai vers la porte qui s'ouvrit laissant apparaitre mon père.

« Et…c'est tout ? » Ricana-t-il.

« Non, j'oubliais. Merci ! »

« Merci ? » répéta-t-il comme si j'avais perdu la tête.

« Oui, merci. Grace à toi, je viens de comprendre où était ma vie et surtout avec qui. J'ai cru t'aimer un jour mais ce n'était vraiment rien à côté de l'amour que j'ai pour Edward. Il mérite que dorénavant je pense à lui et uniquement à lui et à notre avenir. Adieu Ian. » (N/Savine : et vlan dans les dents ! IA)

« Isabella, attend….tu…. »

Les mots de Ian s'évanouir derrière la porte que Charlie venait de refermer. Il s'approcha de moi et posa son bras sur mes épaules. Je sentais la fierté émaner de lui. Un sentiment de plénitude se formait lentement au fond de moi. Je venais d'abattre la dernière barrière à mon bonheur.

Flashback

Edward ne m'avait pas interrompue durant mon récit mais je sentais qu'il était toujours aussi tendu. Je m'écartai légèrement de lui afin de caresser tendrement sa joue. D'un sourire, je tentai de le rassurer, de lui faire comprendre que j'allais vraiment bien.

« Tu n'aurais pas dû aller le voir, Bella. Il aurait pu… »

Posant un doigt sur ses lèvres, j'arrêtai ses paroles. Je savais qu'il s'en voulait toujours de la disparition d'Anthony dans le jardin et de ma fuite pour le retrouver. Il était inquiet mais je devais absolument le rassurer.

« Edward. Je vais bien. Même très bien depuis que tu es à mes côtés. Plus jamais Ian ne nous séparera mais je devais le voir. Je devais prendre conscience que les mots qu'il m'avait dit durant ces quelques jours, n'étaient pas vrais. Je devais me libérer psychologiquement de lui tout comme toi tu m'avais libérer physiquement. » (N/Caro : Bingo !)

« D'accord. Te voilà libre maintenant. ET c'est après que tu as décidé de venir à Chicago. »

« Quand Charlie m'eut raccompagnée et laissée à l'appartement, une seule idée trottait dans ma tête. Plus les minutes passaient et plus j'avais la certitude que ce que je voulais c'était…toi. Peu importe où je vis, le métier que j'exerce, les gens que je côtoie tant que tu es à mes côtés. Alors j'ai cherché des places pour le premier vol en évitant de te mettre la puce à l'oreille. Et crois-moi, ce n'était pas simple, vu l'excitation qui m'habitait. Et nous voilà malgré mes peurs. »

« Tes peurs ? »

« Oui, nous débarquons ainsi, sans te prévenir. Peut-être avais tu changé d'avis. Et puis, les pin up de ton bureau n'appréciaient pas trop ma venue, » répondis-je sarcastiquement.

« Des pin up ? J'en vois aucune. Car la seule qui compte est ici, dans mes bras et vient de me donner le plus beau des cadeaux en venant me rejoindre. Bella, je ne désire rien de plus que de vivre avec toi, de me réveiller chaque matin à tes côtés. »

« Hum, hum. Ca c'est le bon côté. Mais il va falloir que tu me fasses de la place, que tu acceptes d'être réveillé souvent par Anthony qui se lève souvent la nuit, que tu…. »

Je fus réduite au silence par ses lèvres qui emprisonnèrent les miennes.

POV Edward

Je la coupai dans ses divagations en posant ma bouche sur la sienne. J'avais résisté durant toute son explication mais là, maintenant, je ne désirais rien d'autre que lui montrer à quel point j'étais heureux de son déménagement.

« Alors, tu t'installes ici, » demandai-je.

« On dirait bien. »

« Mais tu n'as apporté qu'un petit sac ? » m'étonnai-je en l'observant.

« J'ai pris le stricte nécessaire. Je pensais qu'on pourrais repartir comme prévu le week-end pour faire un tri, » répliqua-t-elle en se collant à moi.

Je repris possession de ses lèvres qui m'avaient tellement manqué. J'approfondis notre baiser en insérant ma langue avide de cajoler la sienne. D'une légère poussée en avant, je réussis à l'allonger sur le divan. Elle décroisa ses jambes et j'en profitai pour prendre place. Mes lèvres se déplacèrent lentement vers son cou pour finir au dessus du premier bouton de son chemisier. Je le détachai suivi du suivant tandis que ma bouche suivait le même chemin. Rapidement, il ne lui resta plus que ses sous-vêtements, un superbe ensemble bordeaux en dentelle qui ressortait très bien sur sa peau laiteuse. Ma bouche continuait à explorer son corps quand un bruit sourd nous parvint. Nous nous figeâmes, écoutant d'où il pouvait provenir.

« C'est surement Anthony qui a donné un coup de pied dans le lit. Il bouge beaucoup la nuit, » expliqua-t-elle en me repoussant pour s'échapper.

« Viens, allons voir ensemble avant de continuer ce que nous avons commencé dans ma chambre. »

Je me levai du divan, tirant sur mon pantalon afin d'être un peu plus à mon aise sous le rire de Bella. Je lui pris la main pour l'emmener vers la chambre de notre fils où nous constatâmes qu'il dormait comme un bien heureux. C'est avec empressement que je la tirai vers la pièce en face, ma… « notre » chambre. Cette idée fit exploser mon cœur de bonheur. Ma Bella allait vraiment vivre avec moi. A peine la porte franchie et refermée derrière nous, que je la saisis telle une mariée pour l'installer sur le lit, reprenant mes caresses là où je les avais stoppées. (N/Caro : ça c'est cool)

Mon érection, vraiment trop à l'étroit maintenant, se rappela à mon bon souvenir, exigeant une libération immédiate. Je me dévêtis rapidement, envoyant mes vêtements aux quatre coins de la chambre avant de reprendre place au dessus d'elle. Lentement, je glissai mes mains sous elle afin de détacher son soutien-gorge qui rapidement fut expédié rejoindre mes vêtements. Je m'agenouillai pour avoir une vue de son corps. J'humectai mes lèvres avant de m'incliner et de les poser sur son slip. Mes dents attrapèrent la dentelle et tirèrent dessus vers le bas. Bella se mit à rire en me voyant faire. Oh, que c'était bon de l'entendre rire ainsi.

M'aidant de mes mains cette fois, je lui retirai son slip avant de reposer ma bouche au même endroit. Je léchai d'un grand coup de langue son intimité ce qui déclencha un gémissement de Bella. Satisfait de mon effet, je caressai sa petite chatte humide de ma langue. Tandis que ma langue s'insinuait entre ses lèvres intimes vers son fourreau, mes doigts trouvèrent le chemin de son clitoris et dessinèrent des cercles. Bella bougeait son bassin que je dus bloquer de ma main libre. Accentuant mes caresses, je sentis Bella atteindre son apogée, son corps frémissant. Je quittai son centre incandescent et remontai vers son visage, parcourant son corps de baisers.

Tout en laissant ma belle récupérer , j'embrassai son cou, suçotant son lobe d'oreille. Rapidement, je sentis Bella pousser sur mes épaules afin de m'allonger sur le dos. Elle commença à cajoler mon corps. Ses baisers laissaient sur ma peau des sillons de feu. Lorsque sa bouche parfaite se posa sur mon sexe engorgé, je poussai un grognement. Grognement que s'intensifia quand elle me prit entièrement dans sa bouche, sa langue traçant des cercles sur mon gland.

Ses caresses étaient une véritable torture. Je sentis que je ne tiendrai plus longtemps alors je la saisis et la retournai, me plaçant entre ses cuises et présentant mon sexe à son entrée. Je fixai mon regard au sien.

« Je t'aime, » murmurai-je avant de m'enfoncer lentement en elle, prenant mon temps.

« Mon aussi, je t'aime, Edward. »

« Lorsque je fus en elle profondément, j'arrêtai un moment avant d'entamer un mouvement de va et vient. Mes mouvements étaient calmes mais profonds, doux mais intenses. Nos gémissements se mélangèrent. Nos bassins bougèrent du même rythme. J'accélérai mes mouvements, nous amenant vers notre libération. Je glissai ma main droite entre nos deux corps et titillai son bouton de nerf. Bella cria son plaisir en prononçant mon nom. Je la rejoignis rapidement.

Je me laissai retomber à ses côtés l'entrainant avec moi. Elle posa sa tête sur mon torse tandis que mes bras l'enveloppaient. J'embrassai le sommet de son crâne. J'étais heureux. Vraiment heureux comme je ne l'avais jamais été. Bella dessinait des arabesques sur mon torse.

« Je suis heureux que tu sois là, Bella. »

« Moi aussi. Je regrette d'avoir mis autant de temps avant de venir. »

« Tu avais besoin de temps. Je le comprends bien. Le principal c'est que tu sois là. »

« Oui je suis là. Tu vas peut-être rapidement en avoir marre de moi, » plaisanta-telle.

« Ca….jamais, » ripostai-je en me jetant à nouveau sur elle pour la chatouiller.

« Non, arrête…Edward, stop, » suffoqua-t-elle en se débattant.

« Hum…je vais réfléchir…hum, non, » répliquai-je en recommençant.

« Nooonnnn ! »

« Ok, alors un autre type de torture. »

Ne lui laissant pas le temps de répondre, je me jetai à nouveau sur elle mais cette fois, ce fut pour la couvrir de baisers et de caresses. Nous nous aimèrent plusieurs fois durant notre première nuit en couple. Que j'aimais cette nouvelle situation. Moi qui ne ramenait jamais personne ou presque chez moi il y a encore quelques mois, j'étais l'home le plus heureux à l'idée de cette vie à deux…non à trois.

Nous avions fini par nous endormir plusieurs heures plus tard, tendrement enlacés. J'émergeais doucement, ma belle toujours blottie dans mes bras et je n'avais vraiment pas l'intention de la lâcher. Je profitai qu'elle dorme encore pour l'observer. Un petit sourire était dessiné sur ses lèvres, une mèche de cheveux cachait à moitié son œil gauche et sa main posée sur mon torse. Du bout des doigts, je replaçai la mèche derrière son oreille et déposai un baiser sur son front. Bella émit un petit gémissement et se mit à bouger légèrement dans mes bras. Elle ouvrit les yeux dans un souffle et leva son regard vers moi.

« Bonjour, » gémit-elle.

« Bonjour mon amour. Bien dormi ? »

« Hum…très bien. Et toi ? »

« Oui. Bien mieux que cette dernière semaine, » avouai-je.

« Moi aussi. »

Je resserrai mes bras et posai mes lèvres sur les siennes. Serai-je un jour rassasié d'elle ? J'en doutais fortement. J'approfondissais notre baiser lorsqu'un bruit à la porte nous stoppa. Nous nous redressâmes pour regarder vers l'entrée de la chambre. La porte s'entrouvrit laissant apparaitre une petite tête cuivrée tenant fermement Tigrou contre lui. Cette apparition me fit sourire avant de réaliser qu'il avait du escalader son lit pour en sortir. Voyant la panique qui s'affichait sur mon visage, Bella éclata de rire.

« Je pense que j'ai oublié de te dire qu'il adorait jouer à l'alpiniste. Il grimpe sur les barreaux pour sortir de son lit. Tu verrais ta tête, » se moqua-t-elle en continuant de rire. (N/Caro : Mdr)

« Excuse-moi mais je l'ai quitté il n'y a qu'une semaine et il restait tranquillement dans son lit, » me justifia-je en la poussant.

« Et oui, c'est les enfants, ça change très vite. » (N/Savine : et ouais encore un truc de plus à apprendre papa Edward, lol !)

« Et c'est bien pour cette raison que je ne vous quitte plus. Je ne raterai plus aucun moment important de sa vie, » déclarai-je en tendant les bras vers mon fils qui se pressa de venir nous rejoindre. Il grimpa tant bien que mal et vint se placer entre sa mère et moi.

« Tu es déjà réveillé ? » demandai-je.

« Vi. »

« Tu as bien dormi dans ta nouvelle chambre ? »

« Vi. A moi. »

« Oui mon bonhomme. C'est ta chambre rien que pour toi. »

Anthony s'installa confortablement entre nous, son pouce trouvant le chemin de sa bouche. Nous nous recouchâmes à ses côtés, chacun posant une main sur son ventre et profitant de ce moment de pur bonheur, nos regards soudés. (N/Caro : Quelle image, c'est trop mignon.) Nous devions nous lever car je devais travailler. Nous devions préparer notre voyage à Seattle pour le déménagement. Nous devions parler du travail de Bella et de l'idée qui avait germé cette nuit dans mon esprit. Nous devions aller rendre visite à ma mère qui devait s'impatienter de voir son petit fils et Bella sachant qu'ils étaient si proche d'elle alors qu'elle se rongeait les sens depuis le kidnapping d'Anthony. (N/Savine : et ben ça en fait des choses à faire ! rien que d'y pensé je suis déjà fatiguée !)

Profitant de ce moment de calme ensemble, je repensai à ma vie depuis mon enfance jusqu'à mon départ pour l'armée. L'enfer vécut là-bas avec un merveilleux interlude de volupté et de plaisir. Ma démobilisation et les retrouvailles avec ma famille, ressoudant les liens brisés quelques années auparavant. L'apparition de mon fils et de sa maman dans ma vie apportant la joie, le bonheur et l'amour dans ma vie.

« Ca va Edward ? » s'inquiéta Bella en caressant ma joue.

« Oui, très bien. Pourquoi ? »

« Tu es si sérieux comme perdu dans tes pensées. »

« Je repensais à ma vie et je constatais que c'est depuis votre entrée dans ma vie que je suis heureux. »

« Nous aussi tu as apporté le bonheur. »

« Je t'aime, Bella. »

« Moi aussi, Edward. »

J'embrassai Bella comme pour accentuer les mots que je venais de lui dire.

« Oi aussi, z'aime, » nous interrompit Anthony en se mettant à genoux et entourant nos cous de ses petits bras et déposant un baiser sur nos joues.

Nous éclatâmes de rire en lui rendant ses bisous. C'était un bonheur simple mais je n'en voulais aucun autre. J'avais une femme merveilleuse qui m'aimait, un fils adorable qui avait apporté la stabilité dont j'avais besoin dans la vie. J'étais heureux et pour rien au monde, je n'aurais échangé cette vie qui s'ouvrait à moi. Ils étaient mon présent mais surtout mon avenir.

(N/Savine : Oh quel beau chapitre ! merci ma Eli. Que dire de plus que ma boite de Kleenex est vide.) (N/Caro :OMG cette fin de chap est merveilleusement belle. J'adore, j'adore. C'est trop beau. Merci ma Eli.)

Nous voilà à la fin de cette histoire. J'espère qu'il vous a plu.

Il reste l'épilogue qui arrivera mais un peu plus tard.

J'écris un os pour le concours "Sexbirthday for lemon-in-fic .

Je vous ferai aussi part bientôt de mes projets.

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