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lundi 19 avril 2010

Un ange en enfer: Chapitre 8



Joyeux Anniversaire

POV Bella



Si quelqu’un m’avait dit hier quand j’avais pris la décision de venir rejoindre Rosalie pour le week-end que j’allais revoir mon beau militaire, ce mec qui avait hanté mes jours et mes nuits durant des mois et accessoirement le père de mon fils, je lui aurai ri au nez.



Qu’avais-je dit à Ian ? Qu’il faudrait un miracle pour le revoir un jour. Et ce miracle avait eu lieu. J’avais toujours du mal maintenant que j’étais seule dans cette superbe chambre de la maison des Cullen, à y croire. Que ressentais-je face à cette situation ? Il était très difficile de mettre des mots sur ce que je vivais. J’étais heureuse de l’avoir revu mais j’avais peur car je ne savais pas ce que cela impliquait pour l’avenir. J’étais stressée à l’idée de le revoir demain alors qu’il passait la soirée et la nuit avec sa petite amie. Comment allait-elle réagir à cette nouvelle. Je paniquais à l’idée d’en parler à Ian à mon retour.



J’étais installée sur le lit à regarder mon fils dormir paisiblement dans un petit lit que la mère d’Edward avait insisté pour installer dans la chambre. Elle le conservait au grenier et avait demandé à Emmett de le descendre.



Quand Edward avait quitté la cuisine pour aller se préparer, j’avais appréhendé de me retrouver seule face aux parents d’Edward. J’avoue que même si son père m’observait attentivement me mettant légèrement mal à l’aise mais le regard qu’il posait régulièrement sur son petit-fils prouvait qu’il l’avait déjà accepté. La mère d’Edward avait été fantastique. Elle m’avait posé des tonnes de questions concernant Anthony et ses premiers mois. Esmée et Alice se disputaient presque pour savoir laquelle porterait mon fils. A voir l’éclat de leurs yeux, Anthony était déjà adopté par sa nouvelle famille, étant devenu en moins de trente minutes, la huitième merveille du monde pour eux.



Je souriais à la vue de ce tableau inattendu. Rosalie qui se tenait à mes côtés rayonnait. Emmett passait son temps à chercher les défauts d’Edward au travers de mon fils mais il se faisait rabrouer à chaque fois par sa mère ou sa sœur. Dans la conversation, nous avions parlé de sa date de naissance ce qui avait déclenché une avalanche de cris. Face à mon incrédulité, Esmée m’expliqua qu’Edward et Anthony était né le même jour.



Après lui avoir donné les mêmes prénoms, il était en plus né à la même date. Que de coïncidences !



Carlisle finit par rappeler à son épouse et à sa fille qu’ils étaient attendus à une fête de charité. C’est à contrecœur qu’elles partirent accompagnées de leur époux sans m’avoir fait promettre de pouvoir s’en occuper et profiter de lui le lendemain.



Rosalie proposa d’aller mettre au lit Anthony qui tombait de sommeil. J’acceptai mais je la soupçonnai de vouloir me cuisiner un peu et de me reprocher de ne pas lui avoir tout dit.



« On va dormir mon amour. »



« Nan. » Baragouina-t-il, ses yeux se fermant déjà. Anthony commençait à peine à dire quelques mots mais son préféré était ‘non’. Nous montâmes et pénétrâmes dans la chambre qui m’avait été attribuée. Je sortis un pyjama de la valise, l’enfilai à Anthony et le donnai à Rosalie pour le câlin du soir. Un vrai rituel.



Elle le déposa dans le lit après que je lui ai donné un baiser sur le front. Elle plaça son doudou dans ses bras avant de venir s’installer à mes côtés sur le lit.



« Vas-y. » Lâchai-je après quelques minutes de silence.



« Pourquoi ? »



« Pourquoi …quoi ? »



« Pourquoi ne m’as-tu rien dis concernant le père d’Anthony. Même pas son nom. »



« Parce qu’il n’y avait rien à dire. Je ne le connaissais pas. Rien. » Avouai-je.



« Tu m’as dit qu’Edward venait du nom de ton grand-père. » Ajouta-t-elle en haussant le ton. Je devais m’expliquer avant qu’elle ne s’énerve pour de bon. Elle se sentait trahie par manque de confiance de ma part. Alors que ce n’était absolument pas ça.



« J’étais mal face à cette situation. Ce n’est pas un manque de confiance, loin de là, Rose. S’il y a bien une personne en qui j’ai confiance c’est toi. »



« Alors pourquoi ? Raconte-moi.»



«C’était mon dernier jour à Jalalabad. Edward est venu avec la relève et je lui ai soigné une plaie. Nous avons pas mal discuté puis nous avons fini la nuit ensemble. »



« Et c’était comment ? » Demanda Rosalie dont la colère avait déserté au profit de sa curiosité.



« C’était…c’était fabuleux. » Avouai-je, un petit sourire niais sur le visage et le regard dans le vague. Une fois de plus, je revivais cette nuit. Je secouai la tête afin de remettre mes idées en place et de poursuivre mon récit.



« Reviens sur terre, Isie ! » Me taquina-t-elle en me poussant. Nous éclatâmes de rire.



« Oui. Le lendemain matin, il était parti et moi je rentrais. Nous ne nous étions pas protégés et un mois plus tard, je découvrais que j’étais enceinte. Le reste tu le connais. Je dois t’avouer que durant des mois, je fus obnubilée par lui. Je rêvais d’Edward toutes les nuits. J’ai eu toutes les peines du monde à me l’ôter de la tête. C’est depuis l’arrivée de Ian dans ma vie que j’ai arrêté de penser à lui. Enfin, pas complètement car tu imagines bien que dès que je pose les yeux sur Anthony, c’est difficile de ne pas penser à son père. »



« Bon, laissons Ian en dehors de tout cela pour l’instant. Ne me gâche pas ce moment. »



Je soupirai face à sa remarque concernant mon collègue et ami. Je préférai ignorer sa réplique plutôt que de nous lancer dans une discussion déplaisante.



« Rose ? »



« Oui ! »



« J’ai eu l’impression que tu te doutais de quelque chose le moment de surprise passé ? »



« Tu as raison. Quand je suis venue à Pâques, j’ai revu Edward après plus de trois mois et j’avoue que certains de ces traits me rappelaient étrangement Anthony mais ça n’avait pas de sens. Lorsque je suis rentrée, j’ai par inadvertance fait tomber ton livre et un bout de papier est sorti. »



« C’est le mot que j’ai trouvé le lendemain matin à mon réveil. Edward était reparti. Je …Je n’ai pas su le jeter. C’était un souvenir de cette nuit. »



« Un souvenir ! Un deuxième tu veux dire ! » Rectifia-t-elle en me faisant un clin d’œil et pointant le petit lit. « Donc, quand j’ai lu le prénom d’Edward en signature, mes doutes n’ont fait qu’augmenter mais je ne trouvais pas de lien entre vous deux. Alors j’ai insisté pour que tu m’accompagnes ici mais tu refusais à chaque fois. J’ai essayé d’amener Edward chez nous mais c’est lui qui s’est dérobé. Et nous voilà ici. Et Anthony va pouvoir connaître son père et sa famille. C’est merveilleux, tu ne trouves pas ? »



« Oui, merveilleux. Un miracle que je n’attendais pas. » Avouai-je encore rêveuse.



« Bon, je vais retrouver le nouveau tonton qui doit s’impatienter. Fais de beaux rêves ma belle. »



« A demain, Rosie. » Nous nous enlaçâmes affectueusement avant qu’elle ne regagne sa chambre.



Et c’est ainsi que je me retrouvai couchée sur le lit à regarder mon fils dormir. Je me sentis lentement sombrer, mes yeux se fermant. Je rêvai rapidement cette nuit. Et chacun de mes rêves étaient peuplés d’Edward, de son fils et de cette nouvelle famille. Dans l’un de mes songes, j’eux l’impression de voir Edward nous observer, Anthony et moi du seuil de la porte. Malheureusement, c’était impossible, il passait la nuit avec sa petite-amie, Jane.



POV Edward


J’ouvrai les yeux péniblement, ma nuit ayant été mouvementée. J’étais rentré hier soir assez tôt contrairement à mes habitudes mais les derniers événements m’avaient ébranlé. J’avais eu toutes les peines du monde à me concentrer sur les discussions au repas. Monsieur Molina, le client, était un homme très sympathique ainsi que son épouse mais mon esprit était accaparé par ce petit bonhomme qui venait de faire irruption dans ma vie ainsi que sa maman. J’avais malgré tout réussi à mener à bien nos négociations. Nous avions rendez-vous lundi avec mon père pour clôturer cette transaction. La soirée s’était quand à elle terminée sur une dispute avec Jane.



Dès notre départ du restaurant, elle avait voulu revenir sur mon retard et ma mauvaise humeur du début de soirée. J’avais essayé de minimiser, de parler de problèmes familiaux. D’une certaine façon, je ne mentais pas. Même si je ne considérais pas Anthony comme un problème, il fallait bien avouer que c’était quand même un chamboulement dans ma vie que j’allais devoir gérer. J’avais argumenté, voulant la rassurer en disant qu’elle n’était en rien responsable de ma mauvaise humeur. Evidemment, quand je lui avais annoncé que je ne passerai pas la nuit avec elle, elle avait explosé. Jane avait commencé à s’énerver, ne comprenant pas mon attitude et surtout mon changement radical d’attitude vis-à-vis d’elle.



Comment aurait-elle pu comprendre alors que moi-même je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. J’aimais bien Jane, nous nous entendions très bien. Nous avions les même goûts, les même centres d’intérêts et nous étions particulièrement compatibles au lit. Jusqu’à cet après midi, je n’aurais jamais refusé une partie de jambes en l’air. Et je ne savais pas pourquoi je n’en voulais pas. J’étais perdu mais je savais que je devais rentrer.



Arrivé devant chez elle, je l’informai que je rentrais chez moi prétextant que je n’étais pas en forme et que ma mère apprécierait que je sois à la maison demain matin pour mon anniversaire. Elle râla encore un peu mais accepta mon explication et se pencha vers moi pour m’embrasser passionnément avant de sortir de la voiture.



J’étais donc rentré à la maison et sans comprendre pourquoi, mes pas me menèrent vers la porte de la chambre d’amis. Je l’avais poussé sans bruit afin d’observer Anthony et sa mère qui dormait. Elle était comme dans mon souvenir, magnifique dans son sommeil.



Tous ces souvenirs de la soirée tournaient dans ma tête. J’essayais de réfléchir à tous ces évènements. En moins de vingt-quatre heures, j’avais retrouvé l’ange qui avait hanté ma vie depuis mon retour et j’avais découvert que j’avais un fils. Je ne savais pas ce que je devais faire ni comment j’envisageais l’avenir. Quelle place voulais-je dans la vie d’Anthony ? Comment allais-je vivre cette relation à distance avec ce fils dont j’ignorais tout ? Honnêtement j’ignorais tout sur les enfants en général. Je savais que j’en voulais un jour mais étais-je prêt aujourd’hui ? Et aussi, comment allais-je l’annoncer à ma petite amie ?



Toutes ces questions me perturbaient. N’y trouvant aucune réponse, je me levai, pris une douche rapide et descendis à la cuisine pour y prendre mon petit déjeuner. J’entrai souriant et me dirigeai vers ma mère afin de l’embrasser avant de prendre place à table. Emmett était déjà installé et mangeait les œufs et le bacon que notre mère lui avait préparés.



« Bonjour mon chéri, bien dormi ? »



« Bonjour maman. Oui, ça peut aller. »



« Salut Edward. »



« Salut, Em. »



Bon anniversaire, Edward. Merci ! (N/Angh : Rhooo ils auraient oublié ?!)



« Edward, veux-tu des œufs aussi ? » Demanda Esmée.



« Non, merci. Juste un café. »



« Très bien alors ne traînez pas ! » Ajouta-t-elle sur un ton enjoué.



« Pourquoi ? »



« Alice vous attend. Et tu sais comment elle est quand elle doit aller faire du shoping. »



D’abord ils oublient mon anniversaire et en plus je dois aller faire du shoping avec ma sœur ?



« Et ne laissez pas Alice traînailler en chemin. Vous devez être de retour avant qu’il n’ait fini sa sieste. » Ajouta-t-elle.



La sieste ?



« T’inquiète m’man. J’ai la situation en main. » Répondit Emmett.



Emmett va venir dans les boutiques ? Mais qu’est ce qu’il se passe ?



« Vous m’expliquez car là, je suis paumé. » Demandai-je en les regardant l’un après l’autre.



«Et vous passez chercher le gâteau que j’ai commandé chez Lempereur. »



« Oui m’man, tu me l’as déjà dit. » Répliqua Emmett.



Je les regardais sans rien comprendre. Il oubliait délibérément mon anniversaire et maintenant je devais en plus aller chercher mon gâteau. Ok je suis grand, adulte mais quand même, ça ne ressemblait pas à ma mère.



« Vous m’expliquez, oui ? »



« Edward ! Tu sais quand même qu’elle jour on est ? » Questionna ma mère.



Evidemment que je le sais ! Mais eux, vraisemblablement ont oublié.



« Oui, je le sais. »



« Alors, tu vas avec Em et Alice lui acheter des cadeaux. »



« Des cadeaux ? Pour qui ? Je ne vais quand même pas aller chercher mes cadeaux. » J’comprends rien. »



Je vis les sourcils de ma mère se froncer avant qu’un ‘ho’ ne se dessine sur ses lèvres. Quand à Emmett, il éclata de rire.



« Oh, Edward. Bon anniversaire mon chéri. Je suis désolée ! » S’excusa ma mère en m’enlaçant. (N/Angh : Ah bah quand même !)



« Tu prends de l’âge frérot. Joyeux anniversaire. »



« Merci, mais… »



« Mais tu n’es plus le centre t’intérêt pour le moment, vieux. Faudra t’y faire ! » Plaisanta-t-il.



« Em, laisse ton frère tranquille. »



« Ok, à voir sa tronche, il sait toujours pas de quoi on parle ! » Poursuivit-il en riant de plus belle.



« Edward tu m’as dit que tu savais qu’elle jour on était ? » Demanda Esmée.



« Oui, le 20 juin. »



« Oui, mais …c’est en plus d’être ton anniversaire, c’est celui de ton fils. »



« Oh ! »



« T’as fait les choses en grand sur ce coup là, Ed. »



« M’appelle pas Ed. Je …je savais qu’il était né en juin mais pas spécialement aujourd’hui ? » Avouai-je penaud.



« Donc, vous filez rejoindre Alice pour aller lui acheter des cadeaux. Ouste, elle doit déjà s’impatienter. »



« Ok, ok on y va ! » Rétorqua Emmett en buvant en vitesse le fond de son café. Nous nous levâmes pour partir quand notre mère nous héla.



« N’oubliez pas le gâteau. »



J’attrapai mes clés que je déposais toujours sur le meuble à l’entrée puis nous nous dirigeâmes vers ma Volvo.



Nous étions donc passés chercher ma sœur et nous nous étions rendus au centre commercial. Quelques heures et quelques vannes d’Emmett plus tard, nous regagnions la villa sans avoir oublié de passer chercher le gâteau. Ma mère avait dû passer sa matinée à préparer pour que tout soit parfait. Je la retrouvai dans le salon qui avait été décoré pour l’occasion.



Une fraction de seconde, je fus renvoyé plus de vingt ans plus tôt quand ma mère m’organisait mes fêtes d’anniversaire avec mes copains d’école. Je retrouvais mon âme d’enfant et un sentiment sur lequel je ne sus mettre de nom m’envahit. Ma mère avait totalement accepté et accueilli ce petit bonhomme. J’en étais heureux mais je ne savais pas où me situer dans cette situation.



Je venais de passer du temps à acheter des vêtements et divers jouets pour… mon fils. (N/Angh : Comme c’est adorable…) J’avais énormément de difficultés à assimiler cette notion. J’y avais pensé toute la nuit et je ne savais toujours pas où me situer par rapport à lui. Mais ce dont j’étais sûr, c’est qu’il venait d’entrer dans ma vie et que même si je n’arrivais pas encore à me considérer comme étant son père, j’avais bien l’intention d’apprendre à le connaître.



J’étais décidé à ne pas le laisser ressortir de ma vie et de celle de ma famille. Je voulais rattraper le temps perdu, je voulais le voir grandir et participer à sa vie le plus possible. Mais ce qui m’inquiétait le plus c’était l’attirance pour la mère de mon fils. J’avais péniblement réussi à la sortir de ma tête mais elle venait d’y refaire une entrée fracassante. Qu’allais-je faire ? Que voulait-elle ?



Et moi ? Je veux quoi exactement ?



« Edward tu viens au lieu de bailler aux corneilles ! » Me rappela à l’ordre Emmett. Je remarquai alors que j’étais resté immobile à l’entrée et que tout le monde se trouvait dans le salon, installés dans les différents fauteuils.



« Viens près de nous, Edward. » M’appela ma mère. A ce moment, Rosalie accompagnée de Bella portant Anthony entrèrent dans la pièce. La surprise se lisait clairement sur son visage. Elles s’avancèrent vers nous et Rosalie la poussa vers moi afin qu’elle prenne place à mes côtés sur le divan. Ma mère et Alice déposèrent la montagne de cadeaux devant Anthony qui se recula vers Bella, n’osant s’approcher.



« Mais vous n’auriez pas dû ! » Protesta Bella.



« Bella, c’est l’anniversaire d’Anthony. C’est important de le lui fêter. » Expliqua Esmée.



« Oui mais… »



« Pas de mais, Bella. Nous sommes si contents de le connaître. Accepte que nous le gâtions un peu. »



« Oui mais je… »



« En plus c’est un double anniversaire aujourd’hui. »



« Ouais mais l’intéressé est légèrement délaissé. » Ajouta Emmett ce qui fit glousser ma sœur.



« La ferme, Em ! » Répliquai-je.



« Bin quoi. T’as pas l’habitude de ne pas être le centre d’attention ! » Continua-t-il en riant.



« C’est ton anniversaire aussi ? » me demanda Bella timidement.



« Oui, il semblerait qu’en plus de me ressembler, nous soyons nés le même jour. »



« Oh ! » Fut tout ce que prononça Bella en rougissant. (N/Angh : Vous avez bien travaillé les amis !)



Anthony s’écarta doucement de sa mère et s’approcha doucement vers la table basse et avança timidement une main vers le premier paquet. Il le toucha et se retourna vers Bella.



« Moi ? » Dit-il.



C’était le premier mot que j’entendais sortir de sa bouche. C’est vrai que hier je ne l’avais pas vu beaucoup entre la discussion avec Bella et ma soirée, et qu’aujourd’hui je le voyais pour la première fois. Je devais absolument essayer d’être plus proche.



« Oui, mon chéri. C’est tout pour toi. » Lui répondit ma mère en s’accroupissant pour être à sa hauteur. Anthony, aidé de ma mère et de Rosalie, commença à déballer les cadeaux. Il déchira les emballages rapidement, avide de découvrir ce qui s’y cachait.



Bientôt une multitude de vêtements et de jeux de toutes sortes jonchaient le sol du salon. Mon fils, encouragé par sa mère nous avait tous embrassés pour nous remercier et dit : « Erci ». Emmett et Jasper étaient assis près de lui à terre et jouaient à un jeu de construction avec de grosses pièces à emboiter. Nous avions dégusté le délicieux gâteau et passé un après-midi très agréable.



Rosalie et Bella nous avaient régalés d’anecdotes concernant Anthony. Tout se passait très bien. Mes parents vouaient une admiration sans borne pour leur nouveau petit-fils et Carlisle avait discuté longuement médecine avec Bella. Je soupçonnais mon père de regretter parfois son métier de médecin.



Ding Dong.



Le carillon de la porte d’entrée nous surpris. Etant tous présent, nous n’attendions personne. Rosalie se proposa pour aller ouvrir.



Nous entendîmes quelques éclats de voix avant que je ne reconnaisse celle de Jane.



Merde ! Que vient-elle faire maintenant ? Je vais lui dire quoi, moi ?



Je me levai prestement afin d’aller rejoindre Rosalie et Jane dans le hall avant que la situation ne dégénère, vu le peu de considération de ma futur belle-sœur pour ma petite amie.



« Laisse-moi passer, Rosalie ! » Insistait Jane en essayant de pousser Rose.



« Reviens plus tard Jane. Nous avons une réunion de famille. Edward est occupé. » Contrait-elle avec force.



« J’y ai autant ma place que toi. Bouge-toi ! » S’énerva Jane.



« Je t’ai dit que tu n’entrerais pas ! » Répéta Rosalie.



« Laisse Jane entrer, Rose. » Demandai-je en m’approchant d’elles.



« Edward ? T’es sûr que c’est une bonne idée ? »



« S’il te plaît Rose. » Insistai-je en lui souriant.



« Bonne chance avec les explications. » Lâcha-t-elle simplement en pivotant pour regagner le salon. Elle referma la porte sur elle pour nous laisser un peu d’intimité.



« Bonjour mon chéri. » Me salua directement Jane en passant ses bras autour de mon cou et en m’embrassant. La situation était compliquée mais j’étais contente de voir qu’elle ne m’en voulait plus pour hier soir. Je la serrai plus fort dans mes bras et répondit à son baiser.



« Bonjour, ma puce. »



« Joyeux anniversaire. »



« Merci. »



« Je suis désolée pour mon attitude… » Commença Jane mais je l’arrêtai de suite. Après tout c’était moi qui n’étais pas normal hier. Elle n’avait pas à s’excuser. Et de plus, je lui devais des explications.



« Non, ne t’excuse pas. C’est moi. Je … Je n’étais pas en forme car… »



« Car… »



« Viens t’assoir. » Lui proposai-je en l’entraînant vers la banquette du hall d’entrée.



« Tu me fais peur, Edward. » Avoua-t-elle en serrant plus fort ma main. Nous prîmes place l’un à côté de l’autre et je lui passai le bras droit au dessus de ses épaules pour la rapprocher de moi. Je déposai un baiser sur le haut de sa tête puis j’inspirai un grand coup.



Vas-y Edward. C’est le moment de lui dire.



« Jane. Hier, il s’est passé quelque chose d’inattendu mais qui va changer ma vie. Et… »



« J’ai fat quelque chose qui t’a déplu ? » Jane avait peur, je le sentais et ça se lisait sur son visage. Mais comment la rassurer ? Alors que moi-même je ne savais encore rien de l’avenir.



« Non, ma puce. Ce n’est pas toi. C’est moi. »



« Parle Edward. J’ai de plus en plus peur. Tu veux…me quitter ? » Dit-elle un sanglot dans la gorge. Je la serrai plus fort dans mes bras tentant de l’apaiser un peu.



« Non. Non je ne veux pas te quitter mais peut-être qu’après, toi, tu le voudras. » (N/Angh : Oui quitte le !)



« Je ne comprends pas ? »



« Je sais. Je vais tout te raconter. » Annonçai-je après avoir soufflé un bon coup.



« Tu sais que j’ai été militaire et que j’ai passé plusieurs mois en Afghanistan. »



« Et bien là-bas, j’ai fait la connaissance d’une fille. »



« Une Afghane ? »



« Non, elle était infirmière dans un camp de médecin sans frontière. J’ai…Nous…Enfin, nous avons eu une brève aventure. Je ne l’ai jamais revue mais … » J’étais sur le point de lui avouer la naissance d’Anthony quand la porte s’ouvrit sur Bella portant mon fils dans les bras. Evidemment, la ressemblance sauta aux yeux de Jane qui s’écarta de moi comme si je l’avais brulée.



« Oh, excusez-moi. Mais Anthony doit aller aux toilettes. Et je ne … Je dois passer par ici. » Bégaya Bella très mal à l’aise.



« Bien sûr Bella. » Elle passa près de nous, nous souriant timidement tandis qu’Anthony tenait dans ses main un camion qu’Emmett avait insisté pour lui acheter. Il était presque trop grand pour lui.



« Caon. » Essaya de me dire Anthony ce qui me tira automatiquement un sourire attendri.



« Oui, il est très beau. » Jane à mes côtés fixait mon fils puis Bella, sans prononcer le moindre mot. Quand Bella fut partie à l’étage, elle me fit face.



« Mais Madame vient de débarquer avec TON fils sous le bras. Et naturellement, on ne peut en douter. Que veut-elle, reprendre sa place dans ta famille ? Et moi là dedans ? » S’énerva-t-elle en se levant.



Je me levai à mon tour et voulu m’approcher d’elle mais de sa main levée, elle me stoppa. Je la comprenais. Je ne lui avais jamais parlé de Bella. Qu’aurais-je dit ? J’ai connu une fille qui m’obsède et qui m’empêche de vraiment me lier à une autre. Pathétique. Oui, je la comprenais car si la situation était inversée, j’aurai mal réagi.



« Ecoute-moi, Jane. »



« Non. » murmura-t-elle en pleurant. Profitant de son inattention, je m’approchai rapidement d’elle et la pris dans mes bras. Ok je n’étais pas amoureux d’elle mais elle ne méritait pas de souffrir ; Jane était gentille douce, attentionnée. La petite amie parfaite. Meilleure que ce que je ne serais jamais pour elle.



« Si, écoute-moi. Belle est Isie, la colocataire et meilleure amie de Rose. Elle ignorait en venant ici que j’étais là. C’est un pur hasard. Je te le jure, Jane crois-moi ! »



« Ok. Et maintenant que va-t-il se passer ? Que va-t-il nous arriver ? » Chuchota-t-elle contre mon torse, toujours en larmes.



« Je ne sais pas. Je… Je ne savais pas qu’elle avait eu un fils car …je ne l’ai connue qu’une nuit et je ne l’ai jamais revue depuis. Mais … mais c’est mon fils et … je veux qu’il me connaisse. Je veux le connaître aussi. Même si c’est inattendu. Me comprends-tu ? »



« Oui, je crois. Du moins je veux bien essayer. »



« Merci ma puce. » Je raffermis ma prise autour de sa taille.



« Je … Je peux te poser une question ? »



« Oui, bien sûr. »



« C’était une erreur cette histoire ? »



« Jane…Je …ce n’était qu’une nuit mais …non, ce n’était pas une erreur pour moi. Je le voulais vraiment. Désolée, ma puce. Et Bella ne semble pas considérer qu’Anthony soit une erreur. »



« Tu…l’aimes ? »



« Qui ? » (N/Angh : Qui ! Banane !)



« Elle ! C’est ton fils et il te ressemble tellement. Tu ne peux que l’aimer.»



« Je… Je ne pense pas qu’on puisse parler d’amour pour une fille qu’on a connu qu’une nuit. Mais je ne l’ai jamais oubliée. »



« Ok. Merci d’avoir été franc. Je t’aime tellement, Edward. Et maintenant, que va-t-il se passer ? » (N/Angh : je peux faire une suggestion ?)



« Je sais ma puce. Je sais. Je ne sais pas ce qui va arriver. Mais ne te tracasse pas.»



Bella redescendit de sa chambre à ce moment-là. Elle semblait embarrassée de nous interrompre. Elle me fit un faible sourire avant de pénétrer dans le salon pour rejoindre les autres.



« Viens on va retourner près des autres. » Dis-je à Jane en lui prenant la main pour la tirer vers le salon mais elle refusa.



« Non, je vais… je vais te laisser en famille. Tu as besoin de te retrouver avec …ton fils. On se voit bientôt. » Annonça-t-elle en déposant un baiser rapide sur mes lèvres et elle se dirigea vers la sortie.



Je vis la porte se refermer me laissant seul face à moi-même, à mes choix et décisions futurs. Au fond de moi, j’étais content que Jane reparte. J’étais assez perdu sans en plus devoir gérer ses questions, ses états d’âme car je suis certain qu’elle ne pourrait s’empêcher d’être jalouse du temps que je passerai avec Anthony et Bella. Et je voulais profiter pleinement de ce temps. Ma priorité actuellement était d’être avec mon fils.



Et rien que ton fils ? Et Bella là-dedans ?



Ok j’avoue, je voulais être avec elle aussi même si grâce à Rosalie je savais qu’elle avait un petit ami. Tout comme moi, j’avais Jane. Mais pour l’heure, je voulais les laisser hors de notre vie. Ce week-end n’était qu’à nous.



Je rentrai donc dans le salon, un grand sourire sur le visage.



« Ah enfin ! » S’écria Rosalie. « Viens un peu t’occuper de ton fils. Tu l’as à peine vu. » Je souris à mon adorable belle-sœur. Elle était sur le divan avec Alice et avait pris la relève d’Emmett au jeu de construction. Je m’installai à leurs côtés et Rosalie me déposa Anthony sur les genoux.



« Va sur papa, mon petit cœur. » Ajouta Rose. Tous les regards étaient posés sur moi. Je déposai un baiser sur le sommet de son crâne et tournai la tête vers Bella. Elle nous observait et le sourire qui se peignait sur son visage me rendit heureux. J’avais l’impression d’être entier. Sentiment inconnu jusqu’à ce jour, depuis mon départ de l’armée.



POV Bella



Cette journée avait été magique tant pour mon fils que pour moi. Moi qui venait d’une petite famille comprenant mon père et moi, voir une si grande famille et surtout si unie était un vrai plaisir. Je n’avais pas prévu de fêter l’anniversaire d’Anthony ce week-end préférant attendre le suivant avec mon père et sa compagne mais les nouveaux grands-parents d’Anthony en avaient décidé autrement. Ils avaient décorés le salon, acheté une multitude de présents dont je préférais ignorer le prix ainsi qu’un immense gâteau qu’Anthony s’était fait une joie de manger avec ses mains. J’avais bien essayé de l’en empêcher mais cela avait fait rire tout le monde et on m’avait demandé de le laisser faire.



Esmée nous avait préparé un délicieux festin selon les goûts d’Edward puisque c’était également son anniversaire. Quelle coïncidence tout de même qu’ils soient nés le même jour. J’avais mis Anthony au lit juste avant le dîner, un baby phone acheté par Alice à ses côtés. Cette journée l’avait épuisé. Et je ressentais moi aussi des signes de fatigue et c’est pour cette raison que j’étais dans la chambre, couchée, essayant de trouver le sommeil.



J’entendis subitement le bruit de la poignée de la porte s’abaisser et celle-ci s’entrouvrir. Dans la pénombre je ne distinguais pas le visiteur. Il fit un pas en avant et se retrouva dans le raie de lumière fait par la lune. Je reconnus Edward. Il jeta un coup d’œil à son fils avant de reporter son attention sur moi et vit que je ne dormais pas.



Je vis qu’il s’apprêtait à ressortir mais je ne pouvais pas le laisser repartir.



« Attend. » Chuchotai-je. Il s’arrêta et me regarda. Nous restâmes ainsi quelques minutes sans rien dire, sans rien faire, respirant à peine. Soudain, je sus ce que je voulais. Je voulais qu’il vienne près de moi que l’on puisse parler. Nous nous côtoyions depuis deux jours mais nous étions si loin l’un de l’autre. Alors je tendis la main devant moi, vers lui. Edward hésita mais finit par s’approcher et prit ma main. Il s’assit sur le lit et nous restâmes ainsi sans parler, juste à nous contempler.



La main d’Edward qui ne tenait pas ma main se leva et caressa ma joue. Son toucher était si doux. Ses doigts s’enfoncèrent dans ma chevelure et il rapprocha mon visage du sien. Avant de poser ses lèvres sur les miennes, il ancra ses yeux dans les miens, cherchant mon approbation. J’acquiesçai par un simple sourire.



Les lèvres d’Edward se posèrent enfin sur ma bouche. Elles étaient si chaudes, si douces, si envoûtantes. Elles dansèrent l’une avec l’autre. Sa langue caressa la mienne demandant l’accès à ma bouche. Dès que nos langues se rencontrèrent, je ressentis des frissons sur tout mon corps, des frissons de plaisir.



Ses mains se déplacèrent sur ma taille tandis que les miennes se nouaient autour de son cou. Notre baiser s’approfondit et je ne pus réprimer un gémissement. Je sentis sa main passer sous le haut de mon pyjama, passant sur mon dos nu. Il le souleva et le fit passer par-dessus ma tête dévoilant ma poitrine. Sa main gauche revint à l’avant et se posa sur mon sein droit qu’il malaxa doucement, titillant mon mamelon.



Edward me recoucha et s’allongea à mes côtés, sa main caressant mon corps et descendant vers mon centre qu’il cajola au travers de mon vêtement. Rapidement cette barrière le gêna et il me le retira lentement, caressant mes cuisses au passage. Quand le pantalon fut au sol, il remonta le long de mes jambes en les embrassant pour finir par déposer ses lèvres sur mon pubis déjà bien trempé d’anticipation.



D’un grand coup de langue sur mon intimité, il déclencha mes gémissements et mon bassin se souleva vers lui.



« Si tu savais le nombre de fois où j’ai imaginé te goûter à nouveau, te caresser, te faire crier de plaisir. » Susurra-t-il en me caressant de ses doigts. Il écarta mes lèvres intimes et fit pénétrer un doigt vite suivi d’un second. Sa bouche suçait mon clitoris pendant que ses doigts me pompaient rapidement. De temps en temps, sa langue léchait mon bouton de nerf m’envoyant très proche de ma libération.



« Si tu savais combien de fois j’ai repensé à notre nuit. » Dit-il en continuant sa douce torture.



« Moi…Aussi. Oh, Edward…je ! » Réussis-je à dire quand un orgasme très puissant explosa en moi. Edward continua ses caresses jusqu’à ce que mon cœur et ma respiration retrouvent un rythme correct puis remonta vers ma bouche, parsemant mon corps de doux baisers.



Edward me regarda, un air étrange sur le visage avant de se jeter une fois de plus sur ma bouche. Il continua à m’embrasser les lèvres, la mâchoire et arriva à mon oreille dont il se mit à mordiller le lobe me provoquant mille sensations de plaisir.



« J’ai envie de toi, Bella. »



« Moi aussi. » Répondis-je simplement, mon nez enfoui dans son cou. Son odeur m’enivrait littéralement. Edward se redressa à genoux et en deux temps trois mouvements, il fut nu devant et prit place entre mes cuisses, son sexe tendu frottant mon intimité. Il ondula du bassin créant une friction de nos deux sexes mais j’en voulais plus.



« S’il te plaît, viens. » Murmurai-je. Il s’apprêtait à entrer en moi quand il s’arrêta, sa tête retombant dans mon cou et soufflant d’exaspération.



« Merde, j’ai pas de préservatif avec moi. Je n’avais pas prévu… »



« Je prends la pilule maintenant et je …j’ai fait récemment un test et il n’y a aucun souci. » Répondis-je doucement.



« On doit passer un test avant de quitter l’armée et depuis j’en ai toujours utilisé. Tu es juste une exception. » Répliqua-t-il avant de reprendre où nous venions de nous arrêter. Il planta son regard vert dans le mien tandis qu’il me pénétra très lentement. Une fois complètement en moi, il ferma les yeux comme pour profiter de ce moment avant de commencer ses mouvements de va-et-vient.



Ses pénétrations s’accélérèrent progressivement aux sons de nos gémissements que nous tentions malgré tout de contenir, mon fils dormant tout de même dans un lit à mes côtés. Edward m’embrassait toujours le cou, la mâchoire et mes lèvres alors qu’une de ses mains cajolait mes seins et l’autre était sous mes fesses inclinant mon bassin vers lui, donnant un meilleur angle de pénétration.



Sa bouche descendit vers mon sein libre qu’il commença à mordiller. Il continua de se mouvoir en moi lentement m’amenant une fois de plus proche de l’extase, et plus lentement encore. Il voulait faire durer ce moment.



« Plus vite…Edward… » Gémissai-je.



« Impatiente ma belle ? »



« J’en…peux plus… Plus fort…Oh…Edwaaard ! » Criai-je tandis que l’orgasme m’atteignit encore plus violemment que le premier.

Edward ne mit que quelques secondes pour me rejoindre en criant mon nom.



« Arg Bella… »



Il resta quelques minutes sur moi, reprenant tous les deux notre souffle avant qu’il ne s’écarte et s’installe à mes côtés me gardant au creux de ses bras. J’étais bien à ce moment-là. Le silence s’installa mais il n’était pas dérangeant. Edward parla le premier.



« Merci. » Murmura-t-il simplement.



« Merci aussi. » Répondis-je en enfouissant mon nez plus fort dans son torse. Edward resserra sa prise autour de moi, sa main caressant mon dos. Malheureusement la réalité nous rattrapa et je me rendis compte que nous avions omis certaines réalités de notre vie ce soir.



« Nous n’aurions pas dû, Edward. » Annonçai-je sans pour autant m’éloigner de lui.



« Je sais. Je n’avais pas prémédité cela, Bella. Je venais voir si vous dormiez mais…, » répondit-il en déglutissant. « Mais …quand tu m’as appelée, j’ai pas pu résister. »



« Je sais. Je n’avais qu’une envie c’est de t’avoir à nouveau près de moi. »



« J’en avais tellement rêvé. » Répliqua-t-il.



« Mais nous n’aurions pas dû quand même. Tu as …Jane et moi… Ian. Ce n’est pas honnête vis-à-vis d’eux. »



« Je sais tout ça aussi. »



« Alors que va-t-on faire ? »



« Demain Bella. On verra demain, d’accord ? » Demanda-t-il en déposant un baiser sur mon front et faisant le geste de sortir du lit.



« Dors, Bella. »



« Où vas-tu ? » Questionnai-je affolée, le retenant pas le bras.



« Je vais …retourner dans ma chambre



« Non ! Reste avec moi… un peu. » Pleurnichai-je, sachant que prolonger notre étreinte rendrait la séparation plus difficile demain. Mais je ne pouvais me résigner à le laisser partir.



« Dors, mon ange. Je ne pars pas tout de suite. » Ces mots me firent sourire me rappelant ce qu’il m’avait dit lors de notre première nuit lorsque je lui avais aussi demandé de rester auprès de moi.



Il se réinstalla, nous recouvrit de la couette et me prit dans ses bras . Je ne mis que quelques minutes à m’endormir. Sereine.[/size]

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