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vendredi 30 avril 2010

Alphabet WE: Chapitre 23




Chapitre 23 : H comme home.
Après sa conversation téléphonique avec son Emmett, Edward décida de rester simplement dans sa chambre et de regarder la télévision. Il se sentait bizarre. Il aurait voulu être en colère contre son frère car il lui avait pratiquement tiré les vers du nez mais il y avait déjà un moment qu'il avait reconnu au fond de lui être amoureux de Bella.

C'était devenu une évidence lors de leur soirée au parc. Il l'avait ressenti et lui avait même dit. Comment était-ce possible ? Quand cela était-il arrivé ? Il n'en avait aucune idée mais c'était arrivé. Il savait qu'il n'était pas rare de dire « Je t'aime » lors de rapports sexuels. Ça arrivait souvent mais là, il avait vraiment voulu le dire.

Rétrospectivement, il avait su à ce moment-là, qu'il était amoureux de Bella. Là sur la tour dans la plaine de jeu, il l'avait regardé dans les yeux, son corps secoué par son plaisir. Le clair de lune se reflétant sur sa chevelure et ses joues. Ces trois mots avaient glissé avec une facilité déconcertante mais maintenant, il les ressentait de façon plus réelle.

« J'aime Bella Swan. » Répéta-t-il une fois de plus dans sa chambre d'hôtel tandis qu'il se couchait sur le lit, la tête appuyée sur ses bras repliés.

Les mots résonnaient différemment comme s'ils prenaient de la substance.

Il ne savait pas ce qu'il avait mais toute la journée, ses pensées volèrent vers Bella alors qu'il tentait d'oublier sa conversation avec Emmett. Lorsque son patron l'invita pour le dîner, Edward refusa poliment prétextant être malade.

La seule chose qu'il réussit à faire de la journée, fut de se rendre au bureau du concierge afin d'envoyer quelqu'un chercher un collier qu'il avait commandé en ligne chez Tiffany's. C'était un collier simple, pas trop cher mais incroyablement symbolique. Du moins voulait-il le croire.

C'était un cœur en or blanc incrusté de diamants et auquel était accroché une des clés du célèbre bijoutier Tiffany's. Il ne put s'empêcher de sourire en regardant le collier sur l'écran de son ordinateur et l'imaginant au cou d'albâtre de Bella, les diamants brillants au niveau de sa poitrine.

Il savait aussi qu'elle allait se plaindre qu'il n'aurait pas dû lui acheter de cadeau amis il savait aussi qu'elle l'aimerait.

Malheureusement, elle n'aurait aucune idée de la symbolique de la clé accrochée à ce cœur.

Edward finit par sombrer dans un sommeil agité. Il tournait et retournait ses réflexions sans cesse. Pour la première fois au cours de ces dernières années, il était nerveux à l'idée de rentrer. Ce qui le rendait nerveux était le fait qu'il allait revoir sa meilleure amie dont il était amoureux.

Cette nuit, il rêva qu'il lui déclarait son amour et l'imaginait sourire et admettre qu'elle ressentait la même chose que lui. Puis il se voyait l'embrasser et lui faire l'amour.

Bien sûr, il savait que ce n'était que son imagination. Quand il se réveilla quelques heures plus tard, il se prépara et descendit ses valises à la réception.

Il y rencontra Monsieur Austen et ensemble ils prirent un taxi qui les emmena à l'aéroport. Edward était anxieux mais il laissa ses craintes de côté pour saluer son patron et être correct avec lui.

« Bonjour, Edward. »

« Bonjour, Monsieur Austen. » Répondit-il avec effort afin de calmer ses nerfs et essayant de réprimer un bâillement.

« Vous sentez-vous mieux ? » Demanda-t-il. Edward hocha la tête. Il faillit se trahir, ayant oublié son mensonge de la veille.

« Oui, Monsieur. Je pense que c'était une indigestion. »

« Ca arrive aux meilleurs d'entre-nous. »

Quand le taxi s'arrêta, Monsieur Austen donna une pile de documents comme un manuel à Edward.

« Voilà, mon cher enfant, c'est le contrat pour la campagne publicitaire Adidas. Monsieur Dassler a été fort impressionné par votre présentation. Il a également mentionné qu'il vous croyait destiné à faire de grandes choses dans le monde de la publicité. Je ne peux qu'être d'accord avec lui. »

« Je vous remercie, Monsieur le Président. » Répondit Edward en souriant légèrement

« C'est avec plaisir, Edward. Vous êtes un grand atout pour mon entreprise. Monsieur Meyer et moi-même discutions l'autre jour et nous envisageons dans l'avenir de vous proposer de vous associer. »

Edward souffla d'incrédulité. Associé ? Ce serait incroyable. Il se demanda combien de temps il faudrait attendre avant de voir sur l'enseigne : Austen, Mayer et Cullen. Cette vision lui tira un sourire mais quand il vit Monsieur Austen le regarder, celui-ci se fana.

« Il n'y a aucun mal à sourire, Edward. C'est un grand honneur d'être associé. Monsieur Meyer et moi-même avons cette idée depuis que nous vous avons embauché. » Commença-t-il. Edward était stupéfait. « C'est vrai. » Poursuivit-il.

« Mais pourquoi moi, Monsieur ? »

« Edward, c'est évident. Vous êtes l'un de nos employés les plus dévoués. Ne croyez pas que nous n'ayons pas remarqué que vous veniez même travailler le samedi quand c'est nécessaire. Vous avez une ténacité que je n'avais plus vue depuis de nombreuses années. Vous avez également énormément de talent, Edward. Je n'ai jamais vu quelqu'un présenter une campagne comme vous. »

« Je vous remercie, Monsieur le Président. » Répliqua Edward, abasourdi par ce qu'il entendait. Il savait que son supérieur pensait du bien de lui mais de là à penser qu'un jour, il pourrait être son associé était étonnant et incroyablement flatteur.

« Non, c'est normal. Vous me rappelez Monsieur Meyer quand il était jeune. Mais en un peu moins charmeur que vous. Ma femme, Jane, semble penser que votre taux de réussite est en rapport avec votre fantastique sourire. »

Edward rit au souvenir de la femme de Monsieur Austen qu'il avait rencontré quelques années plus tôt lors d'une réunion d'entreprise. Il lui parla également de la déception de Mme Dassler quand elle apprit qu'Edward ne participerait pas au dîner de la veille au soir car il était malade. Il avait presque dû la retenir physiquement afin qu'elle ne monte pas lui rendre visite pour qu'il se sente mieux.

« Vous pouvez rire, Edward mais les charmes d'un homme sont importants dans la publicité. Ne croyez pas que votre curriculum vitae impressionnant a été la seule raison de votre embauche. »

Les yeux d'Edward s'élargirent à l'aveu de Monsieur Austen mais il se relâcha quand il vit les épaules de son patron se soulever alors qu'il tentait de réprimer son fou rire.

« Vous vous moquez de moi, n'est-ce pas ? » Demanda-t-il. Monsieur Austen hocha la tête, laissant son rire envahir le taxi.

« Bien sûr, Edward. Mais c'est connu que certains clients sont sensibles au charme. »

« J'imagine, Monsieur. »

Monsieur Austen acquiesça de la tête avant de garder le silence durant les quinze dernières minutes du trajet vers l'Aéroport JFK.

C'est à partir de ce moment que les nerfs d'Edward recommencèrent à se manifester. Il était un peu plus proche de son retour à la maison, de revenir auprès de Bella. Il ne pouvait plus attendre pour la sentir au creux de ses bras, de la serrer contre lui, de sentir son corps nu se tordre de plaisir.

Il vit apparaître une image devant ses yeux. Dans un flash, il aperçut sa peau rougie et ses cheveux foncés éparpillés sur le lit.

« Edward ! » l'appela Monsieur Austen, brisant son rêve.

« Oui, Monsieur ? »

« Est-ce que ça va ? Vous venez de vous arrêter de marcher et votre regard était vague. »

« Je vais bien. Je me demandais si je me souvenais de tout. » Mentit-il rapidement. Ça semblait être une bonne excuse.

Monsieur Austen ne posa pas d'autres questions et ils se dirigèrent vers le guichet pour récupérer leur carte d'embarquement et faire contrôler leurs sacs avant de partir vers la porte.

« Je déteste attendre. » Déclara Monsieur Austen tandis qu'ils prenaient place au bar lounge de la section de première classe.

« Je ne peux qu'être d'accord. » Acquiesça Edward pour une raison totalement différente, ressentant les battements d'ailes de papillons dans son ventre. Ses nerfs étaient de plus en plus tendus.

Une demi-heure plus tard, un des stewards vint leur annoncer que la cabine des premières places était prête et qu'ils pouvaient embarquer. Afin de rester dans les bonnes grâces de Monsieur Austen, Edward déposa sur la table un billet.

Monsieur Austen le remercia et il se dirigea vers la porte d'embarquement. Edward ramassa sa serviette et lui emboîta le pas. Son stress commençait à lui causer des nausées.

Une heure plus tard, l'avion décolla enfin. Edward avait envoyé un message à Emmett avant de décoller pour l'informer qu'il était sur le chemin de retour. Il prévint également Bella, l'informant qu'il serait à la maison un peu plus tard dans l'après midi.

Il était assis près du hublot et regardait les cumulus avant de s'endormir. Quand il se réveilla, deux heures seulement de vol étaient passées.

« Ah, bonjour, Edward ! » Plaisanta Monsieur Austen.

« Désolé, je me suis endormi. Je suppose que j'étais plus fatigué que je ne le pensais. »

« C'est très bien. Vous avez été malade, hier. Il est normal de se sentir un peu mal. »

Edward hocha la tête et fit un signe à une des hôtesses de l'air. Très vite, une grande femme aux long cheveux et très fardée apparut et se pencha pour lui parler.

« Bonjour. Que puis-je faire pour vous aider ? » Edward sentit les effluves de son parfum bon marché venir à ses narines et il remarqua que son rouge à lèvres peignait ses lèvres mais aussi ses deux dents de devant.

« Je désirerais quelque chose de froid… euh… comme un coca. Je vous remercie. » Répondit-il en souriant tout en tentant de garder ses distances. Du coin de l'œil, il pouvait voir Monsieur Austen tenter de réprimer son rire.

« Pas de problème. » Répliqua-t-elle, toujours souriante.

Comme elle s'éloignait, Monsieur Austen laissa son rire sortir librement tandis qu'Edward le fixait.

« Vous voyez, charmeur ! »

Edward roula des yeux comme l'hôtesse, Rebecca, revenait et se penchait de nouveau vers lui pour lui donner sa boisson. Edward s'enfonça dans son siège pour mettre de la distance.

« Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour vous ? » Semanda-t-elle. Cette fois-ci, Monsieur Austen éclata de rire face à une Rebecca embarrassée.

« Non, merci. » Répondit Edward.

Troublée, elle s'éloigna, le visage rougi.

« C'était assez… embarrassant. » Marmonna Edward.

« Plutôt humoristique. » Répondit Monsieur Austen.

Edward secoua sa tête et saisit son verre afin de boire une gorgée de sa boisson gazeuse, savourant les bienfaits sur sa gorge sèche.

Pendant ce temps, le capitaine informa les passagers qu'ils approchaient de Seattle et atterriraient dans vingt minutes.

Comme Edward réajustait son siège en position verticale et replaçait la tablette à sa place initiale, le nœud à l'estomac refit son apparition, provoquant à nouveau des nausées.

« Vous avez l'air tendu. » Remarqua Monsieur Austen. Mais Edward secoua la tête, réfutant cette affirmation.

« Je vais bien. L'atterrissage me rend un peu nerveux. »

« Il n'y a pas de honte à cela. » Déclara son patron. « Pour moi, c'est le décollage qui retourne mon estomac. »

Edward hocha la tête et saisit l'accoudoir de son siège pendant que l'avion descendait vers la piste. Il pouvait à présent voir Seattle au travers des nuages. Quelques minutes plus tard, l'avion toucha l'asphalte de la piste de l'aéroport.

Il fallut encore un quart d'heure pour que l'avion soit à la porte et que les passagers puissent descendre. Ils récupérèrent leurs bagages et se dirent adieu. Le sac de Monsieur Austen étant sorti le premier. Edward dut encore attendre sa valise quelques minutes. Quand il eut récupéré ses bagages, il sentit une chaleur l'envahir, ses oreilles bourdonnaient et une légère sueur commençait à maculer son front.

Il marcha lentement vers la sortie et repéra rapidement son frère dans la foule de gens qui attendaient.

« Em ! » Cria-t-il en lui faisant un signe.

« Bon retour ! » L'accueillit Emmett en lui faisant un câlin.

« Merci, Em. »

« Alors, as-tu ramené quelque chose de la Grosse Pomme ? »Demanda-t-il en regagnant sa jeep.

« Non. »

Emmett fronça les sourcils, ouvrit le coffre de sa jeep pour y mettre la valise d'Edward.

« C'est grossier. Tu t'en vas et tu reviens sans cadeau pour nous. Je te ramène toujours quelque chose. »

« Une tablette de Toblerone du Shop free. Ça ne compte pas, Emmett. » Répondit Edward en grimpant dans le véhicule. « D'ailleurs, j'ai ramené des souvenirs mais pas pour toi. »

« Un cadeau ? Pour Bella ? » Edward foudroya son frère du regard.

« Alors, Edward ? Arrête maintenant. Tu es amoureux de Bella et tu lui à rapporté quelque chose de New York. Avoue ? »

« Oui. » Admit-il.

« La question est que lui as-tu rapporté ? »

Edward fit une grimace en sortant la petite boîte de sa serviette.

« Tiffany's ? » demanda Emmett. « Ne me dis pas que tu lui a acheté une bague ? »

« Non, je ne suis pas stupide. C'est un collier. Une clé avec un cœur dessus. » Répondit-il en lui montrant le bijou, soigneusement déposé sur du satin bleu. Emmett se mit à rire.

« Oh mon Dieu. Est-ce censé être la clé de ton cœur ? » Interrogea Emmett sous le regard noir d'Edward qui lui suffit comme réponse.

« Mec ! Je ne devrais pas être surpris. Tu as toujours eu un faible pour Bella. Je veux dire, quel genre de garçon dépenserait une telle somme d'argent pour offrir un collier à son amie. »

« Tais-toi, Em et ramène-moi simplement chez moi. »

« Oh, bien sûr que tu veux rentrer chez toi. Bella t'y attend certainement en lingerie sexy ! » Le taquina Emmett ce qui lui rappela sa jeunesse. Edward frappa son poing dans son épaule.

« Hey, je conduis ! Tu ne veux pas arriver à la maison ? »

« Fais-moi plaisir et tais-toi. »

« Comme tu veux, Edward. Alors, comment était New York ? As-tu convaincu tes clients avec ce que tu fais ? » Demanda Emmett intéressé.

« C'était bien et oui, j'ai obtenu le client. Et je crois que je vais devenir un associé. »

« Vraiment ? » Questionna Emmett, montrant qu'il était content pour son frère. Edward hocha la tête tandis que son frère lui tapota l'épaule.

« C'est incroyable, mec. Personne ne le mérite plus que toi. »

Edward sourit quand son frère prit le virage dans sa rue. Il se sentait heureux d'être de retour dans cet endroit si familier mais il sentit à nouveau ses nerfs se détraquer.

« Houhou, Edward, ça va ? » S'informa Emmett en stationnant à quelques pas de la porte d'entrée.

« Oui, juste un peu nerveux. »

« Pourquoi diable es-tu nerveux ? »

« Je ne sais pas. » Admit-il en sortant de la voiture. Son corps était en feu quand il retira ses bagages du coffre et se dirigea vers son appartement, Emmett sur ses talons.

« Où penses-tu aller comme ça ? » Lâcha Edward en se tournant vers son frère.

« Dire bonjour à Bella. Tu ne penses pas que parce que vous couchez ensemble, je vais perdre mes bonnes manières. »

Edward roula des yeux en ouvrant la porte et s'approcha de l'ascenseur. Les deux hommes Cullen montèrent dedans et attendirent d'arriver à l'étage de l'appartement. Durant le trajet, la jambe d'Edward frappait le sol d'impatience trouvant que la cage métallique se déplaçait trop lentement.

« Merde, Edward. Détends-toi ! »

« J'essaie. » Edward déglutit en sortant de l'ascenseur et s'avança vers la porte. D'une main tremblante, il glissa la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Dès qu'ils pénétrèrent, Emmett hurla après Bella.

« Je te l'ai ramené en un seul morceau, Bella. »

Bella se précipita hors de la chambre d'Edward à la hâte, trébuchant presque en sautant dans les bras d'Edward, et chantant qu'il lui avait manqué.

« Tu m'as manquée aussi, beauté. » Répondit Edward en vitesse. Emmett sourit en regardant Bella, vêtue d'un pyjama constitué d'un short et d'un débardeur, agrippée au cou de son colocataire comme si sa vie en dépendait.

« Comment ça se fait que je n'ai pas droit à un tel accueil ? Est-ce parce que nous n'avons pas de relations sexuelles ? » Questionna Emmett. Bella haleta en desserrant son étreinte sur Edward. Elle se retourna pour lui faire face.

« Qu'est-ce que tu veux dire ? » Demanda-t-elle avant de faire face à Edward. « Que veut-il dire ? »

« Rosalie a une grande gueule. » Répondit-il tandis qu'Emmett hochait la tête.

« Putain ! » Jura Bella. « Alors tu sais ? »

« Ouais, je sais tout de vos petites aventures ! » Plaisanta Emmett faisant rougir Bella. Ordinairement,

Edward admirait les rougeurs qui envahissaient son visage quand elle était gênée mais pour le moment, il était furieux contre son frère et Rosalie.

« Rentre chez toi, Em. » Grogna-t-il.

« Allons, vraiment ? »

« Emmett ! » Répéta Edward. Emmett concéda.

« Bon, je vais y aller mais ce ne sera pas la dernière fois que vous me voyez. Je serai de retour ! » Plaisanta-t-il tandis que Bella riait.

« Dis à la bimbo blonde qu'elle n'aura rien pour Noël ! » Cria-t-elle quand Emmett sortit.

« Je vais lui dire, mot pour mot. »

« Bien. » Répondit Bella alors qu'Edward verrouillait la porte.

« Tu m'as manquée. » Déclara Edward tandis que Bella hocha la tête.

« Toi aussi, tu m'as manqué. »

« Que faisais-tu dans ma chambre ? » Demanda-t-il, retirant ses chaussures et marchant vers sa chambre. Il regarda Bella qui le suivait en rougissant.

« J'ai dormi dans ta chambre, hier. J'aime l'odeur de ton lit. » Répondit-elle. Edward sourit à cette idée.

« Tu as bien dormi ? »

« En quelque sorte. J'ai encore eu ce rêve mais ce n'est pas comme si c'était un cauchemar. Au contraire, c'est plutôt sympa. Je souhaiterais juste voir le visage de cette personne. »

« Que veux-tu dire ? » Questionna Edward en s'asseyant sur le lit. Il retira sa cravate et déboutonna sa chemise en la retirant de son pantalon.

« Et bien, je continue à avoir ce rêve où je danse avec cet homme. Nous nous embrassons mais je ne vois jamais son visage. Il est si drôle. » Ajouta-t-elle. Edward sentit son cœur manquer un battement. Quelque chose en lui, souhaitait que ce soit son visage qu'elle voit.

« Cela ne signifie certainement rien. »

« Je sais mais c'est énervant. Je continue à l'avoir. » Répéta-t-elle en fronçant son front.

« Tu vas avoir des rides comme ça ! » La taquina-t-il.

« On dirait Alice. »

« C'est ma cousine. » Argumenta-t-il tandis que Bella hochait la tête.

« Alors, comment était New York ? As-tu eu ce contrat ? »

« Ouais, New York était géant mais ça aurait été mieux avec toi. » Murmura-t-il la fin de sa phrase. Mais Bella l'entendit et rougit une fois de plus.

« J'aime ces couleurs. C'est beau. » Dit-il tandis qu'il effleurait sa joue.

« Dieu que tu m'as manqué. »

« Toi aussi, tu m'as manquée. » Il attrapa sa serviette et la posa sur ses genoux.

« J'ai quelque chose pour toi. »

« Edward ! » Râla-t-elle. « Tu ne devais rien ramener pour moi. C'était totalement inutile. »

« Sois gentille et accepte-le. » Plaida-t-il en poussant la boîte bleue vers elle.

Il vit les yeux de Bella se rétrécir en observant l'écrin bleu et la calligraphie sur le couvercle du sigle de Tiffany et Co.

« Edward, c'est trop ! » Contesta-t-elle en la saisissant lentement avant de l'ouvrir. Elle haleta en voyant les
diamants étinceler.

« Edward, c'est magnifique. » Murmura-t-elle émue. « Mais il a dû te coûter un bras ou un jambe. »

« Non, juste un doigt ! » Plaisanta Edward. Bella le toucha du bout des doigts, fascinée par sa beauté.

« Aide-moi à le mettre. »

« Bien sûr. » Accepta-t-il se plaçant sur ses genoux derrière elle sur le lit.

Délicatement, il retira le collier de sa boîte, le passa sur la poitrine de Bella et l'attacha derrière sa nuque tandis qu'elle tenait ses cheveux sur le côté.

Il l'observa quand elle passa sa main et sourit. Il n'attendait que cela.

« Il est parfait pour toi. »

Bella rougit une fois de plus et se détourna de lui. Edward sentit la chaleur de son épaule rayonner et doucement, il posa un baiser sur celle-ci.

« Edward. » gémit-elle alors qu'Edward faisait de même.

« Je m'ennuie de te sentir. Je m'ennuie de la manière dont tu bouges quand tu es sous mon emprise. »

Poursuit-il en l'embrassant au dessous de son oreille, la faisant frissonner. « Je m'ennuie de la façon dont tu t'enroules autour de moi. » Gémit-il à son oreille avant de la lui mordiller.

« Oh ! » Haleta Bella sentant Edward l'embrasser au creux de son cou.

« Pas encore ! » La taquina-t-il en s'éloignant. Bella rit en regardant Edward descendre du lit. Il saisit son portable et prit une photo d'elle rapidement, voulant garder une image d'elle avec son collier à jamais.

« Ensuite, il se dirigea vers la table de chevet et en sortit le chapeau. Il le secoua une fois et le présenta à son amie qui était silencieuse. Elle le regardait figée. Il tira un bout de papier et une fois ouvert, il jeta le chapeau au milieu de la pièce.

« Edward ! » Gronda Bella tandis qu'Edward grogna en retour.

« Tais-toi, Bella. Je n'ai pas été avec toi depuis si longtemps. » Chuchota-t-il dans son cou en l'attirant à lui.

« Quelle lettre as-tu ? »

« H. » Murmura-t-il en saisissant ses hanches et la collant à lui. Tous deux gémirent à l'unisson. Edward
coucha Bella sur le couvre-lit.

« Que représente-t-elle ? »

« Je ne sais pas. Je le découvrirai plus tard. » Répondit-il en faisant passer son débardeur au dessus de sa tête, dévoilant ses seins.

« Dieu, j'ai raté ça….toi ! » Geignit-il, sa bouche partant à l'assaut d'un de ses seins et sa main câlinant l'autre. Edward gémit quand Bella voûta son dos sous ses baisers.

Bella tenta de déboutonner sa chemise mais finit par tirer dessus sans résultat.

« Laisse-moi faire. » Proposa Edward en s'asseyant et caressant ses cheveux. Il ouvrit quelques boutons mais la frustration le gagna et il arracha sa chemise. Les boutons volèrent aux quatre coins de la pièce avant qu'il ne la jette à côté du chapeau dont les papiers étaient éparpillés autour de lui.

Les mains de Bella trouvèrent très vite le chemin du torse d'Edward, frottant ses pectoraux et les ratissant de ses ongles en passant sur ses mamelons.

« Bella ! » Gémit-il comme elle se levait et l'embrassait au dessus du téton gauche avant de le prendre en bouche. « Bella ! » Répéta-t-il, ses mains fourrageant dans ses cheveux. Bella passa à l'autre mamelon et lui administra la même torture.

« Bordel ! » geignit-il en sentant les ongles de Bella descendre le long de son torse.

Edward grogna en renversant Bella sur le lit.

« Tu m'as tellement manqué. » Murmura-t-il contre son ventre, sa langue tournoyant autour de son nombril.

Bella se tortillait ce qui faisait rire Edward.

« Moi aussi. » Siffla-t-elle. « Oh, Edward ! »

« Hummm, Bella. Je peux te sentir. Il y a si longtemps. Sais-tu combien ça m'a tué de ne pas pouvoir te voir te caresser et jouer de ton corps ? Tu devais être belle. Me laisseras-tu te regarder un jour ? » La taquina-t-il tandis que ses mains frottait son sexe au dessus de son short.
Bella souleva les hanches à son toucher, accentuant la pression.

« Hum…si humide. » Déclara-t-il alors qu'il retirait son short et ses sous-vêtements.

« Seulement pour toi. » Gémit-elle. Ces trois petits mots incendièrent Edward. Très vite, il déboutonna son pantalon et l'ôta d'un mouvement vif.

« Dis-le encore. » Demanda-t-il en se plaçant à son entrée. « Dis-le encore, oh my god ! »

Bella gémit le sentant frotter sa virilité contre sa fente, la taquinant jusqu'à ce qu'elle répète ses mots.

« Seulement pour toi, Edward. Seulement pour toi ! » Murmura-t-elle tandis qu'il glissait en elle. Elle gémit en sentant comme elle le serrait en elle. Ses yeux se révulsèrent et elle ressentit une chaleur torride l'envelopper entièrement. Il y avait si longtemps qu'il en avait envie et entendre ces trois mots avait mis le feu en lui.

« Bella ! » scanda-t-il en saisissant ses jambes et accrochant ses chevilles autour de son cou, lui permettant de s'enfoncer plus profondément en elle tout en gardant un mouvement lent et régulier. Il ne s'était jamais senti ainsi avant, même la nuit où il l'avait prise lentement. Il n'avait jamais été aussi charmé par elle, jamais été aussi profondément en elle.

Comme il commençait à sentit l'intimité de Bella se resserrer autour de lui, il augmenta le rythme.

« Edward ! » Cria-t-elle. « C'est si bon… oh putain… oui ! » Edward l'embrassa sur les chevilles.

« Bella ! » Fut tout ce qu'il réussi à dire quand il sentit Bella exploser, la sentant le serrer dans l'étau de son intimité et qu'elle tremblait sous lui. Ses ongles s'enfoncèrent dans ses bras, laissant des marques mais il ne s'en soucia pas et plongea plus fort en elle, gémissant bruyamment. Il ne s'inquiéta pas qu'il soit une heure de l'après midi. La tête de lit tapait contre le mur et il savait qu'il allait devoir réparer le mur plus tard.

Comme Bella leva les yeux vers lui, posant ses mains sur son cou, il perdit tout contrôle et se déversa en elle.

« Merde ! » Gémit Edward comme il se retirait et se couchait à ses côté. C'était génial ! » Souffla-t-il dans son oreiller.

« Je suis d'accord. » Acquiesça Bella en riant tandis qu'Edward la tirait vers lui.

« Ce collier est vraiment incroyable sur toi. »

« Merci. » Répondit-elle avec un sourire radieux.

« C'est normal, tu es très belle. » Répliqua-t-il.

« Alors que veut dire le H ? » Questionna-t-elle.

« He bien, je suppose que c'est bienvenue à la maison. » Répondit-il.

« Ouais ! C'est un peu boiteux ! » S'amusa Bella

« Juste un peu mais c'est toi qui a demandé. »

« Tu m'as manqué. »

« Toi aussi tu m'as manquée, Bella. Tu n'as pas idée ! »

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