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lundi 29 mars 2010

2- Et si c'était vrai


Chapitre 2 : Rencontre



POV Bella


« Que faites-vous là ? Qui êtes-vous ? » Entendis-je sèchement derrière moi.


Je sautai en l’air, gênée d’avoir été surprise à fouiner. Je me retournai lentement afin de faire face au nouvel arrivant et me retrouvai devant un jeune homme, que dis-je, un dieu vivant. Il était grand, athlétique, de magnifiques yeux verts émeraudes qui me fusillaient et une chevelure cuivrée savamment désordonnée.


Il était vêtu dans jean noir (certainement d’une grande marque) ainsi que d’une chemise bleue ciel dont il avait retourné les manches jusqu’aux coudes. On aurait dit un mannequin directement sorti d’un magasine de mode.


Waouw, je rêve sûrement, là. Mais les rêves d’habitude ne crient pas ainsi.


« Alors, vous allez me répondre ? » insista-t-il, toujours furieux.


« Je suis Bella Swan. Je travaille à l’inventaire de la bibliothèque, » répondis-je pour me justifier.

" Que je sache, ce n’est pas la bibliothèque ici. De plus, je vous interdis de toucher à ce piano, » ajouta-t-il, son regard sévère avait en plus une touche de tristesse.


« Je suis désolée. Je partais de toute façon. Mais, et vous, qui êtes-vous ? Mme Weber ne m’a pas parlé qu’il y aurait de la visite aujourd’hui. »


« Je suis Edward Massen Cullen, » répondis-il légèrement adouci. Son regard était pénétrant mais toujours froid et je sentais que je rougissais de plus en plus.


Flute, il n’était pas sensé arriver si tôt. Ca promet si je dois supporter son humeur tous les jours.


« Bien, je vais vous laisser. Je … suis encore désolée, » balbutiai-je en me dirigeant vers la porte. J’évitais de le regarder, toujours confuse d’avoir été surprise.


« Attendez ! Je m’excuse de mon comportement, » cria Edward en me rattrapant à le porte d’entrée, très mal à l’aise à son tour.


Je me retournai pour lui faire face. Le regard qu’il posait sur moi me gênait et je sentis mes joues s’empourprées à nouveau.


« Je suis … Je m’excuse. Revenir dans cette maison me perturbe plus que ce que je croyais. »


« Ce n’est rien. Je n’avais pas à visiter la maison. C’est de ma faute, » m’excusais-je rapidement.


« J’espère ne pas vous avoir trop effrayée ? » me demanda Edward d’une voie douce, ses yeux cherchant les miens.


« Non, je survivrai, » lui dis-je en souriant.


« Vous reviendrez ? »


« J’ai un travail à finir. Je reviendrai vous affronter dès demain. »


Oh, oui, je reviendrai. Vous ne m’impressionnez pas Mr Cullen


« A demain, Mademoiselle Swan.»


« A demain, Monsieur Cullen. »


Je me retournai et me dirigeai vers ma camionnette toujours sous le choc de cette rencontre.


Quittant le chemin de la villa, j’empruntai la quatre voies en direction de l’ouest pour rejoindre la réserve de la Push. Billy Black, le meilleur ami de mon père, y vivait avec son fils Jacob. Je les connaissais depuis ma naissance et y passait généralement beaucoup de temps.


Quand j’avais pris la décision de revenir vivre à Forks à 15 ans, Jack, comme on l’appelait souvent, était rapidement devenu un ami proche. Je partageais avec lui l’amour de la nature et des chevaux.


Billy était l’un des anciens de la tribu Quilleute et avait un petit élevage de chevaux. Jacob l’aidait du mieux qu’il pouvait même si sa vraie passion était la mécanique dont il avait fait son métier.


Ses études terminées, il avait installé un atelier à côté de chez lui et ses capacités étaient reconnues jusqu’à Port Angeles.

Malgré l’énorme travail qu’il avait, Jack trouvait toujours du temps à me consacrer.


Durant tout le trajet, j’essayais de me concentrer sur mes retrouvailles avec Jacob et d’oublier ma rencontre « houleuse » avec Edward Cullen.


Bon, Bella, chasse-le de tes pensées sinon il va empoisonner ta soirée.


J’arrivais une demi-heure plus tard et trouvais Billy sur la terrasse de sa maison.


« Bonjour, Bella, » m’apostropha-t-il gaiement.


« Bonjour, Billy. Comment ça va ? »


« Bien, merci. Tu viens voir Jacob ou monter ? »


« Un peu des deux si c’est possible. »


« Jack est dans son atelier. Il a un boulot monstre actuellement. »


« Merci, j’y vais. »


Je contournai donc la maison pour me diriger vers le garage où j’entendais la musique hurler à tue tête. Dès mon entrée, je ne vis que deux pieds sous une antique Cadillac ; sûrement une voiture de collection.


Comme Jacob ne semblait pas avoir remarqué ma présence, je m’approchai et donnai un léger coup de pied au niveau de son tibia.

Un bruit sourd suivi d’un juron me répondit.


« Aie, t’es folle, Bella, » cria-t-il dès qu’il fut sorti de sous la voiture.


« Bonjour, Jacob, content de te voir. »


« Salut, Bella, » me répondit-il en s’avançant vers moi pour déposer un baiser sur ma joue.


« Jolie voiture. »


« Ouais, elle appartient à un client qui est un grand amateur de voiture de collection principalement des année 1960. Il en a déjà trois autres. Et toi, fini la fac ? »


« Et oui, je suis diplômée et je cherche du boulot. J’ai postulé dans quelques journaux avant de revenir et j’attends des réponses. Mais avant, je voulais passer un peu de temps près de Charlie. »


« Juste Charlie ? Et ton vieux copain ne te manquait donc pas ? »


Alerte, change de sujet, Bella.


« Si tu le sais bien. J’adore passer du temps à la Push, » ajoutais-je rapidement pour ne pas commencer une discussion plutôt embarrassante.


Jacob m’avait plus ou moins avoué à Pâques que ses sentiments pour moi étaient plus que de l’amitié et j’essayais de ne pas l’encourager pour ne pas le blesser en le repoussant.

J’aimais énormément Jack mais pas de l’amour qu’il espérait. Je tenais beaucoup à lui et en notre amitié et je ne voulais pas le perdre.


Pressée de changer de sujet de conversation, je lui proposais de m’accompagner pour une balade à cheval.


Billy était toujours enclin à me prêter l’un de ses chevaux. Mon préféré était Ouragan, un magnifique hongre bai.


Jacob accepta avec empressement de venir avec moi et nous nous dirigeâmes vers les écuries pour préparer nos montures en discutant de tout et de rien. Le reste de l’après-midi passa agréablement vite.


Avant de partir, je voulais saluer Billy et vis qu’il parlait avec Charlie.


« Comme tu étais ici, Bella, j’ai proposé à ton père de venir te rejoindre et de dîner tous ensembles. Qu’en dis-tu ? »


J’acquiesçai volontiers, heureuse de ne pas devoir rentrer et me dépêcher de préparer le repas. Les soirées chez les Black étaient toujours très animées et c’est vers 23h que nous leur souhaitâmes bonne nuit.


Jacob me raccompagna jusqu’à ma camionnette où il tint la portière ouverte pour me parler.


« Bella, ça te plairait qu’on sorte un jour ensembles. Juste un ciné ou un resto, enfin ce que tu voudras, » me proposa-t-il timidement.


« Jacob, je vais être très occupée par mon travail mais je passerai ici au moins deux fois par semaine, » répondis-je, essayant de ne pas le vexer.


« Ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire, Bella. Quand tu viens ici, c’est surtout pour monter et il y a toujours quelqu’un pour nous déranger. »


« Jake, j’aime beaucoup te voir aussi mais … »


« Je sais que tu ne m’aimes pas de la même façon que moi mais on pourrait quand même sortir. Tu découvrirais peut-être que nous avons plus de point commun que tu ne crois, » me coupa-t-il.


« Jacob, je ne te promets rien mais je vais y réfléchir. »


« Ok, bonne nuit Bella, » dit-il en se penchant vers moi pour m’embrasser sur la joue.


Le trajet de retour fut calme car il y avait très peu de véhicules sur la quatre voies.


Je ne trainai pas en rentrant et montai directement dans ma chambre. Allongée sur mon lit, je repensais à la conversation avec Jacob. Comment garder son amitié en le repoussant sans arrêt. Ca allait être difficile mais d’un autre côté, je ne pouvais pas sortir avec lui rien que pour lui faire plaisir. De plus, je ne comptais pas rester ici à Forks mais vivre à Seattle et cela poserait un problème dans une éventuelle relation avec lui.


Je décidai de laissai de côté mes réflexions et de dormir car demain … je devais affronter Edward Cullen, à qui je n’avais plus pensé jusqu’à maintenant mais j’avoue que ça me stressait un peu.

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