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lundi 22 mars 2010

Alphabet W-E: chapitre 2: V comme Vampire


Bella visionna son premier film d’horreur à l’âge de 11 ans, emmenée au cinéma par Edward. C’était encore un des plans fous qu’il inventait.


Tout le monde était persuadé qu’il était un petit garçon tranquille et sage. A plus d’une occasion, ses parents avaient réprimandé Bella à la suite des plans d’Edward. Cela ne signifiait pas qu’elle ne lui avait pas causé quelques problèmes suite à des idées qu’elle échaffaudait. Néanmoins, elle devait bien admettre que les idées d’Edward étaient plus complexes, bien plus tortueuses que les siennes et si elle voulait être honnête avec elle-même, elles étaient toujours géniales… Autrefois, du moins.

C’était un après-midi froid de novembre 1994 à Port Angeles qu’Edward l’avait dupé avec succès en lui disant qu’ils allaient voir le Roi Lion. Le film était toujours à l’affiche après 5 mois au petit cinéma de la ville. Il avait acheté les tickets pour le classique de Disney en laissant croire à Bella que c’était le film qu’il avait choisi. Quand il la traîna jusqu’à la salle 4 devant l’inscription « Entretien avec un vampire » qui commençait 15 minutes plus tard, Bella protesta en tapant des pieds, se plaignant et murmurant qu’ils allaient se faire prendre, que les gardes de la sécurité allaient les jeter dehors, qu’il fallait 12 ans, mais sans succès.

La chance était avec eux ce jour-là où était-ce juste Edward qui était chanceux. Aucun agent de la sécurité n’avaient été près de la porte 4 quand ils s’étaient glissés à l’intérieur de la salle sombre, rapidement et discrètement. A la surprise d’Edward, car il avait misé sur la probabilité que Bella trébuche et tombe se faisant ainsi remarquer.

Il l’avait entraîné par la main vers deux places qu’il avait repérées à l’arrière. Il avait même été jusqu’à penser à emporter des collations et des boissons, connaissant parfaitement les goûts de Bella.

Elle n’avait pas fait attention aux publicités avant le film, trop inquiète au sujet des agents de sécurité présents dans la salle. Une fois qu’ils furent sortis, elle se détendit juste au début du film. Dire que Bella fut absorbée par le film, serait un euphémisme. Pas une fois, elle ne quitta l’écran des yeux. Elle regardait, comme hypnotisée, Louis de Pointe Lac joué par Brad Pitt, terriblement beau et très courtisé avant et après sa transformation. Et quand Kristen Dunst arriva pour l’embrasser, elle tomba presque du siège. [i]Pourquoi ne pouvait-ce pas être moi ?, pensa-t-elle.[/i]

Ce jour-là se déclencha son obsession pour les vampires, les sangsues, les sangs froids, quelque soit le nom qu’on leur donnait. Ainsi, quand Bella tira du chapeau le papier avec la lettre V inscrite dessus, pour elle, le choix était clair. Elle essaya de penser à d’autres choses, [i]elle essaya vraiment[/i], mais ce fut inutile.

Bella passa son dimanche à réfléchir à différentes choses en rapport avec la lettre V. Elle pensa à différentes positions comme l’huître viennoise et la position de la victoire. Elle pensa à jouer un rôle « victorianesque » ou de jouer au volley-ball nu, mais avec le froid de mars, ce n’était pas une bonne idée. A chaque fois, le mot vampire remontait à la surface et elle savait qu’Edward trouverait tout de suite vendredi soir quand il connaîtrait la lettre. Il aurait une réaction instantanée, comme ce fut le cas pour elle.

Quand elle présenterait la lettre, il lèverait les yeux au ciel comme il le faisait souvent, ensuite il lui sourirait de son putain de sourire en coin et gémirait d’agacement, juste pour l’embêter.

Edward connaissait l’obsession de Bella pour les vampires, c’était de sa faute après tout. Après le film, elle l’avait traîné dans une librairie pour acheter le livre. Il ignorait que le film était tiré d’un bouquin. Sa connaissance du film avant ça se résumait aux scènes de nu dont parlaient ses professeurs.. Qui aurait pu savoir que cela déclencherait une obsession pareille chez Bella, car c’était vraiment ça. Mais pour être franc, c’était mieux que son béguin pour Joey Mc Intyre de New Kids on the Block.

Cela commença par Anne Rice et Entretien avec un vampire, puis cela dégénéra en lisant tout et n’importe quoi en rapport avec les sangsues : de Dracula de Bram Stoker à Buffy contre les vampires. Depuis cette époque, Bella s’était mise en quête de réunir tous les renseignements possibles sur eux. Pour Noël, cette année-là, Edward utilisa l’argent envoyé par ses grands-parents pour lui offrir la première édition limitée de Dracula. Elle sourit quand elle l’ouvrit et lut l’inscription de son meilleur ami de 11 ans.

[center][i]A ma meilleure amie, la plus cool du monde, Swan.

Je voudrai te demander une faveur.

Ne cesse jamais d’être ma meilleure amie.

Tu es la fille la plus cool que je connaisse.

Un océan d’amour et des millions de baisers, ha, ha (Tu vois que j’ai lu le livre).

Ton meilleur ami

Edward A. Cullen (La ferme)[/i][/center]

Donc, Bella savait dès le moment où elle tira la lettre V du chapeau qu’Edward aussi saurait immédiatement son rôle et que l’élément de surprise serait perdu pour cette première lettre, mais elle était excitée et ça, ça la tracassait. Tout ce jeu n’avait pas de sens et elle savait qu’elle devait l’arrêter avant qu’il ne commence.

Quand elle alla se coucher ce samedi soir, elle était nerveuse et excitée. Nerveuse à la perspective d’avoir une relation sexuelle avec Edward presque 10 ans après leur première fois. Cette fois-là, elle avait juste voulu en finir avec sa virginité et cela n’avait pas été très agréable ; Edward était en plus venu très vite. Elle en avait discuté avec certaines filles de sa classe qui lui avaient dit que les garçons venaient toujours très vite la première fois.

Dimanche matin, elle était assise sur son lit en pensant encore au jeu et bizarrement, elle n’y voyait rien de mal. Elle passa deux heures à se disputer avec elle-même parce qu’elle était censée trouver des arguments contre ce jeu. Elle aurait dû écouter la voix de la raison mais elle devait admettre qu’elle était d’accord avec le plan d’Edward malgré les problèmes que cela poseraient sûrement. C’est pour cette raison que le mercredi, elle passa la journée à y penser.

Bella travaillait dans une maison d’édition dans le centre de Seattle qui publiait des best-sellers repris dans la liste du New York Time. Elle aimait son travail. Les livres avaient toujours été sa passion et elle pouvait dire qu’elle participait au succès de ces best-sellers car son travail consistait à les lire et choisir ceux à éditer.

Le lundi et le mardi étaient passés très vite. Elle avait à peine vu Edward ces jours-là ; il avait un travail qui lui prenait beaucoup de temps.

Elle ne pensa pas au jeu mais quand le mercredi arriva, elle ne savait vraiment pas ce qu’elle devait faire. Elle se mit à paniquer au milieu de son bureau. Elle remuait tellement que sa secrétaire lui demanda ce qui n’allait pas. Chose étonnante car elle vivait dans son propre monde. Des tas de questions trottaient dans la tête de Bella.

[i]Et si Edward ne voulait pas s’habiller en vampire ?

Et si elle n’était pas au niveau des filles qu’il fréquentait ?

Edward voulait-il toujours faire ce jeu ?

Pourquoi avais-je accepter ?

Fichu Edward, Stupide Idiot. [/i]

Le jeudi soir, Bella voulut annuler le jeu, mais « enfer ! », elle ne pouvait pas. Elle se dirigea vers la chambre pour chercher le chapeau et pendant 40 minutes, elle hésita avant de tout jeter au feu mais elle s’arrêta. La perspective d’être prise et baisée après des mois d’abstinence involontaire lui plaisait beaucoup, lui plaisait vraiment beaucoup, lui plaisait diaboliquement beaucoup. Le vendredi soir, elle se rendit dans un magasin de costumes de carnaval et acheta tout ce qui était nécessaire pour Edward et elle. Elle prit un costume victorien pour elle afin de correspondre le plus possible au thème, et tous les accessoires de vampires pour Edward. Elle était restée raisonnable jusqu’au moment de choisir les crocs pour Edward. Elle ne voulait pas de ceux en plastique qui ne permettrait pas à Edward de parler. Elle avait donc porté son choix sur des crocs en émail synthétique que l’on colle sur les dents et qui s’enlèvent avec de l’eau chaude. Dès qu’elle les eut trouvés, elle les acheta sans se soucier du prix.

Sur le chemin du retour, Bella avait presque grillé un feu rouge car elle ne pouvait pas chasser de son esprit la réaction potentielle d’Edward. Cinq jours après avoir établi le jeu et ses règles, elle n’était pas encline à l’arrêter et elle trouvait cela consternant. « Pourquoi ne pas essayer d’arrêter ? » Ce genre de jeu finissait toujours mal. Pourquoi acceptait-elle d’y participer ?

Rien n’avait d’importance tandis qu’elle marchait vers l’appartement qu’elle partageait avec Edward dans le centre de Seattle. Celui-ci l’accueillit en l’attendant dans la cuisine. Il avait commandé un repas chinois dans un restaurant du quartier.

« Hé, Bells ! Comment s’est passé ta journée ? Viens ! Assieds-toi ! Mange ! Qu’as-tu dans tes sacs ? Quelle lettre as-tu tirée ? » Questionna-t-il en enlevant le manteau de Bella et en le déposant au porte-manteau.

« Du calme, Edward ! Relax. Je te dirai tout. C’était une bonne journée. J’ai fini la lecture d’une transcription dont je t’ai parlé la semaine dernière. Elle était géniale. Ce que contiennent ces sacs a un rapport avec notre soirée de demain, » répondit-elle, en prenant un morceau de rouleau de printemps. Elle jouait avec Edward et il le savait. Elle allait le faire attendre au sujet de sa réponse à la dernière question. Elle aimait le tourmenter.

« Bells ! Tu n’as pas répondu à ma question ! » Se plaignit-il comme un petit garçon en prenant lui aussi une bouchée de nourriture.

« Je sais ! » Gloussa-t-elle avec un petit sourire satisfait. Edward souffla et continua à manger. Il essaya bien de jeter un coup d’œil dans le sac noir aux pieds de Bella mais elle lui lança un coup dans le tibia.

« Aïe, doucement, Isabella ! Je veux juste savoir ce qui est prévu pour notre « mambo horizontal, » répondit-il pour l’agacer.

« Ok, d’abord ne m’appelle pas Isabella. Je déteste ça. Pourquoi ne pas en tenir compte ? Et pourquoi mambo horizontal ?

Edward gloussa. Il savait combien Bella haïssait ceux qui l’appelaient Isabella. Il l’avait fait express ; c’était sa façon de l’obliger à parler de ses projets.

« Comment préfèrerais-tu que je dise ? Le rentre-dedans ? La danse d’os ? Le coup d’idiotie ? Hum ? » Edward dit cela sérieusement et Bella faillit s’écrouler de sa chaise morte de rire.

« Ho, mec ! Et toi, comment l’as-tu déjà appelé ? »

« Hum …, laisse-moi réfléchir : Partie de jambes en l’air, en faire le méchant, courir la belette … Il se creusait la tête pour trouver.

« Assez, » l’arrêta Bella, en hochant la tête incrédule. « Es-tu conscient que tu as 25 ans ? »

« Arrête de tergiverser Swan. Dis-moi ! Sinon, je vais devenir fou. J’ai voulu savoir toute la semaine. Quelle lettre ? » Il se mit presqu’à genoux devant Bella.

« V ! » Répondit-elle face à Edward qui arborait un sourire satisfait. [i]Merde[/i], pensa-t-elle. Il savait que ce serait sa réponse.

« Ai-je tort de penser qu’il y a une paire de crocs dans ce sac ? » Questionna-t-il les sourcils levés, les yeux largement ouverts. Bella serra les lèvres, essayant de réprimer un sourire et regarda au loin. Edward gémit.

« Donc, tu veux faire un jeu de rôle ? Je peux être un vampire très convainquant, Bella. »

« Bon. Et pour l’amour de Dieu, pas d’accent stupide ! »

« Aucune promesse ! »

++++

Bella sortit de sa chambre, habillée de la robe victorienne achetée la veille, corset inclus.

La salle de séjour était illuminée par des dizaines de bougies à la vanille. Cela donnait non seulement une odeur enivrante mais aussi une ambiance particulière.

« Bella ! » appela Edward de la cuisine. Il avait parlé d’une voix grinçante, tellement plus riche que sa voix habituelle. Elle se dirigea vers lui lentement, presque effrayée. Elle savait que c’était juste Edward mais à ce moment il était un vampire sanguinaire assoiffé de son sang.

« Tu es radieuse, ma beauté. Assieds-toi et dîne avec moi. » Il inclina la tête tandis qu’elle approchait et s’asseyait face à lui. Sur la table, se trouvait un véritable festin constitué d’une dinde rôtie, de pommes de terre, de légumes et de deux verres de vin rouge. C’était parfait.

« Mange, mon amour, » murmura-t-il d’une voix sexy. Bella ne l’avait jamais entendu parler ainsi mais elle adorait.

« Tu as besoin d’énergie, » ajouta-t-il suggestivement en buvant lentement une gorgée de vin.

« Tu ne manges pas ? » Demanda-t-elle, en prenant un morceau de pomme de terre. C’était délicieux.

« J’aurai mon repas plus tard. Ne t’inquiète pas, » rétorqua-t-il, un sourire satisfait, la fixant dans les yeux.

Edward était incroyable. Bella n’avait pas honte de reconnaître que son meilleur ami était un homme agréable à regarder. Il avait la mâchoire bien dessinée, des cheveux en bataille et un sourire éblouissant, mais pour le moment, il incarnait le sexe et ses fantasmes les plus sauvages. Il semblait sortir directement d’un de ses romans érotiques de vampires qu’elle cachait dans son armoire, loin des regards d’Edward.

Il portait un costume qu’elle avait acheté. La chemise blanche collait à sa poitrine, les trois premiers boutons détachés laissant apparaître son torse lisse et musclé. Le pantalon noir lui allait à merveille et les crocs… [i]Oh, mon Dieu, les crocs [/i]! , pensa-t-elle. Elle ne pouvait plus attendre pour sentir ceux-ci sur son corps.

« Comment est le repas, mon amour ? Est-il à ton goût ? »

« C’est délicieux, » répondit-elle sérieusement en prenant encore un morceau.

« Je suis heureux de l’entendre, » répliqua-t-il, ne la quittant pas des yeux. Il était incroyablement sensuel. Bella sentit une chaleur naître dans son corps. Elle était en feu alors qu’il ne l’avait même pas encore touchée.

« Il continua à la regarder fixement. Elle était hypnotisée par ce regard, à un point qu’elle ne vit pas Edward sauter sur la table et s’accroupir devant elle et tendant la main.

« Pourquoi es-tu venue ? » Demanda Edward comme s’il soufrait en caressant sa joue avec douceur.

« Tu m’as invité, » répondit-elle, sur la défensive. Edward descendit de la table et se plaça derrière la chaise de Bella.

« Pourquoi ? » Chuchota-t-il à son oreille en retirant ses cheveux de son cou.

« Tu m’as invitée, » répéta-t-elle, dans un murmure. Edward grogna de rage et donna un coup de pied dans la chaise. Il rattrapa Bella avant qu’elle ne tombe à terre et la maintint, son dos contre son torse, lui donnant une vue sur le haut de ses seins. Bella fut surprise car elle ignorait qu’Edward avait une telle force.

« Mmm, très joli, » susurra-t-il pour lui. « Tu sens délicieusement bon mon amour. Si délectable. Puis-je goûter ? » Il lécha langoureusement son cou puis mordilla le lobe de son oreille. Un croc érafla légèrement sa peau et elle grimaça. Il ronronna et les vibrations se répercutèrent partout dans le corps de Bella lui procurant des sensations jamais ressenties auparavant. Elle inspira une grande bouffée d’air quand elle sentit la langue d’Edward sur son cou.

« Tu sens …délicieusement bon, » la taquina-t-il en mordillant son cou. Les crocs titillèrent sa peau. Bella n’en avait pas assez.

« Je ne peux plus attendre pour te goûter partout, » grogna Edward, laissant ses crocs dériver vers sa clavicule. Elle gémit de douleur et en même de temps de plaisir. Il allait si lentement qu’il en était stupéfiant. Ses gestes étaient stupéfiants. Son corps s’embrasa complètement alors qu’il n’avait jusqu’à présent que léché et mordu son cou.

« Ma belle humaine ! C’est ce que tu veux de moi ? Un monstre ? Pourquoi venir chaque nuit pour me tourmenter ? » Bella sourit, contente d’être dos à Edward et qu’il ne puisse pas la voir. Elle aimait sa façon d’agir. Il la rendait brûlante. Elle sentait l’humidité envahir son entrejambe, la chaleur s’immiscer dans son bas ventre et ses cuisses fléchir. Elle ne pouvait plus attendre.

« Toi, je te veux, » murmura-t-elle sérieusement avec une respiration saccadée. Edward gémit d’appréciation, poussant ses hanches sur les fesses de Bella. Elle sentait combien Edward avait envie d’elle en ce moment.

« Folle fille. Tu sais que tu ne devrais pas me vouloir. » Il mordit un peu plus fort sa clavicule, ses doigts jouant et dénouant les cordons à l’arrière de la robe qu’elle portait.

« Je sais, » acquiesça-t-elle docilement, sa respiration encore plus erratique.

Edward déplaça sa bouche de l’autre côté de son cou alors qu’il réussit à détacher tous les lacets du corset. Il laissa glisser la robe vers le bas afin de révéler le haut de sa poitrine à la peau laiteuse. Il haleta en voyant ses seins éclairés par la lueur des bougies, leurs donnant un aspect mystérieux. Bella ressentit des frissons la parcourir. Elle souriait toujours, satisfaite qu’Edward ne puisse la voir.

« Exquise, » murmura-t-il dans son cou en faisant glisser sa robe jusqu’à sa taille. Bella gémit sentant Edward masser ses seins, tandis que sa bouche ne quittait jamais son cou.

« Si doux, si souple, » susurra-t-il tripotant sa poitrine, ses hanches roulant contre elle. La friction était magique. Il ne pouvait s’empêcher de se frotter à elle de cette manière.

Il arrêta ses baisers sur le cou et l’écarta de lui. Bella ressentit subitement un manque. Elle adorait ce qu’il lui faisait même si son cou ressemblait à une peau de léopard avec les rosaces laissées par les crocs d’Edward. Elle aimait vraiment baiser de cette façon.

« Nous devons arrêter, mon amour. Je pourrais te faire mal, » avoua douloureusement Edward en reprenant une profonde inspiration.

« Non, » cria Bella, faisant sauter ses seins en s’approchant de lui. « Je m’en fous. J’ai besoin de toi. »

Edward gémit, la prenant violemment dans ses bras et l’emmenant dans la chambre. Edward avait décoré la pièce avec autant d’attention que la salle de séjour. Il la déposa au travers du lit.

« Pourquoi dois-tu me tenter ainsi ? As-tu une idée de ce que tu me fais ? » Demanda-t-il, saisissant sa main et la plaçant entre ses cuisses. Il était dur, comme du roc et Bella le prit fermement, aimant le grognement bestial qu’il émit. Elle le frotta de haut en bas au travers de son pantalon. Il y avait presque 10 ans depuis leur première fois. Dieu merci, pensa-t-elle.

« Arrête, » gémit et grogna à moitié Edward, tirant les deux bras de Bella au-dessus de sa tête, la chevauchant au niveau de la taille. Il était assis assez proche pour sentir la chaleur émanant d’elle mais assez loin pour qu’elle ne subisse pas son poids.

« Ne fais pas ça ! » la réprimanda-t-il, la fixant, les yeux brillants. Bella se sentait hypnotisée. Il y avait quelque chose de dangereux dans la façon qu’il avait de la regarder. Son regard était celui d’un dominateur. Il la contemplait comme si elle était sa proie et qu’il s’apprêtait à l’attaquer.

« Mais Edward …, » commença-t-elle. Mais il la coupa en enlevant complètement sa robe et constata qu’elle était nue sous celle-ci depuis le début de la soirée.

« Dois-tu me tenter ainsi ? » Il amena son visage au niveau de l’estomac de Bella. Il donna un long coup de langue gracieux autour de son nombril, provoquant un frisson au corps de celle-ci. Edward embrassa le haut de son estomac, juste au-dessus de ses seins puis déposa un baiser sous chaque sein avant de prendre son mamelon gauche en bouche.

Bella l’appela par son prénom dans l’extase, arquant son dos pour être plus proche de sa bouche. Il suçait, léchait et mordait doucement son téton. Une main massait sa hanche et de sa main libre, il saisit d’une prise ferme son autre mamelon, le titillant pour qu’il ressemble à la perle que sa langue taquinait.

« Tu as un goût délicieux, mais je me demande quel goût tu as …ici, » dit-il sournoisement en dirigeant sa main vers son sexe. La chaleur était merveilleuse sur ses mains froides et il pouvait sentir à quel point elle était mouillée. Bella poussa ses hanches dans la main d’Edward, quémandant plus de mouvements. Il ricana tandis qu’elle se tortillait contre sa main qui reposait sur son centre.

« S’il te plaît, touche-moi ! » supplia-t-elle d’une voix rauque, son corps se tordant désespérément. Edward glissa un doigt entre les plis humides et tous deux gémirent. Elle était si mouillée que cela lui faisait mal. Elle poussa ses hanches sur le doigt d’Edward et il gloussa. Il stoppa tout mouvement.

« Je peux ? » La taquina-t-il de la meilleure des manières en frottant son doigt tout le long de sa fente. Elle gémit en prenant une profonde inspiration. Il arrêta son doigt au-dessus de son bouton de nerf qu’elle voulait qu’il touche au plus vite. Il leva ses yeux d’entre ses jambes et au lieu de la toucher, il lécha rapidement, provoquant des frissons dans le corps de Bella.

« Oh, mon Dieu ! » laissa-t-elle sortir, saisissant les draps de lit autour d’elle comme Edward se régalait . Il mordit son clitoris avec ses crocs et provoqua un spasme encore plus violent. Il savait exactement ce qu’il faisait et juste au moment où elle pensait ne pas pouvoir supporter plus, il glissa deux doigts en elle, lui faisant arquer son dos encore plus.

Sa langue agissait lentement et méticuleusement, caressant chaque centimètre d’elle, tandis que ses doigts poussaient plus profondément et se crochetaient de façon experte pour arriver où ils voulaient. Et au moment où ses doigts s’incurvèrent, le corps de Bella se décolla du lit.

« Edward ! » cria-t-elle, haletante, en poussant ses hanches contre le visage d’Edward et en agrippant fermement ses cheveux. Elle sentit les étincelles de plaisir envahir son corps et subitement, son orgasme explosa. Elle criait encore alors que son corps tremblait violemment sur le lit. Edward n’arrêta pas ses caresses et récolta son nectar jusqu’à la dernière goutte. Finalement, il s’écarta d’elle et enleva sa chemise, lui exposant son torse. Il baissa les yeux. Elle était impressionnante. Son corps était couvert de sueur, rougi mais absolument magnifique. Il ne pouvait plus attendre pour l’avoir. Bella laissa ses mains courir sur la poitrine de son ami, savourant la douceur de ses pectoraux. Elle passa un ongle sur l’un des mamelons, ce qui fit gémir Edward qui s’empressa de saisir sa main.

« Mon amour, c’est pour toi, pas pour moi aujourd’hui, » dit-il, en déboutonnant son pantalon. Il le glissa lentement vers le bas révélant que lui aussi avait choisi de ne pas mettre de sous-vêtements. Il siffla quand l’air froid frappa son érection enfin libre. En d’autres circonstances, Edward aurait fait une remarque sarcastique ou spirituelle mais aujourd’hui, il resta calme alors que Bella l’observait. Elle avait vu sa part d’hommes nus mais aucun d’eux ne pouvait être comparé à Edward. Son corps était sublime.

Bella fit une tentative pour saisir sa queue mais Edward attrapa sa main.

« Mon amour, qu’est ce que j’ai dit ? C’est juste pour toi. »

Edward saisit un préservatif qu’il avait préparé sur la table de nuit avant de commencer cette mascarade, l’enfila rapidement avant de se placer sur Bella. Il baissa les yeux vers elle et à ce moment, ils ne jouaient plus. Une question muette était sur leur visage : le faisons-nous vraiment ?

Bella hocha la tête et Edward glissa en elle, gémissant tous les deux à ces sensations. Elle était si serrée et il était tellement plus grand que n’importe quel homme avec qui elle avait couché. Edward commença à se mouvoir lentement et tous deux se déplaçaient en rythme. Quand Edward poussait en bas vers Bella, celle-ci soulevait ses hanches vers lui.

« Bella, » grogna-t-il en accélérant ses mouvements. Elle cria simplement son nom en échange, tirant sur ses cheveux puis glissant ses mains sur ses épaules.

« Edward, » hurla-t-elle, sentant la perte de contrôle monter en flèche alors qu’il s’enfonçait plus fort en elle. C’était comme si il lisait en elle. Elle n’avait pas besoin de lui dire plus vite ou plus lentement, plus fort ou plus doucement. Il savait ce qu’elle voulait et il lui donnait.

« Je suis proche, » haleta-t-il, comme le plaisir montait dans son corps. Les mouvements d’Edward devenaient frénétiques et il saisit les hanches de Bella afin de s’enfoncer plus fort, plus durement en elle à chaque poussée. Ils laissèrent tous les deux sortir un gémissement comme le plaisir les bombardait. La tête de lit claqua contre le mur mais ils n’y prirent pas garde.

« EDWARD ! » cria-t-elle quand son orgasme explosa en elle. Il la suivit rapidement, disant son nom d’une voix haletante, ressentant le sexe de Bella se serrer sur le sien. Il laissa tomber sa tête sur l’épaule de Bella, reprenant lentement son souffle.

« C’était incroyable ! » déclara-t-il, rompant le silence. Mais Bella n’y prêta pas attention. Elle avait reçu de lui ce dont elle avait besoin.

« Merci, » répondit-elle, provoquant le rire d’Edward.

« Mais de rien, » gloussa-t-il.

« Tais-toi ! Je disais merci de t’être prêté au jeu de rôle. Et oui, …toute la soirée était incroyable. »

Edward ricana et s’écarta sur Bella afin de retirer le préservatif qu’il fit disparaître dans la poubelle à côté de son lit.

« Bien, je peux choisir ma lettre maintenant ? »

« On n’est pas dimanche. »

« Il est deux heures du matin. »

« Arrête de faire le bébé. Tu peux attendre demain matin ! » râla Bella. Edward faisait la moue. Il était adorable ainsi.

« Bells, s’il te plaît. J’ai vraiment envie de savoir. »

« Ferme la et dors. »

Bella glissa sous la couette, toujours nue et Edward se retourna de son côté.

« Bonne nuit, Edward. »

« Bonne nuit ma petite humaine, » chuchota-t-il, mordillant le lobe de son oreille avec ses crocs, incapable de contenir son rire.

« Enlève ces choses avant de les avaler et de t’étouffer. »

« Bonne nuit, Bella. »

« Ouais, ouais, » répondit-elle, s’endormant déjà.

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