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mercredi 24 mars 2010

Alphabet W-E: Chapitre 8: O comme Orgasme



La mémoire, c’est comme l’orgasme, c’est mieux si vous n’avez pas fait semblant. »

Seymour Cray (1925-1996)

Edward atteignit son apogée pour la première fois à 12 ans. Cela avait été maladroit, rapide mais sûrement le sentiment le plus exaltant qu’il avait éprouvé. Il était chez lui un samedi soir, dans sa chambre, en train de regarder un film avec une femme nue qui défilait sur l’écran et tout à coup, il sentit une chaleur dans tout son corps.



Edward se souvenait s’être assis sur son lit, examinant son pyjama et se demandant ce qu’il se passait. Il avait vivement descendu son pantalon et la sensation de l’élastique le frôlant l’avait fait gémir involontairement.



C’est alors qu’il s’était rappelé ce que son frère lui avait dit à ce sujet.



Il a rapidement écarté son pantalon et son boxer. Il s’était levé pour s’assurer que sa porte était verrouillée et quand il fut sûr de lui, il avait tourné le volume sonore de son téléviseur et s’était allongé sur son lit. Il avait empoigné son membre engorgé, haletant et avait emmagasiné les nouvelles sensations que provoquait sa main chaude. Encore plus lentement, il avait déplacé sa main de bas en haut, resserrant son emprise en arrivant au sommet. Il avait calmé ses mouvements en voyant une perle de liquide colorée suinter. Il avait continué par de simples glissements et avait frotté la tête de son sexe avec son pouce, déclenchant des sensations incroyables et s’était mis à haleter bruyamment.



Il avait caressé une fois de plus la base puis était remonté, laissant son pouce sur sa fente et gémissant tellement c’était bon. Il s’était caressé encore un peu, poussant de petits soupirs. Il s’était arrêté lorsque les paroles d’Emmett lui étaient venues en tête. Rapidement, il s’était levé et s’était dirigé vers la commode pour prendre un tissu et une lotion.



Il avait versé un peu de lotion dans sa main et avait repris ses mouvements en notant comme sa main était lisse avec la lotion et comme il sentait mieux ses va-et-vient. Il avait accéléré et une minute plus tard, avait senti sa jeune semence se déverser sur sa main. En redescendant du septième ciel, il s’était demandé si les filles faisaient de même.



A 16 ans, il avait perdu sa virginité avec Bella. A 17 ans, Il eut finalement des relations sexuelles avec sa petite amie du moment, Jessica Stanley, une fille de son école. Elle était jolie mais pas vraiment belle à ses yeux.



C’était la première fois qu’il avait entendu et senti jouir une fille. Cela s’était passé à l’arrière de sa voiture. Elle avait été si chaude, si humide et prête pour lui et lorsqu’il avait glissé ses doigts en elle, il avait su alors ce dont tout le monde parlait. Ce n’est pas que la fois avec Bella n’était pas bonne mais c’était une chose expérimentale. Ils n’avaient aucune idée de comment faire, mais maintenant grâce à la lecture et son frère ainé, Edward savait et rien n’était mieux que d’amener une fille à son paroxysme. Il avait observé comme le corps de Jessica avait été secoué, son cœur se serrant autour de ses doigts, comme elle venait, criant son nom. C’était un spectacle incroyable. Depuis ce jour, Edward recherchait toujours cette expression sur le visage d’une femme, un regard de pur extase quand elle jouissait.



Admirer Bella à son point culminant était extraordinaire. Lors de leur première fois, il était venu trop rapidement ne laissant pas à Bella le temps d’atteindre son paroxysme. Mais ces dernières fois avaient été vraiment extraordinaires. Ses yeux révulsés, sa bouche entrouverte, la tête penchée vers l’arrière exposant son cou, sa poitrine poussée vers l’avant et son corps tremblant comme une feuille étaient de loin ce qu’il avait vu de plus sexy dans toute sa vie.



Alors quand il avait sorti la lettre O du chapeau, il ne fallut qu’une seconde pour que son esprit pense au mot ORGASME. Il s’agissait d’une pensée instantanée. Il ne voulait pas seulement la faire jouir, non. Il voulait qu’elle sente son corps en feu, comme si elle perdait le contrôle d’elle-même, qu’elle ressente quelque chose qu’elle n’aurait jamais ressenti auparavant, sans rien de comparable.



Il avait tout appris sur l’orgasme féminin au cours de sa sexualité à l’université. Si le point G était stimulé correctement et directement, une femme devait jouir mais pas seulement jouir. Elle devait presque éjaculer comme un homme et son corps devait être pris de convulsions.

Il se souvenait que le professeur leur avait expliqué qu’une femme pouvait trembler jusqu’à une minute sans arrêt, sans la toucher quand un orgasme déchirait son corps.



C’est ce que voulait faire Edward samedi. Il voulait voir le corps de Bella convulser. Il voulait l’entendre crier, hurler vraiment, ébranler toutes les fibres de son corps.



Et Bella en acceptant le défi formel avait répondu à ses prières. Edward était gourmand car il voulait le plus de lettres possibles. Il aimait le plaisir. Il aimait le plaisir qu’une femme pouvait lui prodiguer mais il y avait un autre type de plaisir qu’il aimait. Celui d’observer une femme perdre le contrôle de tous ses sens à cause de lui.



Après que le défi fut lancé, Edward disparut le reste de la journée sous le regard étonné de Bella. Il fit quelques achats dont une bouteille d’huile de pépins de raisin au marché. Ce serait utile pour ses plans de samedi.



Quand il rentra plus tard ce soir-là, Bella avait préparé le repas. C’était juste du poulet et des légumes mais comme il n’avait pas mangé de la journée, Edward dévora pratiquement tout. Bella fit quelques commentaires sur sa façon de mastiquer les aliments.



Le lundi, Edward porta un col roulé pour aller travailler pour cacher la morsure de Bella au niveau de son cou qui avait déjà viré au rose clair. Personne ne lui fit de commentaires car il passa la journée à travailler dans son bureau et ne vit que peu ses collègues.



La seule personne qui lui parla, fut sa cousine Alice. Oui, c’était un peu du favoritisme que d’engager sa cousine comme assistante mais il n’y avait aucune personne de plus qualifiée ou de mieux organisée qu’Alice. ‘Mais je vais bientôt la perdre et il faudra que je lui trouve une remplaçante après qu’elle ait épousé son Jasper Hale chéri en septembre.’



Mardi et mercredi avaient passé comme tous les autres mardi et mercredi. Une éternité, comme toujours. Et ce n’était pas la réunion de trois heures ce mercredi qui avait changé quelque chose.



Jeudi s’avéra être une journée de plaisir pour Edward, non pas au travail mais à la maison. Quand il rentra du travail, Bella faisait du yoga dans le salon. Il la regarda fasciné comme elle se penchait complètement, jambes allongées, la tête touchant le sol et ses mains accrochées à ses chevilles.



« Comment ça s’appelle ? » Demanda-t-il en la surprenant mais en ne brisant pas son élan.



« Prasaritapadottasana. » Répondit-elle avec de grandes respirations.



« Prasarita-quoi ? »



« Ca signifie simplement intense étirement de propagation des jambes. »



Elle se leva au bout de 30 secondes et fit un pont arrière. C’est quelque chose qu’il l’avait vu faire plusieurs fois mais c’était différent cette fois. Peut-être qu’il était pervers mais il regarda les muscles de son bassin monter et descendre à chaque respiration.



« Tu fais tes exercices de Kegels, je vois ! » Plaisanta-t-il alors qu’elle se borna à lui dire de foutre le camp.



Le vendredi soir, ils étaient assis devant la télévision en train de manger du pop corn et de regarder la première saison de « The Office ».



« Quoi ? » Demanda Edward quand Bella soupira.



« Rien. Jim est tellement adorable. Je voudrais juste faire des câlins avec lui. »



« Tu plaisantes, non ? C’est un total crétin ! » Répliqua Edward en jetant du pop corn à Bella.



« J’ai toujours eu un penchant pour les crétins. Il a quelque chose d’incroyablement attachant, en particulier sa façon d’interagir avec les femmes. En plus, j’aime sa manière d’être avec Pam. »



« Pam fume ! » Commenta Edward, en prenant une autre poignée de son goûter.



« Oh, donc c’est normal d’aimer une fille ringarde mais pas le mec ringard ? »



« Ce n’est pas ce que je voulais dire, Bells. C’est juste que quelqu’un comme toi, mérite mieux qu’un mec comme Jim. »



« Jim est si grand et puis lui et Pam sont fantastiques ensemble. Ils sont absolument adorables. J’aime la façon dont ils ont débuté comme amis. » Dit-elle, ne réalisant pas l’implication de ses paroles, mais Edward ne se prononça pas là dessus. Au lieu de cela, il changea de sujet.



« La lettre de demain est le O. »



« O ? » Interrogea Bella en se tournant vers lui.



« Ouais. Assure-toi de faire correctement tes exercices de Kegels avant. S’il te plaît. Je ne veux pas te faire de mal demain. » Dit-il simplement. Il ne voulait lui faire aucun mal mais il voulait que ce soit spectaculaire et surtout il voulait gagner.



« Me faire mal ? Envisages-tu de me pousser contre un mur de brique ou une chose du même genre ? » Demanda-t-elle, inquiète.



« Non, rien de tout ça mais, s’il te plaît, fait ce que je te dis. »



« Hey, Capitaine ! » Salua-t-elle en rigolant et en se dirigeant vers la salle de bain.



« Pendant que tu es debout, va faire plus de pop corn. » Ajouta-t-il en lui jetant le bol.



Bella lui fit un doigt d’honneur et s’en alla.


= X =

Edward évita Bella toute la journée de samedi. Pour ce qu’il avait prévu, il devait être sévère et s’assurer que Bella allait bien et qu’elle était prête à tout.



Il était resté dans sa chambre, la bouteille d’huile de pépins de raisin à portée de main. Il avait dévissé le bouchon à plusieurs reprises et respiré aussi car il en aimait l’arôme subtil.



N’ayant absolument rien fait depuis son réveil, il décida de travailler à un projet de publicité. Il n’avait que vingt-cinq ans mais il y avait des rumeurs selon lesquelles il pourrait devenir associé l’année prochaine. Il serait le plus jeune dirigeant de la société.



Edward avait débuté à le Jane Austen et Meyers Advertising Agency en tant que stagiaire lors de sa deuxième année de collège et depuis, il avait gravi les échelons de l’entreprise jusqu’à son poste actuel. L’entreprise devait beaucoup à Edward depuis la campagne céréalière qu’il avait mené seul.



Ce travail était stressant et ces week-ends étaient exactement ce dont il avait besoin pour se détendre.



Au coucher du soleil, Edward était assis sur son lit à ne rien faire depuis trois heures. Tout cela faisait partie de sa stratégie. Bella s’était moqué de lui au sujet de son impatience mais d’où il était, il pouvait voir l’ombre des pieds de Bella faisant les cents pas dans le salon.



Il la faisait attendre volontairement. L’anticipation la rendrait plus excitée pour ce qu’il avait prévu le soir.



Il décida de la surprendre en la prenant au dépourvu et ouvrit la porte. Elle cria et tomba sur le divan.



« Putain, Edward. Tu m’as fait peur ! » Dit-elle, en se tenant la poitrine.



« Désolé. » S’excusa-t-il en marchant vers elle. Sa voix était plus profonde que d’habitude et il marcha vers elle comme si elle était sa proie. Ses mouvements la firent s’asseoir en arrière dans le divan. Elle fixa sur lui des yeux écarquillés comme il souriait, du feu flamboyant dans ses yeux.



« Debout, Isabella. » Ordonna-t-il d’un ton sévère. Elle s’exécuta immédiatement. « Suis-moi. »



Il tendit la main et elle posa la sienne dessus. Très vite, il serra sa main et se dirigea vers la table de la cuisine.



« Ne bouge pas. » Demanda-t-il en prenant le bol de fruits sur la table. Une fois cela fait, il retourna à sa chambre, récupéra deux oreillers et les posa sur la table de la cuisine.



« Enlève tes vêtements. » Dit-il, la regardant ôter son débardeur, son short et ses sous-vêtements lentement tandis qu’il la dévisageait avec avidité.



« Mmmmm….Ravissante. » Murmura-t-il en passant derrière elle. Il saisit le poignet droit de Bella, enleva l’élastique qui s’y trouvait et s’en servit pour attacher ses cheveux.



« Autant j’aime tes cheveux lâchés autant j’ai besoin qu’ils soient relevés. Il commença à couvrir sa nuque de baisers. Bella appuya sa tête sur sa poitrine nue. Il frotta ses mains de haut en bas le long de ses côtes. Ce touché n’était pas doux mais Bella gémissait d’appréciation. Elle avait attendu toute la journée.



« J’aime le gel douche que tu utilises. » Marmonna-t-il dans son cou comme ses mains titillaient ses mamelons. Ils durcirent dans ses mains. Edward frotta ses hanches contre les fesses de Bella et elle sentit comme il était dur.



« Assieds-toi sur le bord de la table ! »



Bella s’installa sur le bord, jambes fermées. Edward suivit ses mouvements, attrapant une chaise et s’asseyant en face d’elle et lui ouvrant les jambes. Il gémit en voyant comme elle était déjà mouillée pour lui. Il leva les yeux vers elle, un sourire satisfait tandis qu’un de ses doigts voyageait de haut en bas sur sa fente, taquinant son clitoris puis reculant. Elle gémit et vouta son dos quand Edward retira sa main.



« Couche-toi, Bella. » Dit-il en la poussant vers le bas avec sa main sur la poitrine.



Quand elle fut totalement étendue sur les oreillers, il se rassit et la tira vers lui par les hanches. Son sexe n’était plus qu’à quelques centimètres de sa bouche et elle pouvait le sentir. Elle saisit les oreillers fermement quand elle sentit son souffle chaud contre elle.



Il avança suffisamment pour que ses lèvres soient proches de son sexe. Il lécha lentement ses lèvres intimes, étendant l’humidité avec sa langue. Il se délecta du halètement de Bella et commença à taquiner son clitoris en alternant les passages du plat de sa langue avec la pointe de celle-ci.



Comme sa langue travaillait en elle, il caressait ses cuisses à l’intérieur et l’extérieur. Il ne fallut pas longtemps pour que les hanches de Bella commencent à bouger sur la table. Edward sourit contre elle alors que ses mains fourragèrent dans ses cheveux. Elle les serra solidement comme elle poussait ses hanches contre sa bouche. Quelques instants plus tard, elle vit des étoiles derrière ses yeux quand son premier orgasme de la soirée la traversa.



Edward s’éloigna complètement d’elle alors qu’elle redescendait doucement de son apogée. Son corps luisait d’une couche de sueur qu’il était tenté de lécher mais s’en empêcha.



Il fit le tour de la table et quand il fut de l’autre côté, il tira Bella par les épaules pour que sa tête soit au bord et ses pieds à l’autre extrémité. Elle haleta quand il la tira, ayant du mal à régulariser sa respiration.



Edward regardait sa poitrine monter et descendre comme elle prenait de profondes inspirations. Il attendit qu’elle soit plus calme pour parler.



« Détend-toi, Bella. Respire calmement. » Dit-il doucement, le bruit d’ouverture d’un bouchon captant l’attention de Bella.



« Qu’est-ce que c’est ? » Demanda-t-elle, en regardant autour d’elle. Elle avait peur de bouger.



« Huile de pépins de raisin. Assied-toi là et détend-toi. » Assura-t-il, en prenant un peu d’huile dans ses mains et les frottant pour la réchauffer. Doucement, il massa les bras de Bella de haut en bas, étendant l’huile.



« Ça sent bon. » Dit Bella comme les mains d’Edward passaient près de ses seins. Délibérément, il évita les mamelons et en bougeant autour de la table, il massa son torse et ses cuisses. Bella souffla un peu et laissa sortir un gémissement quand il passa sur ses cuisses, évacuant un peu sa tension.



Edward saisit un peu plus d’huile et alla s’asseoir à nouveau au bout de la table. Il attrapa son pied droit et commença à frotter la plante du pied, appuyant son pouce contre les points de pression. Les gémissements de Bella s’intensifièrent progressivement tandis que ses doigts massaient de manière experte son talon et son cou de pied. Il répéta le processus avec l’autre pied avant de s’éloigner.

Il alla se laver les mains avant de revenir auprès de Bella. Elle avait les yeux fermés et avait une respiration lourde.



Il avait été érotiquement le meilleur. C’était tout simplement magnifique.



« Bella, j’ai besoin que tu te détendes maintenant. » Bella hocha simplement la tête et ouvrit les yeux pour jeter un coup d’œil à Edward.



« Ca va ? » Plaisanta-t-il en souriant.



« Prétentieux ! » Répondit-elle, à bout de souffle. Edward ricana.



« D’accord, repose-toi et détends-toi. S’il te plaît, dis-moi si je te fais mal. OK. »



OK ! » Répliqua-t-elle, la voix trépignant d’impatience.



Edward prit encore un peu d’huile et se déplaça au milieu de la table. Il appliqua l’huile sur l’os pelvien de Bella et plaça sa main gauche fermement sur celui-ci. Il glissa lentement son majeur et son index droit dans Bella, les séparant une fois à l’intérieur pour entourer sa surface rugueuse entourant son point G. Il donna une impulsion test contre elle et tout le corps de Bella sauta sur la table.



« Putain de merde ! » Balbutia-t-elle pendant qu’Edward gloussait. Il ne pouvait pas attendre pour connaître ce qu’elle ressentait vraiment.



« Tout va bien ? » Plaisanta-t-il, en la massant à nouveau. Cette fois, il regarda ses yeux se révulser. Elle hocha la tête en se mordant la lèvre comme il commençait à pousser fortement et rapidement. Les gémissements de Bella étaient rauques et stimulaient directement le sexe d’Edward.



« Edward, mon Dieu, oui ! » Cria-t-elle, comme les doigts s’enfonçaient profondément. La main d’Edward la maintenait fermement sur la table. Ses doigts l’attaquaient de façon si dure et rapide qu’un étranger aurait pu croire qu’il essayait de la tuer si Bella avait crié et prié pour qu’il n’arrête pas.



Cela ne ressemblait à rien de tout ce qu’elle avait ressenti auparavant. Son corps était en feu, flamboyant et Edward pouvait le sentir. Il pouvait sentir comme son corps était chaud à la sueur qui apparaissait sous sa main. Il pouvait sentir son corps commencer à réagir, et arriver doucement à son point culminant. Elle se resserrait autour de lui et ses gémissements augmentaient en intensité. Comme il poussait ses doigts encore plus forts, elle cria et gémit fortement, aucun son ne pouvant sortir de sa bouche. Edward savait que son prénom allait couler de ses lèvres.



« Bella. » Chuchota-t-il. Bella répondit en soulevant ses hanches contre ses doigts, gémissant comme son corps réagissait vraiment. Son orgasme arrivait et Edward pouvait le voir. Il sourit en sentant l’emprise du sexe de Bella sur ses doigts, les maintenant à l’intérieur d’elle.



Il enfonçait ses doigts encore plus rapidement et fortement en elle et Bella cria son plaisir en saisissant la table pour l’utiliser comme levier.



« Edward ! » Gémit-elle sentant son paroxysme progresser. Encore quelques coups de doigts et il se retira pour observer le corps de Bella trembler. Elle appela son nom, encore et encore, tandis que son corps continuait de trembler. Tout son corps était pris de convulsions. Il vit ses bras être secoués, ses jambes également jusqu’à ses doigts de pieds. Il regarda comment ses orteils se crispaient et se détendaient avant qu’elle ne se calme lentement.



« Putain de merde ! » Lâcha-t-elle avec une respiration hachée.



« Dis-le ! » S’écria-t-il, en tirant une chaise pour s’asseoir près de son visage.



« Dis-le ! » Répéta-t-il.



« Tu as gagné. » Murmura-t-elle.



« Excuse-moi ? Je n’ai pas entendu ? » La taquina Edward, en écartant quelques cheveux collés sur le front de Bella.



« Tu as gagné ! » hurla-t-elle, presque.



« Parfait. Je gagne. Tu sais ce que cela signifie. Ça signifie que tu as deux semaines à attendre avant de choisir une autre lettre. Oh, et ça signifie aussi que tu n’es pas autorisée à porter de vêtements dans la maison. »



« Quoi ? » Demanda Bella, se redressant sur la table aussi vite que son corps épuisé le lui permettait.



« Tu as bien entendu. »



« Cela ne faisait pas partie de notre accord ! » Répliqua-t-elle en pointant son doigt vers son visage. Edward le saisit et déposa un baiser dessus.



« Tu connais les règles du TFC. Je peux y ajouter ce que je veux. Et j’ajoute que tu dois te promener dans la maison nue pendant une semaine. Après samedi prochain, tu pourras de nouveau t’habiller. »



Bella grogna et se leva de la table pour s’éloigner quand elle réalisa qu’elle était seule à quitter la pièce.



« Et toi ? » Dit-elle, ses yeux voyageant vers la bosse évidente au niveau du pantalon d’Edward.



« Ne t’inquiète pas pour moi. Nous nous en occuperons samedi prochain. Pourquoi ne prendrais-tu pas ne douche ? » Suggéra-t-il. Bella hocha la tête, vacillant jusqu’à la salle de bain.



« Besoin d’aide, Swan ? » La charria-t-il depuis son siège dans la cuisine.



Elle se retourna et lui fit un doigt d’honneur avant de fermer la porte derrière elle.

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