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jeudi 25 mars 2010

Alphabet W-E: Chapitre 13: Six de moins, plus que vingt.



Cauchemar et angoisse étaient les meilleurs mots pour décrire la nuit de Bella. Elle n’arrivait pas à vider son esprit. Finalement, elle décida simplement de rester éveillée. Quelques heures plus tard, elle vit le soleil pointer au travers des rideaux de la chambre d’Edward et se retourna vers lui pour le regarder. Elle l’observa alors qu’il était profondément endormi à ses côtés, sa poitrine montant et descendant au rythme de sa respiration.




Lorsqu’il dormait, il ressemblait au petit garçon qu’il avait été avec ses cheveux bronze indisciplinés éparpillés sur l’oreiller, ses lèvres affichant parfois un sourire avant de disparaitre.



Bella ne pouvait s’empêcher de l’admirer. Edward était vraiment beau dans tous les sens du terme, avec sa haute taille, mince, ses magnifiques cheveux et son visage parfait. Un visage que lui enviaient aussi bien les hommes que les femmes. Bella se plaisait souvent à dire qu’il avait « une beauté hors norme ». Edward possédait une beauté qui s’approchait de celle des dieux. D’un genre que vous ne lisiez que dans les livres et dont vous doutiez de son existence. Il dégageait une sorte d’aura innée qu’il possédait déjà enfant.



C’était lors du premier jour d’école primaire que Bella remarqua vraiment sa beauté. La mère de Bella venait de partir et il traversait la cour de récréation quand Bella constata quelque chose de nouveau ou quelque chose qu’elle n’avait jamais remarqué avant. Les filles se retournaient sur lui, même celles des classes supérieures. Les garçons admiraient sa démarche assurée. Un magnétisme émanait du jeune garçon qui existait encore à ce jour.



On pourrait penser qu’une telle attraction aurait rendu Edward arrogant, mais il n’en était rien. Il était resté humble, gentil et sincère comme le jour lointain où il avait dit à Bella que « les fille ne devaient pas pleurer ».



Avant même qu’elle n’en prenne conscience, Edward avait été là pour elle.



Il avait toujours été là pour elle. Belle avait des difficultés à se souvenir d’un incident où Edward n’aurait pas été là pour elle. Elle chercha dans ses souvenirs un moment, un événement où Edward n’aurait pas été là pour rire, la réconforter ou la rassurer. Elle s’installa sur le bord de la fenêtre afin de creuser sa mémoire et trouver un instant sans Edward mais elle ne trouva pas. Après plus de deux heures de silence, elle dut admettre qu’Edward avait toujours fait partie intégrante de sa vie ne fusse que par quelques allusions de ses copines.



Bella se rappela la veille du treizième anniversaire d’Edward. Ce jour-là, il fut absent de l’école car le vendredi était le seul jour où il pouvait le fêter avec son père. Le week-end, Carlisle serait de garde à l’hôpital. Son père avait toujours essayé de trouver des compromis quand il ne pouvait être présent.



Ce n’était pas la première fois qu’Edward ratait l’école mais Bella n’avait jamais eu à affronter ce genre d’humiliation sans la présence d’Edward auparavant. Lors du déjeuner, elle trébucha au milieu de la cafétéria devant les classes de septièmes et huitièmes, écrasant sa pizza sur son chemisier et se ridiculisant pour le reste de la journée.



Donc, le lendemain quand son père vint la réveiller pour se préparer afin de se rendre à la fête d’anniversaire d’Edward, elle fit semblant d’être malade. Elle pria Charlie d’appeler Esmé pour l’informer qu’elle était souffrante et ne pouvait venir. Et même si son père ne crut pas un traître mot de son excuse, il téléphona à la villa Cullen et ne s’interrogea pas sur les véritables raisons. C’est ce qu’elle aimait chez lui, il ne se mêlait pas des affaires des autres.



S’il l’avait questionné, il aurait appris qu’elle ne voulait pas se présenter face à ses copains de classe, malgré sa promesse d’enfance faite à Edward.





Deux heures plus tard, Bella entendit les bruits familiers d’une carte à jouer, un as de pique pour être exact, battant l’air au niveau des rayons d’un vélo. Elle n’oublia jamais les sons que provoquait Edward en criant son nom, essayant de contrôler sa respiration. Elle perçut la chute du vélo et il gravit en courant les marches du perron. De sa fenêtre elle vit la sueur perler sur son visage, la saleté sur ses bras et une boîte de gâteaux dans sa main tandis qu’il sonnait à la porte.



Quelques secondes plus tard, elle l’entendit saluer son père qui le réprimandait sur sa façon odieuse de sonner à la porte. Edward l’ignora, donnant une fausse excuse et grimpa rapidement les escaliers le menant à elle. Quand il pénétra dans la chambre, elle vit l’effet de ce jour de juin sur lui. Il était tout en sueur et légèrement brûlé par le soleil.



« Edward, que fais-tu ici ? » demanda-t-elle, exaspérée qu’il essuie son front avec sa couette. Elle grimaça mais décida de ne pas en parler. Il avait parcouru plus de 2 km en vélo pour venir chez elle.



« Ho…Tu sais… tu n’as pas…, » commença-t-il, essoufflé. Il inspira profondément avant de poursuivre. « J’ai entendu ce qui s’était passé. Est-ce pour cela que tu n’es pas venue ? » Questionna-t-il, en reprenant doucement son souffle.



« Non, je suis malade. »



« Balivernes ! » Cria-t-il mais Charlie hurla d’en bas à Edward de contrôler sa manière de parler.



« Désolé, chef Swan, » répondit-il avant de parler plus doucement cette fois. Mais le ton de sa voix restait ferme et méchant. « Je ne te crois pas. Tu n’es pas malade. Tu aurais appelé toi-même sinon. A la place, c’est ton père qui a prévenu ma mère. C’est idiot, Bells. »



« Je suis désolée, » s’excusa-t-elle en se détournant de lui. Elle avait honte de ses actes.



« Bella, je ne peux pas croire que tu allais rater mon anniversaire. Nous nous étions dit que nous serions toujours présents pour célébrer l’anniversaire de l’un ou de l’autre quelque soit notre âge : treize, trente ou cent deux ans. »



Bella ricana légèrement l’entendant réciter la promesse qu’ils s’étaient faits à l’âge de sept ans. Elle se sentait terriblement mal vis-à-vis de cette promesse.



« Je suis désolée mais tu ne peux pas agir ainsi. Tu ne peux pas penser ainsi le jour de ton propre anniversaire. Il doit y avoir au moins cinquante invités chez toi en ce moment. »



« Non, je leur ai dit de rentrer chez eux et je suis venu ici. »



« Quoi ? Tu as annulé ta fête à cause de moi ? Edward, tu n’aurais pas dû faire cela ! Les gens ne vont pas apprécier. » Edward s’en moquait.



« Penses-tu que cela me préoccupe ? » Son ton reflétait bien son opinion sur ce que les gens pouvaient penser. Un bref instant, elle sourit aux paroles de son meilleur ami.



« Que va dire Lauren ? » Demanda Bella, prévoyant déjà sa colère lundi.



« Quoi Lauren ? » Questionna-t-il, assis sur le lit, jouant avec l’édredon. Bella vint s’asseoir à ses côtés.



« Elle est ta petite amie. Elle me déteste déjà et tu viens de lui donner une raison de plus. »



« Qui s’en soucie ? Je lui ai dit quand je lui ai demandé d’être ma petite amie que tu étais ma meilleure amie. Ma famille et toi passez en premier. »



« Merde, pas étonnant qu’elle me hait, » dit Bella en secouant la tête d’effroi. Mais elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Ces quelques mots illuminaient sa journée.



« Elle est folle de toute façon. Je la jetterai après le premier rendez-vous. Quel genre de fille ne mange pas de pizza. »



« Edward ! Elle n’est pas folle. Elle est juste une vraie jeune fille, pas comme moi. Elle se soucie de son apparence. Et elle est ta petite amie. »



« Ouais, Je me demande encore pourquoi je lui ai demandé. Je déteste ce genre de fille. C’est pourquoi tu es ma meilleure amie. Tu es pratiquement un mec, » s’amusa-t-il tandis que Bella le pinçait.



« Je retire ce que j’ai dit. Tu es une fille donc tu dois avoir au moins une partie de féminité. »



« Hey, je suis une vraie fille, » protesta-t-elle, croisant les bras sur sa poitrine. Les yeux d’Edward dévièrent vers le décolleté de son débardeur et aperçu pour la première fois que Bella avait des seins. Ils étaient petits et en croissance mais, putain, sa meilleure amie avait des seins. Son regard ne passa pas inaperçu.



« Hey, arrête de regarder ma poitrine, » murmura-t-elle durement, ne voulant pas alarmer Charlie.



« Désolé, mais je voulais juste confirmer que tu étais bien une fille. » Edward ria en posant la boîte de gâteau légèrement écrasée par le trajet.



« Ca va ! » cria-t-elle entre deux fous-rires. A l’intérieur se trouvait un gâteau d’anniversaire qui avait souffert du transport en vélo. La moitié du gâteau était écrasé sur le couvercle de la boite et les lettres du HAPPY BIRTHDAY EDWARD ressemblaient plus à HEY DAY ED.



Tous deux rièrent en mangeant un morceau de gâteau utilisant des cuillères en plastique qu’Edward avait apportées.



« Hey Day Ed ! » lit Belle hilare.



« Merci, Bells, » remercia sincèrement Edward, heureux de la voir ainsi.



« A jamais, Edward. »



« Idem, Bella. »



Ce jour-là, il avait réussi sa fête. Bella en vint à la conclusion que dans sa vie, les vingt-cinq dernières années, il avait toujours été là. Elle avait un groupe d’amis très unis, de bonnes connaissances, et elle avait Edward surtout.



Et en pensant à ce sujet ce dimanche matin, Edward était plus que son colocataire. Tellement plus qu’un amant de week-end et son meilleur ami.



Il était son âme sœur.



Personne n’en savait plus sur elle que lui. Personne ne savait ce qui la faisait rire ou pleurer mieux que lui. Personne ne savait combien elle aimait le Nutella et détestait le beurre de cacahuètes mieux que lui. Personne ne savait comment la faire se sentir bien et en vie mieux que lui.



Il la connaissait aussi bien que sa propre main.



Il était son âme sœur et cette révélation l’avait frappée pendant le petit-déjeuner ce dimanche. Il avait été si près de briser les règles cette nuit quand il la baisait qu’elle en avait eu le souffle coupé. C’était difficile à gérer.



Pas parce que c’était contre les règles mais parce qu’elle l’avait voulu, vraiment voulu. Le baiser sur le coin de sa bouche était encore brûlant, même après qu’il se soit endormi.



Elle l’avait voulu mais ça lui faisait peur car c’était trop intime. A seize ans, ils avaient décidé de ne pas s’embrasser le jour où ils avaient perdu leur virginité ensemble. C’était Edward qui avait dit que c’était trop personnel et elle avait accepté de tout cœur. Les baisers étaient pour les couples. Toutefois, si Bella avait plus réfléchi à l‘époque, elle aurait dit aussi que le sexe était pour les couples.



Même quand ils étaient « passés à l’acte » comme Edward appelait la perte de leur virginité, elle n’avait pas eu envie de l’embrasser. Mais hier soir, c’était comme si quelque chose la poussait à l’embrasser. Elle l’avait désiré comme une junkie avait envie de sa dose.



Et cette putain de peur qui lui avait coupé le souffle. Parce que le moment où ses lèvres avaient touché le coin de sa bouche, elle avait eu envie de pleurer parce qu’elle était si près d’obtenir ce qu’elle voulait mais il lui avait refusé. C’était si cruel.



Il lui avait fait plus de mal qu’elle ne l’avait pensé au départ.



Même maintenant qu’elle avait quitté la chambre et se trouvait dans la salle de bain, elle sentait encore ce baiser et avait envie de pleurer.



Elle savait que ce jeu allait tout changer. Elle avait eu des doutes mais les avait refoulés. Edward avait toujours réagi de la même manière mais elle avait le sentiment qu’aujourd’hui il serait différent.



En prenant une douche et en se lavant, elle ne pouvait s’empêcher de se souvenir de la nuit. Son corps blessé s’en rappelait tout comme sa gorge qui avait dû retenir ses cris.



Elle ne pouvait effacer l’image d’Edward sur elle, son regard sur ses lèvres et elle pensait presque qu’il avait lui aussi voulu l’embrasser. Elle fut sortie de ses pensées par des coups violents sur la porte.



« Hey, Bells, puis-je entrer ? » Demanda-t-il. Il devait avoir envie de se rendre aux toilettes. Elle accepta rapidement.



« Merci, » murmura-t-il, à moitié endormi.



Bella essaya de ne pas prêter attention à lui mais elle ne pouvait s’empêcher de tendre l’oreille pour savoir quand il aurait fini. Elle attendait le bruit de la chasse mais il ne vint jamais. A la place, elle sentit deux bras forts envelopper sa taille.



Elle hurla doucement. C’était plus un râle qu’un véritable cri.



« Désolé, » chuchota la voix familière. Bien sûr c’était Edward. ce ?Qui d’autre serait-ce? Pensa-t-elle.



« C’est bon. J’ai juste été surprise, c’est tout. Que fais-tu ? »





Elle se tourna pour voir Edward qui avait ses yeux fixés sur elle. Seule la moitié droite de son corps était mouillée.



« Puis-je te rejoindre ? » Demanda-t-il, innocemment, un sourire sur le visage.



« C’est un peu tard pour demander, tu ne crois pas ? Tu as déjà la tête sur la douche, » fit-elle remarquer avec complaisance, remerciant silencieusement Edward. Il agissait comme si le quasi-baiser n’avait pas eu lieu. Ça la dérangeait un peu qu’il rejette ce qui s’était passé mais en même temps, elle était contente qu’il agisse ainsi. Il se comportait comme si de rien n’était.



« Au contraire, je suis seulement à moitié mouillé. Puis-je mouiller le reste ? » Questionna-t-il, un sourire béat sur le visage.



« Peu importe ! N’hésite pas à venir sous l’eau. »



« Bien. Mon côté gauche commençait à avoir froid, » dit-il en riant. Il poussa un peu Bella pour entrer complètement sous la douche.



Bella rit de bon cœur en regardant l’eau cascader sur sa poitrine. Elle était hypnotisée par cette eau ruisselant sur son corps, descendant sur ses abdominaux, loin de sa bite molle.



Elle dévia rapidement son regard.



« Viens ici, » ordonna-t-il, en l’attirant vers lui et tournant autour d’elle pour que son torse soit collé au dos de Bella.



« Passe-moi le shampooing. »



Bella obtempéra et lui passa le flacon de son shampooing à la fraise. Elle entendit le bouchon s’ouvrir. La bouteille fit un drôle de bruit car elle était presque vide. Edward se mit à rire et Bella ne comprit pas de suite pourquoi.



« Oh, merde, » gémit-elle. « T’es con, Edward. »



« Je n’ai pas pu m’en empêcher. C’est l’ironie du moment, du son. Des images incroyables me sont venus en tête, » minauda-t-il derrière elle. Bella respira profondément. Des images s’infiltrant dans sa tête.



« Les bruits d’une bouteille de shampooing vide te fait penser à nos…ébats, » répondit-elle, la voix rauque. « Tu es bizarre. »



« Mais tu aimes, » plaisanta-t-il en lui massant le cuir chevelu. Il était doux et énergique à la fois. Ses doigts étaient magiques. Ses massages lui causaient des gémissements.



« Tu apprécies ce que je te fais ? »



« Mmmmm, » fut la seule réponse que Bella réussit à dire. Il la poussa légèrement sous le jet d’eau pour faire mousser et répéta ses mouvements.



« Agréable, » gémit-elle en sentant le shampooing sur son dos.



« Bien. Je connais beaucoup de choses qui peuvent te faire sentir bien, » susurra-t-il de sa voix sensuelle. Bella reconnut cette voix. Elle était tellement tentée de diriger ses mains vers son sexe, certaine qu’il était déjà dur.



« Vraiment ? » Dit-elle en grimaçant, sur le même ton que lui. Elle ouvrit les yeux pour le regarder mais elle le regretta immédiatement.



« Ah, ça pique, » cria-t-elle tandis que le shampooing coulait dans ses yeux. Edward laissa échapper un rire puis rinça les yeux de Bella avec le pommeau de la douche.



« Laisse ton cul tranquille pendant que je rince, » la taquina-t-il.



« Tais-toi, ça fait vraiment mal. A quoi penses-tu ? C’est dimanche, on ne joue pas. » Elle rit voyant la moue boudeuse que fit Edward.



« Techniquement, le dimanche fait partie du week-end. Et c’est toi qui l’a appelé week-end de l’alphabet. Pourquoi se contenter d’avoir du plaisir que le samedi ? » Demanda-t-il.



« Parce que je tiens à marcher la semaine. Et si je dois lutter pour me lever le lundi, je serai en retard. Et tu sais que je déteste être en retard, » fut la réponse de Bella qui sortit de la douche.



« Que veux-tu manger ? » s’enquit-elle en se séchant avec une serviette. Elle observait Edward se rincer en penchant la tête en arrière sous le jet d’eau. Elle regardait la mousse couler le long de son torse. Elle évita de jeter un œil sur son sexe car cela signifierait la fin de sa détermination.



« Toi, » répliqua-t-il, simplement.



« Très drôle, Monsieur Cullen. Mais ce n’est pas une bonne idée. »



« Tu es un éditeur de livres et tu ne sais pas faire mieux au niveau langage ? Hum, Hum, Bella, » la taquina-t-il en sortant de la douche et s’approchant du lavabo.



« Touche pas à ma brosse à dent, » réprimanda-t-il en se brossant les dents.



« Toi d’abord ! » Bella leva les yeux au ciel puis rinça ses dents. Elle regardait Edward en coin pour vérifier qu’il utilise la sienne.



« Mince alors ! Tu n’as pas confiance en moi ? » Demanda-t-il en la regardant en face.



« Si, mais je surveille de loin. »



« C’est terrible, Bella. Je pensais que tu me faisais confiance, » se moqua Edward en jetant sa brosse dans sa tasse sur l’évier. Une fois encore, Bella roula des yeux.



« Viens, Casanova. C’est l’heure du petit déjeuner. Que veux-tu ? » Demanda-t-elle en se dirigeant vers sa chambre pour s’habiller.



« Je t’ai déjà répondu, » rétorqua-t-il en avançant vers elle.



« Sois sérieux, Edward Anthony Cullen, » gronda-t-elle. Lui se contenta de rire.



« Puisque mon menu ne te plaît pas, je veux bien des œufs au bacon. Et cette salade de fruits que tu fais si bien. »



« OK. »



« Oh, Edward, » appela-t-elle. Il se retourna et la regarda attentivement.



« J’ai déjà choisi ma lettre. »



« Quoi ? Comment ça ? Comment puis-je être sûr que tu n’aies pas regardé et pris celle qui te plaisait ? » Demanda-t-il, croisant ses bras sur sa poitrine.



« Parce que tu me connais et que tu me fais confiance. Donc en mode, Edward Cullen, six de moins, plus que vingt à faire, » répondit-elle en faisant un grand geste de la main.



« Prépare-la bien, Benedict Arnold(*)! » Rétorqua-t-il en grimaçant.



« Je ne suis pas un traître, » gémit-elle en signe de protestation, tentée de lui donner un coup de pied au derrière. Edward se contenta de rire et referma la porte de la salle de bain derrière lui

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