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mardi 23 mars 2010

Alphabet W-E: Chapitre 4: I comme Ice cream


« Expliquer la responsabilité aux publicitaires, c'est comme essayer de convaincre un enfant de 8 ans, que les rapports sexuels sont plus amusants qu'un cornet de glace au chocolat. »


Howard Luck Gossage (1917-1969)



Edward Cullen aime la glace. Non, ce n'est pas suffisant. Edward Cullen aime la glace, a toujours aimé et aimera toujours la glace. Mais quel enfant n'aime pas la glace ? Vous essayez d'en avoir chaque fois que votre mère mentionne l'heure du gouter. Vous voulez prendre un bol chaque fois que vous le pouvez.

C'est quelque chose que Bella et Edward ont fait souvent en étant enfants. Chaque fois qu'ils le pouvaient, ils se faufilaient dans la cuisine pour prendre le pot de glace et le ramener dans la chambre d'Edward. Comme des cochons, ils ajoutaient à leurs glaces toutes sortes de nappages : chocolat, bombons, et même des frites (Curieusement, tous les deux aimaient beaucoup avec des frites). En dépit du fait qu'ils se faisaient prendre et grondé par leur mère car ils gâchaient leur diner et qu'ils se réveillaient la nuit avec des crampes d'estomac, ils continuèrent de le faire. Même maintenant en étant adultes, il arrivait à Edward de prendre le pot de glace dans le congélateur et de rejoindre Bella dans son lit pour la manger ensemble et vice-versa.

Le chocolat était de loin son parfum préféré. Suivi de près par la fraise, mais la richesse de la glace au chocolat n'avait rien de comparable au monde. Il existait tout un spectre de variantes dans le chocolat. Edward adorait le chocolat noir suisse. Il avait un goût riche et dense. Il eu un aperçu des délices de la glace à une fête d'anniversaire.

C'était le onzième anniversaire d'Eric Yorkie et toute la classe avait été invitée. Ils étaient réunis dans la cuisine où le buffet des collations avait été installé. Bella et Edward avaient repéré les glaces. Il se rappelait le sourire qui se répandit sur le visage de Bella alors qu'elle se dirigeait vers celles-ci.

C'est à cette occasion que Bella et Edward avaient échangé leur premier baiser lors d'un jeu. Bien qu'il ne se rappelait pas ce que Bella portait ce jour-là, ni s'il avait sucé sa langue ou pas ; il se souvenait du gout de chocolat noir suisse de la bouche de Bella. Depuis, il avait eu un nombre important de baisers, aucun n'avait jamais gouté aussi bon que son premier baiser avec Bella.

= X =

Edward avait été déconcerté par la lettre I qu'il avait tirée. Il avait fait chou blanc quand il avait lu la lettre sur le papier. Il avait aussi menti à Bella le lundi après-midi quand elle lui avait demandé s'il avait une idée de ce qu'ils allaient faire samedi.

« Ne t'inquiète pas, Bells. C'est dans la manche ! » Lui avait-il dit avec assurance même si intérieurement, il se creusait la cervelle pour trouver une idée, n'importe quelle fichue idée.

Bella sourit en se dirigeant vers la porte pour se rendre à son travail. Il resta assis à la table de la cuisine et essaya de penser à quelque chose.

Il était face à un blanc, ce qui était étrange pour un homme qui travaillait dans la publicité et dont le boulot était de trouver des idées rapidement.

Pendant le trajet jusqu'à son boulot, Edward essaya de trouver quelque chose, n'importe quoi, mais rien ne venait, pas la plus petite étincelle d'idée. Il faillit bruler un feu rouge parce que son esprit était ailleurs.

Toute la journée de lundi, il chercha. Il voulut même surfer sur internet au travail, mais son pare-feu ne lui permit pas l'accès. Putain de pare-feu de merde ! Dit Edward en tapant sur l'écran de son ordinateur, remportant un regard étrange de sa secrétaire qui venait d'entrer dans son bureau.

Mardi ne fut pas mieux, ni mercredi. Il est frustrant de rester face à un blanc tandis qu'on présente lors d'une réunion la nouvelle campagne publicitaire pour des céréales sucrés pour enfant.

Il fallut attendre jeudi soir, quand il est allé à l'épicerie avec Bella pour que l'idée lui vienne. Merci Bella. Ils faisaient la file à la caisse pour payer leurs achats quand Bella le poussa.

« Edward, nous avons oublié la crème glacée au chocolat ! » cria-t-elle, demandant à la caissière d'attendre un instant avant de clôturer son compte.

I pour Ice cream.

Il sourit à la caissière.

« Pourquoi souris-tu ? » Demanda-t-elle en plaçant les courses dans le coffre de la voiture d'Edward.

« Pour rien. Je suis juste excité pour le week-end. Je me demandais si tu avais trouvé ce que j'avais prévu. »

« Probablement pas. Tu es plus créatif que moi. »

« C'est vrai, tellement, tellement vrai. J'aime la façon dont tu reconnais que je suis plus intelligent, Bella, » la taquinai-je en montant côté conducteur.

« Oh, quel comédien, » répondis sarcastiquement Bella.

« Je t'aime, Bella, » plaisanta-t-il, en démarrant.

« Ouais, je te hais ! »

« Et maintenant, qui est le comédien ? » Bella leva les yeux en souriant. Edward se tourna vers elle puis jeta un coup d'œil vers l'arrière du véhicule. Il aurait du mal à attendre samedi.

Vendredi matin, Bella avait préparé des œufs brouillés au bacon et déposa une assiette devant Edward avant de partir travailler. Il apprécia le geste.

Il n'eut pas trop de travail heureusement car il passa la plupart de son temps à programmer son samedi. Il pensait aux différentes manières d'utiliser la glace, imaginant même les réactions de Bella.

Quand il arriva à l'appartement, Bella préparait le diner et l'odeur des steaks arriva jusqu'à Edward.

« Ca sent bon, » dit-il, en inspirant profondément.

« Hey, Comment s'est passé ta journée ? » Demanda-elle.

« Longue, et toi ? » Il s'assit à la table, desserra sa cravate et se détendit contre le coussin.

« Pareil. »

Edward se leva de sa chaise et aida Bella à terminer le repas.

« Les steaks sentent délicieusement bon. »

« Merci. J'ai utilisé les épices que ta maman m'a conseillées. »

« Oh, alors je suis pressé de gouter. »

« Bon, quelle lettre as-tu tiré ? » Demanda Bella et essayant de rester concentrée sur les pommes de terre qu'elle coupait. Edward rigola.

« Ha, comme la situation a changé ! » Bella aspira de l'air, la mâchoire serré tandis qu'elle dévisageait Edward.

« Veux-tu bien juste me dire la lettre ? »

« Oui, si tu admets que tu es aussi impatiente que moi la semaine dernière. »

« OUI, dis-moi cette fichue lettre. »

« I »

« I ? Tu as eu la lettre I ? Je suis heureuse de ne pas être tombée dessus. »

« Merci ! » Répondit Edward alors que Bella ricanait. « Tout ce que tu as à faire, c'est d'être dans ma chambre demain à 18h, nue et portant ceci. Il ouvrit sa serviette et sortit un bandeau noir qu'il remit à Bella. Elle regardait, les yeux grands ouverts, l'étoffe.

« Je n'ai aucune idée de comment ce bandeau peut se rapporter à la lettre I. »

« C'est à moi de le savoir. Maintenant, encore combien de temps avant le diner ? Je meure de faim. » Bella déglutit bruyamment. Elle était nerveuse pour demain.

« Encore un quart d'heure. »

= X =


Edward avait disparu toute la journée de samedi à son bureau pour essayer de rattraper le travail délaissé le vendredi. Mais son esprit était complètement concentré sur ce qui l'attendait à la maison ce soir. Il quitta son travail à 17h afin d'être pile à 18h chez eux.

Quand il franchit le pas de la porte, il cria le nom de Bella pour savoir où elle se trouvait et il entendit exactement ce qu'il voulait entendre.

« Je suis dans ta chambre, » cria-t-elle. Edward sourit à lui-même en se dirigeant vers la cuisine prendre se qu'il avait besoin : un litre de glace au chocolat, une tasse d'eau glacée et une cuillère. Il se rendit ensuite dans sa chambre, ouvrant lentement la porte pour voir le spectacle offert à lui.

« Mmm, là, le spectacle est magnifique, » gémit Edward, avançant dans la chambre et admirant Bella nue comme il lui avait demandé, sur le dos avec le bandeau noir sur les yeux. Il dût lutter contre l'instinct naturel de lui sauter dessus et d'aller simplement droit au but. Il marcha lentement vers le lit, déposant la glace et le reste sur la table de nuit. Quand elle l'entendit approcher, Bella bougea la tête vers l'endroit où elle percevait sa respiration.

« Pourquoi ai-je les yeux bandés, Edward ? » questionna-t-elle, hésitante. Elle était nerveuse. Edward sourit rêveusement. Il savait que Bella n'avait pas peur de ce qu'il avait prévu mais seulement de ne rien contrôler. Bella était du genre à toujours vouloir tout savoir, tout gérer.

« Parce que cela renforcera tes autres sens surtout deux que je veux que tu sentes vraiment, » chuchota-t-il, à son oreille, la faisant frissonner.

« Alors, tu vas me dire ce qui m'attend aujourd'hui ? ajouta-elle, impatiente en tapant la main sur le couvre-lit. Edward rit en enlevant son pantalon et sa chemise, ne gardant que son boxer. Il voulait garder la situation en main, même si cela signifiait avoir une barrière entre-eux.

« Chut, détends-toi et crois-moi. » Ce fut tout ce qu'il lui dit. Bella tourna la tête rapidement sur le côté en entendant qu'il ouvrait quelque chose.

« Qu'est-ce que c'est ? » Dit-elle, la voix brisée.

« Je t'ai dis de te taire, » la gronda-il tranquillement, en titillant le lobe de son oreille.

« Tu as quelque chose pour mon oreille, Cullen ? »

« Peux-tu me laisser faire, Swan. Je me suis comporté comme un parfait petit vampire la semaine dernière. Peux-tu me donner la même courtoisie ! » Bella grogna et ferma la bouche. Edward la remercia par un baiser sur la joue. Elle rougit et Edward laissa glisser un doigt sur sa joue. Peu importe depuis combien de temps ils se connaissaient, peu importe sa manière parfois brut d'agir, Bella n'avait jamais cessé de rougit et Edward aimait ça.

Edward embrassa de haut en bas le cou de Bella, suçant et mordant doucement en avançant. Il eut plus difficile de mordre et sucer quand il l'entendit gémir.

Ses lèvres voyageaient le long de ses clavicules, se dents raclant les os saillant à la grande joie de Bella. Elle se tortillait sous lui en gémissant, la respiration hésitante. Seigneur, je suis bon, pensa Edward. Il ne l'avait encore rien fait de spectaculaire pour l'instant.

Edward arrêta ses actions, se recula et observa sa meilleure amie. Son corps était incroyable. Elle avait des seins parfaits, pas trop petits ; pas trop grands et parfaitement ronds. Sa taille était fine qui s'intégrait parfaitement dans ses mains et la peau étonnamment douce et souple. Ses yeux étaient fixés sur elle et il pouvait voir la sueur commencer à perler ainsi que les innombrables cicatrices qu'elle s'était faite plus jeune. Edward ricana légèrement pour lui-même à la pensée de ces chutes comme celle sur son mollet qu'elle avait eu en montant sur une moto à 7 ans. Il se pencha et déposa un baiser dessus puis attrape la boite de glace sur la table.

« As-tu une idée de ce qui t'attend ? » demanda-t-il, en plongeant la cuillère dans le carton et amenant la glace au dessus de sa clavicule. Elle secoua la tête pour dire non et Edward sourit de satisfaction.

« Eh, ben, je triche un peu ici car je veux dire deux choses par la lettre d'aujourd'hui. Elle signifie ISOLEMENT car tu es isolée par ton incapacité à voir et elle signifie aussi … » La voix d'Edward prit un ton enjoué en laissant tomber la glace dans le creux formé par le cou et la clavicule de Bella. Elle frissonna immédiatement, haletante quand la substance froide glissa à l'arrière de son cou dans son dos.

« Crème glacée ! » Dit-il à voix haute dans sa nuque alors qu'il commençait à lécher le dessert. Il gémit, suça fortement pour atteindre la peau de Bella après la glace.

Elle gémit empoignant les cheveux d'Edward tandis qu'il suçait toujours son cou. Il se dégagea, saisit plus de glace et en déposa sur le ventre de Bella, lui causant un halètement tandis que le froid rencontrait sa peau chaude. Elle vouta le dos en gémissant de satisfaction alors qu'Edward dégustait la glace chocolat.

Edward s'esclaffa tandis qu'elle tremblait. Ses lèvres se déplaçaient vers le bas du corps de Bella. Il lécha la cuillère pour la nettoyer en aspirant bruyamment près de l'oreille de Bella. Encore une fois, sa respiration eut des ratés. Edward pouvait imaginer son regard rendu aveugle par le bandeau.

Il traina la cuillère le long de son corps chaud, la faisant glisser sur sa poitrine avant de tremper celle-ci dans le verre d'eau glacé. Il souriait à lui-même avant de passer la cuillère sur les mamelons de Bella, déclenchant des frissons. Mais avant qu'elle n'ait pu réellement expérimenter la sensation de froid, Edward prit l'un de ses seins en bouche, accentuant le contraste chaud et froid. La respiration de Bella s'accéléra considérablement. Elle glissa alors ses doigts dans les cheveux d'Edward, s'agrippant à eux. Edward jouait avec le téton durci avant de répéter le même traitement à l'autre.

« Edward, » haleta-t-elle.

« Chut, Bella. Ressens juste. »

Bella calma son corps mais sa respiration restait irrégulière. Edward trempa la cuillère dans la glace qui fondait et l'approcha de la bouche de Bella. Quelques gouttes tombèrent sur la lèvre inférieure et sa langue lécha rapidement la glace. Edward plongea la cuillère dans la bouche de Bella qui la nettoya complètement provoquant un gémissement d'Edward au son de la bouche de Bella suçant le métal. Lentement, il la retira de sa bouche.

« C'est bon ? » Demanda-t-il, laissant courir son doigt sur le bord du bandeau. Elle pencha la tête contre sa main essayant de le lui faire enlever.

« Répond-moi, Bella. »

« Oui, » répondit-elle, essoufflée. Edward sentit l'odeur du chocolat dans son souffle et sourit, s'éloignant lentement d'elle.

« Que ressens-tu maintenant ? » Questionna-t-il, debout, loin d'elle au pied du lit.

« Tu es trop loin, » rétorqua-t-elle. « Reviens. »

Edward souriait car c'était très amusant de regarder le visage de Bella réagir et essayer de comprendre où il se trouvait.

« Ne bouge pas, Bella. Ne bouge pas, » commanda-t-il, se déplaçant vers elle, mais restant hors du lit. Il se tenait à ses côtés. Une fois encore, il plongea la cuillère dans la glace fondante et laissa tomber des gouttes de la clavicule vers sa poitrine où il déposa de la glace autour de ses mamelons. Bella frémissait à chaque goutte, ses sens étant en alerte.

Il enjamba les hanches de Bella, sans appuyer de tout son poids sur elle, mais c'était difficile surtout au moment au sa verge entra en contact avec le sexe chaud de Bella. Elle le brulait à travers ses vêtements. Il ne pouvait plus attendre pour avoir sa peau contre la sienne.

Il lécha le corps de Bella de haut en bas, ses pouces titillant ses tétons tandis que ses mains pétrissaient ses seins.

« Tu as un goût étonnant, Isabella, » gémit-il dans le cou de Bella. Elle gémit effrontément aussi.

Les mains d'Edward caressaient les côtes de Bella pendant qu'il continuait à sucer son cou laissant des traces aussi sombres que la dernière fois. Il laissa trainer ses doigts autour du nombril en descendant sa bouche jusqu'aux seins de Bella. Elle était dans un autre monde. Bella ne s'était jamais sentie aussi vivante qu'en ce moment. Toutes ses terminaisons nerveuses étaient en alerte, sursautant à chaque nouveau toucher d'Edward.

« Que veux-tu, Bella ? » Demanda Edward, séduisant, son souffle chaud au dessus d'elle à l'endroit qu'elle voulait. Elle respirait difficilement quand Edward écarta ses lèvres intimes et frotta son petit bouton de nerf. Bella poussa un cri de soulagement, elle n'attendait que ça depuis qu'Edward avait commencé à la tourmenter en lui bandant les yeux.

« Est-ce ça que tu veux, ma chérie ? » Plaisanta-t-il, son index massant doucement son clitoris en soufflant de l'air chaud dessus. Elle secoua violemment la tête essayant désespérément de se pousser plus fort contre son doigt.

« Oui, » répondit-elle, hors d'haleine. « Oui, mon Dieu, oui. S'il te plait, Edward, J'ai besoin de toi. »

Edward écoutait se mots en poursuivant ses mouvements lents. Elle tremblait et de petits cris de désespoir sortaient de ses lèvres qu'elle essayait de contrôler.

Edward donna un coup de langue sur toute la longueur remontant jusqu'à son menton. Elle goûtait délicieusement bon.

« C'est mon genre préféré de crème glacée, » plaisanta-t-il, léchant lentement le corps de Bella. La respiration de Bella était saccadée et elle essayait de maintenir ses doigts dans les cheveux d'Edward pour le garder au niveau de ses hanches alors qu'il la dévorait.

Edward gémit contre son sexe envoyant des vibrations en Bella provoquant son plaisir. Il déposa ses dents sur son clitoris et mordilla doucement. Bella gémit sans aucune retenue.

« Edward, » cria-t-elle, la voix rauque. « J'ai besoin de toi, » plaida-t-elle, ses hanches se soulevant plus rapidement contre lui. Edward pouvait sentir l'orgasme de Bella arriver et lentement ; il glissa deux doigts en elle, savourant la façon serrée et douce autour de ceux-ci. Les gémissements de Bella s'intensifièrent sous le frottement des doigts d'Edward en elle tandis que son plaisir augmentait. Elle saisit fortement les cheveux d'Edward quand elle atteint son apogée, le corps secoué violemment sous lui. Il étouffait en elle mais il aimait ça.

Quand elle relâcha finalement ses cheveux, il retira ses doigts et les suça bruyamment afin qu'elle puisse l'entendre.

« Mmm, on devrait faire une glace aromatisée à la Bella, ainsi je pourrais en avoir tous les jours. » Bella déglutit difficilement, essayant d'humidifier sa bouche sèche. Edward s'en aperçut, la redressa, lui fit boire un peu d'eau puis lécha toutes les gouttes qui glissaient le long de ses lèvres.

Bella saisit le bras D'Edward et à l'aveuglette chercha à sentir sa poitrine alors qu'il était assis à côté d'elle. Edward comprit ce qu'elle voulait faire et la stoppa.

« Recouche-toi, Bella, » lui intima-t-il, la poussant vers le lit et en profitant pour retirer son boxer. Il saisit un préservatif et le déroula sur son sexe, en étouffant un gémissement. Il devait admettre que c'était la première fois qu'il était si dur au point d'en être presque douloureux.

« Que choisis-tu, Bella ? Yeux bandés ou pas ? » Demanda-t-il tenant le bord du bandeau.

« Avec ! » répondis Bella avec assurance. Si elle l'avait ôté, elle aurait vu l'expression de satisfaction sur le visage d'Edward comme il s'est glissé contre elle, se moulant parfaitement contre son corps. Tous deux gémirent à l'unisson. Précautionneusement, Edward amena la jambe gauche de Bella autour de sa taille et plaça la droite sur son épaule.

Edward poussa lentement, savourant la chaleur et l'anticipation ressentie durant toute la semaine.

« Bella, » geint-il à moitié de plaisir et de douleur comme Bella répondait à son appel.

Il poussait calmement, ses coups délibérément lents afin d'obtenir de Bella qu'elle crie son nom. Comme elle le supplia d'aller « plus dur », Edward saisit la jambe posée sur son épaule et l'utilisa comme levier. Il plongea dans ses profondeurs aussi dur et fort qu'il pouvait mais sans lui faire mal. Il glissa lentement vers le haut raclant ses parois tandis qu'elle se serrait habilement autour de lui. Edward gémit en se retirant presque complètement avant de s'enfoncer à nouveau profondément, soulevant les hanches de Bella.

« Edward, » hurla-t-elle, griffant ses avant bras laissant des marques rouge en demi-lune.

Il réagit en accélérant son rythme, ses lèvres cajolant l'arrière de son genou alors qu'il faisait des va et vient, alternant des poussées lentes puis fortes et durs. Ces changements de mouvements rendaient folle Bella, sa tête de dodelinant de droite à gauche alors qu'elle expérimentait un plaisir qu'elle n'imaginait même pas.

« Edward, » sanglota-t-elle, tandis que son orgasme explosait en elle. Edward n'arrêta pas ses coups pendant que le sexe de Bella se resserrait autour de lui. Bella trembla violement et Edward la serra du mieux qu'il put contre lui. Tenant toujours sa jambe au dessus de lui, il accéléra ses mouvements de manière effrénée quand il sentit les picotements de son apogée monter en lui. Il grinça des dents en explosant en elle, Bella se poussant fortement contre lui. Ils restèrent collés attendant que leur orgasme diminuait.

Quand ils retrouvèrent leur souffle, Edward se retira, un gémissement sortant de leur bouche à la sensation de la perte de connexion entre-eux, ôta le préservatif qu'il jeta dans la poubelle. Il observait la poitrine de Bella se soulever irrégulièrement comme la sienne.

« Puis-je enlever le bandeau ? » Demanda Bella .

« Ouais, tu as le feu vert. » Edward le retira lui-même, l'observant tandis qu'elle clignait des yeux pour s'adapter à la lumière. Elle frotta ses yeux, retirant lentement ses mains.

« Ca a été intense, » commenta-t-elle en tournant la tête vers Edward. Elle lui dégagea son front des mèches de cheveux collées dessus.

« Ouais, c'était renforcé par le fait de supprimer un sens. Imagine si j'avais bloqué ton ouïe ? »

Bella laissa sortir un bâillement et ses yeux se fermèrent.

« Fatiguée ? » La taquina Edward, soulevant ses sourcils.

« Oui, Oui. Arrête. Tu m'as épuisée. Tu es un Dieu du sexe, toi ! »

« Denial n'est pas seulement une rivière d'Egypte, Bells ? »

« Edward Cullen, tes retours d'esprit sont si incroyablement intelligent ! »

« Je sais que tu trouves mon cerveau sexy, Bella. Ne mens pas. »

« Ugh, ferme-la et éteins la lumière. Bonne nuit, Eddy. »

« Ugh, ne m'appelle pas ainsi. »

« Tu m'as appelé Isabella ! »

« Dans le feu de la passion. Isabella est un nom tellement sexy à dire. »

« Bonne nuit, Edward, » dit Bella, se tournant dans le lit, s'enroulant dans les couvertures et se collant à Edward.

« Bonne nuit, Bella. Fais de beaux rêves. »

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