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jeudi 18 mars 2010

Un ange en enfer: chapitre 1.



Il suffitparfois de si peu de chose pour allumer un amour qui irajusqu'au bout de la vie !



Daniel Ange
…………

Aujourd'hui était une journée comme les autres depuis mon arrivée en Afghanistan. J'étais infirmière et suite à une querelle avec mon père, Charlie Swan, j'avais rejoint les Médecins Sans Frontière et rapidement, j'avais été envoyée, ici, entre Kaboul et Jalalabad.

Je m'étais fait quelques amis et la vie ici n'était pas si terrible que ça. Nous habitions un campement constitué de tentes et de baraquements à mi chemin entre les deux villes, au confort précaire mais propre et sécurisant. Notre petit hôpital de fortune accueillait principalement des habitants des petits villages voisins mais parfois, des convois militaires s'arrêtaient une nuit pour se ravitailler en nourriture, médicaments ou soigner une blessure pour laquelle le médecin militaire n'avait pas le matériel nécessaire.

Depuis ce matin, j'avais vacciné plusieurs enfants et aidé Mike Newton, notre médecin, lors d'une opération de l'appendicite. Mike était de la même ville que moi, Forks dans l'état de Washington. C'était d'ailleurs grâce à lui que j'avais eu si facilement une place chez MSF. De ce fait, Mike croyait avoir un certain droit sur moi et je devais régulièrement remettre les pendules à l'heure.

Il allait y avoir six mois que je me trouvais ici et je devais repartir pour les Etats-Unis, deux jours plus tard avec Mike et Angela, une autre infirmière. Les nouveaux arrivaient dans quelques heures accompagnés de militaires. Je me réjouissais de rentrer, appréhendant les retrouvailles avec mon père mais le pays me manquait. J'avais l'intention de postuler à l'hôpital Grâce de Seattle à mon retour.

Le reste de la journée passa très vite en faisant l'inventaire du matériel à rapporter avec nous. Vers 17h, le convoi militaire arriva au campement. Mike accueillit le nouveau médecin, Tyler ainsi que les deux infirmières, Lauren et Jessica. Ceux-ci étaient escortés par 6 militaires.

Nous aidâmes les nouveaux arrivants à s'installer dans leur baraquement et proposâmes à tous de rester jusqu'au lendemain et de prendre leur repas avec nous. L'un des soldats s'approcha de moi.

« Excusez-moi, serait-il possible de soigner une plaie que je me suis fait ce matin. »

« Bien sûr, suivez-moi. Je vais regarder. » Je me dirigeai vers l'infirmerie avec le soldat à ma suite tandis que les autres se dirigeaient vers la maison qui servait de cantine. Eric, notre cuistot, avait préparé le repas. « Installez-vous sur la table pour que je regarde cette plaie. »

Le soldat retira sa chemise kaki laissant apparaître un torse parfaitement musclé. Je décidai donc de lever le regard vers son visage que je n'avais même pas pris la peine de regarder. Il était à couper le souffle. Je me retournai rapidement, gênée de le fixer avec autant d'insistance. Je pris le désinfectant sur l'étagère et repris ma place auprès de lui. Il avait une belle entaille au niveau de l'épaule.

« Laide plaie. Il faudrait suturer, ce serait mieux, » lui dis-je en passant une compresse sur la blessure pour la nettoyer. Il se crispa légèrement.

« Pas de point. Un pansement suffira. » Répondit-il, son regard fixé sur moi.

« Ok, pas de point. Je mets simplement des strips alors, mais vous garderez une cicatrice. »

« Ce n'est pas important. Comment t'appelles-tu ? » Demanda-t-il, un sourire en coin qui me faisait craquer. Mes mains tremblaient un peu en posant les strips et recouvrant la plaie d'un pansement.

« Bella. Et toi ? »

« Edward. Tu es ici depuis longtemps ? »

« Voilà, c'est fait mais il faudrait changer le pansement tous les jours pour éviter l'infection. »

« Ok. Tu n'as pas répondu à ma question, » ajouta-t-il en remettant sa chemise. J'éprouvais des difficultés à ne pas le regarder. Il était vraiment très beau.

« Je suis ici depuis 6 mois et je repars dans deux jours. Et toi, tu es en manœuvre ici depuis longtemps ? »

« Je suis en Afghanistan depuis onze mois. »

« Tu en as pour longtemps ? »

« J'ai fini mon temps dans un mois mais je peux rempiler. J'hésite encore. »

« Si nous allions retrouver les autres pour manger maintenant. » proposai-je, pour détendre l'atmosphère devenue pesante.

« Je te suis, » dit-il en plaçant une main dans le bas de mon dos pour me diriger vers la sortie. Le contact de sa main me fit frémir. C'était vraiment une sensation très bizarre.

Nous rejoignîmes les autres à la cantine. Dès notre entrée, Mike m'appela pour prendre place à ses côtés et lança un regard peu amène à l'attention d'Edward qui l'ignora. Durant le repas, les discussions allaient bon train. Les nouveaux parlaient du pays et nous, nous leur donnions quelques détails sur la vie ici. Les soldats étaient sympathiques et participaient à nos conversations, sauf Edward. Il ne disait rien mais m'observait souvent.

Le repas fut vraiment plaisant et lorsque nous sortîmes, Lauren s'approcha d'Edward qui s'était éloigné du groupe. Elle se collait à lui posant une main sur son bras. Mais il s'écarta et après lui avoir dit quelque chose qui la mit en colère, il partit vers la sortie de notre campement. Mike était près de moi et voulut passer un bras sur mes épaules revendiquant mon appartenance aux soldats qui nous accompagnaient.

Il commence vraiment à me pomper. Heureusement, qu'on part dans deux jours et que je ne serai plus obligée de le côtoyer tous les jours.

Sans réfléchir plus longtemps, je m'écartai de lui et courus vers Edward.

« Edward, … Edward, » criai-je en trébuchant plusieurs fois. Il stoppa sa marche, se retourna vers moi et me sourit.

« Où vas-tu ? » Demandai-je, en le rattrapant.

« Cette fille me tape sur les nerfs depuis son atterrissage ce matin. J'ai envie de tranquillité. »

« Oh, excuse-moi. Je te laisse, » répliquai-je, en pivotant sur moi-même pour repartir vers les autres.

« Non, reste. Ta compagnie est agréable. Je vais faire un tour, tu m'accompagnes ? »

« Ce n'est pas une bonne idée de s'éloigner du campement. »

« Tu as peur avec moi ou de moi ? » Demanda-t-il, affichant toujours son magnifique sourire en coin. »

« Je n'ai pas peur de toi, » avouai-je, dans un murmure.

« Nous n'irons pas loin, juste suffisamment à l'écart pour être tranquille. D'accord ? »

« Ok. » Acquiesçai-je, en le suivant tandis que lui, me prenait la main pour me guider. Son contact provoqua la même décharge électrique que tout à l'heure lorsqu'il avait posé sa main sur mon dos. Autant je repoussais les contacts avec Mike que je connaissais depuis des années, autant les contacts avec Edward m'attiraient.

Lorsque nous arrivâmes derrière le dernier baraquement, Edward me proposa de nous asseoir sur un rocher. Je pris place à ses côtés.

« Comment es-tu arrivée ici ? » Demanda-il, se tournant vers moi.

« Oh. Je viens d'une petite ville située dans la péninsule d'Olympie, Forks. Je venais de finir mes études d'infirmière et suite à une dispute avec mon père, j'ai demandé à Mike si je pouvais l'accompagner ici. Il a tout organisé et quelques jours plus tard, j'étais ici à soigner les habitants de ces petits villages. »

« Ca devait être grave pour tout quitter ? »

« Non, en réalité, c'était une bêtise. Mais à ce moment-là, ça me paraissait insurmontable. Il me considérait comme une petite fille. J'étouffais. Je voulais plus d'indépendance. » Avouai-je, les yeux plein de larmes.

« Ton père te manque Bella. » Ce n'était pas une question mais une affirmation. Son regard vert émeraude semblait lire en moi. Et moi, je n'arrivais pas à le quitter des yeux. « Tu as eu de ses nouvelles ? »

« Je regrette tellement comme les choses se sont passées entre nous. Après trois mois ici, je lui ai envoyé une lettre. Il ne m'en veut plus. J'ai compris que pour lui, je serai toujours sa petite fille.»

« Je suis heureux pour toi. Les rancunes ne servent à rien, » dit-il, le regard dans le vide.

« Et toi, comment es-tu devenu militaire ? »

« Je viens d'une famille où je ne manquais de rien, ni financièrement, ni affectivement. J'habitais Chicago. Mais pour mon père, je ne faisais jamais rien correctement. Il voulait que je fasse des études des études de médecin ou que j'entre dans la socièté familiale alors que moi, j'aimais la musique. Il disait que ce n'était pas un métier d'homme. Alors, j'ai voulu lui prouver que j'en étais un. Il désapprouvait la vie que je menais, disant qu'elle était indigne de notre famille. C'est ainsi que je me suis retrouvé ici. »

« Je suis désolée. Ton père regrette certainement son entêtement ? »

« Je ne sais pas. J'ai des nouvelles par ma mère ou ma sœur mais mon père et mon frère m'ignorent totalement. » Il avait dit ces paroles sur un ton neutre. Comme s'il ne parlait pas de lui.

« Je suis désolée, » ne pus-je que répéter. Je ne savais pas comment réagir face à son aveu. Ma main se leva d'elle-même vers son visage et caressa sa joue. Edward se tourna vers moi, un sourire triste sur les lèvres.

Edward passa un bras autour de ma taille et me rapprocha de lui. La main qui avait caressé sa joue se dirigea vers sa nuque, rejointe par l'autre et se nouant autour de son cou. Mon regard ne pouvait quitter les lèvres d'Edward. Je m'imaginais déposant ma bouche sur la sienne, sentant leur douceur sur les miennes, les goûtant…

Comme dans un rêve, Edward se pencha vers moi effleurant mes lèvres. Progressivement, notre baiser s'intensifia. Nos lèvres bougeaient ensemble, comme dansant l'une avec l'autre. Sa langue passa sur ma lèvre inférieure quémandant l'accès que je lui accordais sans hésiter. Nos langues se livrèrent une bataille effrénée voulant remporter cette guerre. C'est haletant que nous nous écartâmes. Edward posa son front contre le mien. Nous ne parlions pas. Les mots étaient inutiles. Nous appréciions la compagnie l'un de l'autre.

Un frisson me parcourut. Les différences de température entre la journée et la nuit pouvaient être considérables, ici.

« Tu devrais rentrer Bella. Tu as froid. »

« NON ! … Non, je veux rester avec toi, …encore un peu. » Je ne voulais pas qu'il parte. J'étais incapable de dire pourquoi, mais je voulais qu'il reste avec moi. Je me sentais bien en sa compagnie. En réalité, je ne m'étais plus sentie aussi bien depuis les six dernier mois.

« Bella, ce n'est pas une bonne idée. Demain, je serai loin et toi tu partiras. Tu regretteras et m'en voudras d'avoir profité de la situation. » Chuchota-t-il, me gardant toujours contre lui. Pour toute réponse, je l'embrassai langoureusement, collant mon corps au sien et je pouvais sentir que son envie équivalait la mienne.

« Bella, si tu continues ainsi, je ne pourrais plus résister. »Murmura-t-il, son visage enfoui dans mon cou.

« Ne résiste plus alors. Je veux être avec toi … Cette nuit. »

Edward m'enlaça très fort contre lui puis me repoussa pour prendre ma main et nous ramener vers le campement.

« Où allons-nous ? » me dit-il au creux de mon oreille.

Mon baraquement était un peu à l'écart mais je le partageais avec Angela et je devais trouver un moyen de la tenir à l'écart. J'ouvris la porte, pénétrant la première et j'aperçus un mot sur la table. Je m'approchai et lus la fine écriture d'Angela qui m'informait qu'elle se rendait à Jalalabad avec les nouveaux et deux soldats.

Qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir y faire ? Enfin, je ne vais pas me plaindre puisque ça me laisse la chambre pour moi seule.

« Je chiffonnai le papier et fis face à Edward qui était resté à l'entrée. Je m'avançai lentement vers lui et passai mes bras autour du cou. Il m'attrapa par la taille et me souleva pour que mes lèvres soient à la hauteur des siennes. Elles se joignirent dans un besoin pressant tandis qu'il me plaquait contre le mur. Ses mains caressaient mes fesses me provoquant des gémissements que je ne pouvais retenir. Subitement, il arracha mon string qu'il envoya valdinguer au loin. Je poussai un cri de surprise qui le fit rire alors qu'il plongea sa tête dans mon cou pour y sucer ma peau. Son sexe dur se frottait contre le mien et je me serrai contre lui pour intensifier le frottement.

Notre envie l'un de l'autre était forte, violente. J'essayais tant bien que mal de lui défaire sa ceinture. Il m'écarta légèrement sans quitter mes lèvres qu'il embrassait avidement. Je lui ôtai sa ceinture puis m'attaquai aux boutons de son pantalon qui tomba à ses pieds. Je fis de même avec son boxer, regardant avec gourmandise son sexe dressé pour moi. Il était assez impressionnant. Était-ce parce que ça faisait 6 mois que je n'en avais pas vu ou était-il vraiment bien monté.

Dans un mouvement rapide, il expédia ses vêtements à l'autre bout de la pièce et rapprocha l'extrémité de son sexe de mon entrée.

« S'il te plait, Edward, je te veux en moi… Maintenant.»

Edward fixa son regard dans le mien et sans me quitter des yeux, s'enfonça en moi lentement. Sa bouche s'écrasa sur la mienne et ses mouvements de va-et-vient s'intensifièrent. Mon bassin s'accordant à son rythme. Mes gémissements envahirent progressivement la pièce comme mon orgasme était proche.

« Belle, tu es si désirable, » chuchota-t-il, haletant.

« Encore, Edward… plus fort, » répondis-je, en gémissant de plus belle.

« Je veux que tu jouisses pour moi, Bella, » dit-il en insinuant sa main à l'endroit où nos corps fusionnaient, titillant mon clitoris. Instantanément, mon corps fut pris de tremblements, une douce chaleur m'envahit et des étoiles tourbillonnèrent derrière mes paupières.

« Oh, oui, comme ça … »

« Oh, putain, oui, » cria Edward quand il se déversa en moi, enfouissant son nez dans mon cou et y déposant un baiser. Nous restâmes ainsi collés quelques minutes, reprenant nos esprits. Edward me déposa sur le sol, se retira de moi et m'embrassa tendrement.

« Tu es un ange dans mon enfer, Bella ! » Dit-il en s'écartant et voulant récupérer ses vêtements.

« Attends, peux-tu rester avec moi cette nuit ? S'il te plait. »

« Si c'est ce que tu désires. Nous ne repartons qu'à l'aube. »

« Oui, j'aimerais que tu restes avec moi. »

Edward se rapprocha de moi, m'enlaça et recula jusqu'à mon lit où il m'allongea. C'était un lit étroit d'une personne. Il se coucha à mes côtés et sa main gauche effleura mon flan remontant jusqu'à mon visage en contournant mon sein droit.

« Merci, » lui dis-je en me collant à lui, voulant m'imprégner de son odeur, de sa chaleur et de la sensation de bien-être qui m'envahissait. Je ne m'étais plus sentie aussi bien depuis que j'avais fui mon chez moi.

« Merci pourquoi ? » Répondit-il, caressant ma joue du bout des doigts.

« Merci d'être resté, de ne pas m'avoir rejeté comme Lauren. Je me sens bien. Mieux que ces 6 derniers mois. Je suis prête à rentrer et à faire la paix avec mon passé. »

« Tu ne ressembles pas à Lauren. J'ai l'habitude de ce genre de fille, tournant autour de moi. Tu es différente. Je suis sûr que tu ne te jettes pas à la tête de tous les militaires qui passent ici. Même si nous sommes ensemble dans ce lit, » ajouta-t-il, d'un air taquin.

Je baissai la tête rouge de confusion. « Personne n'est passée par ce lit depuis mon arrivée. J'ai même dû ruser pour l'éviter. »

« Mike ? »

« Oui. Nous venons de la même ville alors il pense avoir des droits sur moi en quelque sorte. »

« Et moi, je suis toujours resté à l'écart quand nous passions dans des camps sanitaires ou même dans certaines villes. Ca ne m'intéressait pas. Je me suis engagé pour fuir ma famille et certaines erreurs de jeunesse et non pour batifoler. Mais je ne regrette absolument pas ce qui vient de ce passer, Bella. Je ne regrette qu'une chose. »

« Laquelle ? »

« Que tout se passe ici, au milieu du désert sans possibilité de lendemain. »

Il s'approcha de moi et sa bouche parsema ma joue et mon cou d'un chapelet de baisers s'arrêtant à ma clavicule. Mon corps était parcouru de mille frissons au contact de ses lèvres sur ma peau. Ses mains passèrent sous ma blouse et d'un mouvement sûr, me la fit passer par-dessus la tête et l'envoya dans un coin de la pièce. Reprenant ses baisers, Edward arriva à ma poitrine. Il téta mon sein droit par-dessus mon soutien-gorge tandis que sa main le prenait en coupe. Il la glissa sous le soutien-gorge et le souleva pour avoir accès directement à mon sein. Edward le suça violemment, mordillant le mamelon, le faisant tourner autour de sa langue. Sa main se dirigea alors dans mon dos pour le détacher et me le retirer, libérant totalement ma poitrine. Mes mains fébriles s'aventurèrent aussi sous sa chemise kaki, caressant son dos musclé et lisse. Je m'attaquai péniblement aux boutons mais voyant mes difficultés, Edward la fit passer par-dessus sa tête avant de reprendre ses baisers sur mes seins.

Il descendit lentement en m'embrassant, en léchant et mordant vers le triangle au dessus de mes cuisses. Mon corps tremblait d'anticipation alors qu'il soufflât sur mon intimité. Du bout de la langue, il lécha d'un mouvement large ma fente déjà bien humide. Ses doigts écartèrent mes lèvres lui donnant un meilleur accès et il vint titiller mon clitoris de sa langue. Le suçant avidement, son index s'enfonçait en moi pendant que j'arquais mon dos de plaisir. Un second doigt vint rejoindre le premier puis un troisième. Il pompa en moi, déclenchant une avalanche de gémissements de plus en plus forts, sa bouche toujours occupée en mon centre. Mon bassin accompagnait ses mouvements quand un violent orgasme me frappa. Edward attendit que mes tremblements cessent et que je reprenne pied dans la réalité avant de revenir m'embrasser passionnément.

Une fois calmée, je poussai au niveau des épaules d'Edward pour le faire se coucher sur le dos et je m'installai sur ses cuisses laissant mes lèvres courir le long de son torse, de ses tétons et de descendre lentement vers l'objet de ma convoitise. J'empoignai de la main droite sa verge déjà bien dure et palpitante. Je me penchai et déposai un baiser sur son gland provoquant un sifflement de la part d'Edward. Caressant de ma main le bas de son membre, je le léchai sur toute sa longueur m'attardant sur son extrémité recueillant la goutte libérée. Le regardant au travers de mes cils, je le pris à pleine bouche pour le sucer, l'aspirer et lui intimer un mouvement de va-et-vient imité par ma main. Le bassin d'Edward suivait chacun de mes mouvements et l'entendre geindre à ma caresse augmentait mon désir.

« Arrête. Je ne veux … pas venir… dans ta bouche, » haleta-t-il, en m'attrapant par les épaules pour me recoucher à ses côtés. « waow, tu es douée, » ajouta-t-il, la voix rauque.

Edward écarta mes cuisses de son genou et prit place entre elles, présentant son sexe contre mes lèvres intimes et pénétra doucement en moi. Il donna d'abord un rythme lent et profond à ses mouvements tandis que ses mains caressaient mes seins et ma nuque. Il m'embrassait avant de prendre mes mamelons en bouche puis de revenir m'embrasser. Augmentant la cadence, il empoigna mes hanches afin de les soulever et d'avoir un meilleur angle pour ses pénétrations. Ses coups devenaient plus violents, butant au fond de moi, déclenchant des sensations jusque là inconnues. Nos respirations devenaient saccadées et nous gémissions ensemble.

« Je veux t'entendre, mon ange. Dis-moi, ce que tu veux ? » Susurra-t-il, mordillant le lobe de mon oreille.

« Je veux … je veux que tu me fasses jouir … » Arrivai-je, péniblement à murmurer tant le plaisir était fort et ma respiration difficile. Passant sa main sur mon bouton de nerf, Edward me fit exploser dans une jouissance sans égal. Quelques coups de reins en plus et il se déversa en moi, chuchotant des mots que je ne compris pas excepté un : mon ange.

Après qu'il se soit retiré, nous restâmes collés l'un à l'autre dans un silence reposant. Edward passait ses doigts dans mes cheveux, déposant régulièrement des baisers sur le sommet de ma tête alors que moi, je dessinais des cercles sur son torse. Je baillai quelques fois, le sommeil se faisant sentir.

« Dors, Bella. »

« Tu restes. Tu ne pars pas tout de suite ? » Pleurnichai-je, sachant que prolonger notre étreinte rendrait la séparation plus difficile.

« Dors, mon ange. Je ne pars pas tout de suite. » Et sur ces mots, je sombrai dans un sommeil sans cauchemar. Chose rare depuis mon arrivée ici.

= X =

« Debout paillasse. On a des bagages à faire, » cria Angela pour me sortir du lit. J'ouvris difficilement les yeux, les frottant pour m'adapter à la luminosité. Je me redressai sur mes coudes et observai la pièce. Elle était vide. Seule Angela qui sortait ses vêtements de l'armoire s'y trouvait.

« Quelle heure est-il ? » Chuchotai-je, d'une voix pâteuse.

« 8h30. Tu as fait la grasse mat' »

« Oh, déjà. » Dis-je, d'une voix pleine de tristesse.

« Je pensais que tu étais contente de partir ? »

« Oui, bien sûr. Les militaires sont toujours là ? » M'hasardai-je à demander, connaissant déjà la réponse.

« Non, ils sont partis à 6h dès que nous sommes revenus de la ville. Nous avons passé une soirée géniale. Tu aurais dû venir. »

« Merci, mais j'étais bien ici. »

Je sortis du lit, cherchant mes vêtements éparpillés sur le sol. L'inventaire fini, je constatai que mon string, qui avait été déchiré, manquait à l'appel. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres au souvenir de ma nuit.

« Tu rêves Bella ? » Questionna Angela, suspicieuse.

« Hum. »

« Il y a un mot pour toi, ici sur la table, » dit-elle en me tendant un papier plié en quatre avec mon nom inscrit dessus. Je le dépliai précautionneusement.

Bonjour, mon ange.

J'ai préféré te laisser dormir, tu étais si belle dans ton sommeil.

J'ai pris un petit souvenir.

Bon retour au pays et prends soin de toi.

Je t'embrasse

Edward

« Ta nuit semble avoir été très bien aussi, » me dit Angela m'offrant son plus beau sourire et fixant mon cou. Un regard dans le miroir au dessus du lavabo m'informa de la présence d'un magnifique suçon bien marqué près de ma clavicule.

« Oui, très bien, » avouai-je, pliant le papier et le glissant dans mon sac de voyage. Mon sourire se fana subitement au souvenir que dans l'excitation du moment, nous n'avions ni l'un, ni l'autre pensé à nous protéger. J'effaçai rapidement ces pensées de mon esprit. Rien ne viendra obscurcir mes souvenirs de cette magnifique nuit. Demain est un autre jour.

3 commentaires:

  1. Allez, premier petit commentaire !

    Merci ma Eli pour cette histoire. Je viens de relire ce chapitre et whaou !
    J'ai toujours autant de papillons dans le ventre ! J'attends avec impatience la suite ;)

    Gros gros bisous

    Anghju

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  2. geniale j'espere que ils vont vite se retrouver!!!!!

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  3. superbe début de fiction, j'ai tellement hâte de lire la suite!

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