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mercredi 24 mars 2010

Alphabet W-E: Chapitre 11: Cinq de moins, plus que vingt



Edward se réveilla en sursaut dimanche matin mais ce n'était pas à cause d'un rêve ou d'un cauchemar. Il avait simplement senti Bella s'éloigner de lui et c'était la dernière chose qu'il voulait. Il se retourna pour s'approcher de son dos.




Elle était calme, son corps en position fœtale. Il ne pouvait distinguer son visage dans cette position mais il pouvait l'imaginer, calme.



Il ne réussit pas à s'endormir par la suite. Edward était de ces personnes qui une fois réveillées, ne pouvaient se rendormir que la nuit suivante.



Il regardait Bella dormir, admirant les courbes de sa colonne vertébrale. Il était tenté de laisser courir ses doigts sur son dos. Dans sa position, il pouvait voir les cicatrices laissées par la varicelle qu'ils avaient eue à six ans.



Leurs mères les avaient prévenus de ne pas gratter. Mais à quoi pouvaient-elles s'attendre ? Elles ne réussirent pas à garder Edward loin de Bella lorsqu'elle fut malade. Il attrapa donc lui aussi la varicelle.



Edward piqua une crise de colère afin d'aller rendre visite à sa meilleure amie malade et évidemment il fut contaminé. Ce qui les rendit heureux. Premièrement parce qu'il manquait l'école et deuxièmement parce qu'il pouvait passer du temps avec Bella.



Edward rit doucement alors que ses doigts couraient sur les petites cicatrices, se rappelant qu'il avait aidé à gratter les endroits qu'elle ne pouvait atteindre. Bella avait fait de même pour lui.



Il stoppa son mouvement quand Bella bougea dans son sommeil. Elle gémit doucement avant de se tourner et de rouler près d'Edward. Il sourit, sentant son corps chaud contre lui et appréciant cette sensation. Son bras trouva sa place autour du ventre de Bella et son autre main caressa ses cheveux emmêlés. Ils sentaient encore la fraise. Edward sourit encore en aspirant une bouffée de cette douce odeur.



Bella avait toujours utilisé un shampoing à la fraise. Edward n'avait jamais compris pourquoi les femmes utilisaient des produits avec de telles senteurs. Mais il aimait l'odeur de Bella. Elle était réconfortante et enivrante.



Il ricana encore quand un filet de salive glissa sur sa poitrine de la bouche de Bella. Dans d'autres circonstances et si c'était quelqu'un d'autre, il aurait été dégouté. Mais après toutes les fois où il avait tenu Bella se réveillant en hurlant de terreur, c'était agréable et rafraîchissant. Cela signifiait qu'elle était dans un profond sommeil.



Il commençait à ressentir des crampes causées par le poids de Bella mais il ne trouvait ni la volonté ni le désir de quitter cette position inconfortable. Il était content d'être où il se trouvait. A ce moment, il était heureux avec Bella dans ses bras mais un rapide coup d'œil au réveil lui rappela qu'il était temps pour lui de commencer sa journée. Il devait travailler sur une nouvelle campagne publicitaire pour un dentifrice pour enfants.



Il posa son regard sur Bella puis sur le réveil en gémissant. Il savait qu'il devait se lever. Mais la perspective de rester toute la journée au lit avec Bella était tellement plus intéressante.



Lentement, il retira son bras et se leva du lit. Il sourit en voyant Bella se coller à son oreiller et vit quelques ecchymoses sur ses bras. Il avait été rude avec elle hier et pas une fois, elle ne l'avait arrêté, ni avait émis un cri de douleur. Pourtant, il se sentait mal face aux empreintes violettes sur ses bras et ses hanches ainsi que les marques rouges familières dans son cou.



Il voulut s'éloigner du lit mais rebroussa chemin et s'allongea à nouveau sur le lit, gémissant contre la douce chaleur de Bella qui se propageait dans son corps. Tout ce mal pour aboutir à quelque chose de si bon. C'était ce genre de douleur qui signifie que vous aviez eu des rapports sexuels incroyables la nuit précédente. Dans le cas d'Edward, les quatre fois de la nuit avaient été formidables.



Il sentait ses muscles tendus et ankylosés alors qu'il se dirigeait vers la salle de bain. En passant devant le salon, il s'était arrêté pour admirer l'état dans laquelle il avait laissé la pièce. Le canapé était déplacé de quelques mètres de l'endroit où il se trouvait habituellement, les coussins étaient éparpillés sur le sol et il y avait des grains de raisin qu'il avait jetés à Bella pendant le repas au sol et sur lesquels il mit le pied.



Son esprit divagua vers les images de Bella et lui dans cette pièce. Devant ses yeux clos, il revit Bella sur le bras du canapé lorsqu'il s'était enfoncé en elle, saisissant ses cheveux mouillés et tirant pour rapprocher son corps vers lui.



De là où il était, il pouvait voir la cuisine et d'autres images affluèrent dans sa tête. Bella contre la porte du réfrigérateur ou encore à genoux, s'occupant de son sexe. Il revit également Bella sur la table secouée de tremblement.



C'est le sexe en érection qu'il arriva dans la salle de bain.



Tout en brossant ses dents, il ne pouvait chasser les images de la veille hors de sa tête et il devenait de plus en plus dur. Même en entrant sous le jet d'eau chaude de la douche, il ne pouvait sortir Bella de son esprit. L'eau lui rappelait les cheveux mouillés de Bella comme il l'emmenait sur le divan. La chaleur de son toucher, apaisant et chaleureux.



Tout cela ne réussit qu'à déclencher des secousses dans sa queue. Edward, haletant, essayait de résister à l'envie de se toucher lui-même. Mais comme on dit, toute résistance est futile et lentement mais sûrement, sa main glissa le long de sa poitrine pour arriver à son sexe. Il laissa des images de Bella et de lui affluer pendant qu'il commençait à se branler. Il frotta lentement sa queue dans un mouvement de va et vient en jouant avec son pouce sur son gland. Il mordit sa lèvre inférieure pour maîtriser un gémissement qui remontait dans sa poitrine alors qu'il imaginait Bella lécher sa longueur et avaler sa semence. Il frémit lorsque sa main se serra plus fort sur son sexe. Il laissa son ongle gratter sa veine, imitant le mouvement des dents de Bella. Une fois encore, il réprima un gémissement tandis que le non de Bella était prêt à sortir de sa bouche.



Il souffla un bon coup laissant l'eau couler le long de son dos. Edward posa fermement sa main gauche sur la paroi de la douche et empoigna rapidement de sa main droite sa queue. Il se caressa, savourant la manière dont ses doigts lui procuraient du plaisir presque autant que la bouche de Bella…Presque.



La respiration d'Edward devint erratique en s'approchant de son paroxysme. Il vint puissamment quelques instants plus tard, le nom de Bella s'échappant de ses lèvres. C'est à ce moment que Bella frappa à la porte de la salle de bain.



« Edward, Arrête de te masturber et ouvre la porte. Je dois uriner, » dit-elle, donnant un coup de pied dans la porte.



Edward observa la porte, abasourdi. Il la regardait pendant que son sexe se ramollissait dans sa main puis pivota, dos à la porte.



« Ouvre, » gémit Bella, secouant la poignée de la porte verrouillée. « Ouvre cette porte. »



Il resta immobile, nerveux.



Pourquoi avait-elle dit ça ? L'avait-elle entendu ? Ou avait-elle dit cela au hasard ?



« Edward, Ouvre ! Je dois baiser pour avoir l'autorisation d'uriner ? » Cria-t-elle à travers la porte.



Tant bien que mal, il ouvrit la porte, essayant de se rassurer. Bella ne pouvait l'avoir entendu, c'était une plaisanterie.



Il ouvrit doucement, laissant un peu de vapeur s'échapper. Bella grimaça quand la brume l'enveloppa en entrant dans la pièce humide.



« Tu en as mis du temps, » commenta-t-elle, en entrant.



« Désolé, » s'excusa-t-il docilement, reculant derrière le rideau pour poursuivre sa douche. Il devait savoir si Bella l'avait entendu.



« C'est bon, » dit-elle, en soulageant sa vessie. Elle avait été sur le point d'exploser en attendant derrière la porte.



Edward sortit de la douche dès que Bella tira la chasse.



« Bien essayé, Swan, » plaisanta-t-il, bien que son ton n'était pas aussi joueur qu'ordinairement. Mais Bella ne s'en aperçut pas.



« Qui, moi ? » Répondit-elle innocemment, se dirigeant vers le lavabo pour se laver les mains. « Je voulais juste que tu sortes de la douche. Tu utilise toujours toute l'eau chaude. »



« Ce n'est pas vrai. » Edward s'enveloppa d'une serviette autour de la taille et s'assit sur le couvercle du WC.



« C'est vrai, » chantonna-t-elle en s'aspergeant le visage d'eau. « Que fais-tu ici depuis tout ce temps ? Te branlais-tu vraiment ?»



Edward affichait une expression impassible. Intérieurement, il était content qu'elle ne l'ait pas entendu.



« Je réfléchissais, » répondit-il. « Quelques petites choses liées au travail. J'ai été fort sollicité ces derniers temps. Mon esprit est en ébullition, » mentit-il, plus facilement qu'il ne l'avait cru.



« Vraiment ? Je ne savais pas que tu étais inquiet concernant ton travail. Tu aurais dû me le dire, » dit-elle sincèrement.



« J'y pensais simplement, » plaisanta-t-elle en se levant de son siège.



« Ane intelligent. »



« Oui et c'est agréable. »



Bella se contenta de hocher la tête en le regardant quitter la salle de bain. Par-dessus son épaule, il lui lança de ne pas monopoliser la salle de bain toute la journée. Elle se rebella.



« Sérieusement, ne reste pas trop longtemps dedans. J'ai trop envie d'un bon café pour le petit déjeuner. »



« Ok, papa. Je serai sortie dans un instant, » répondit-elle, sarcastique, refermant la porte.



« Avant toute chose, je suis désolé. »



Bella le regarda curieusement, faisant un geste pour comprendre mais il poursuivit son chemin.



De sa chambre, Edward entendit la porte se fermer puis moins de cinq minutes plus tard, se rouvrir.



« Qu'est-ce que j'ai déjà dit concernant ma brosse à dents ? »



Edward rit de bon cœur en entendant son cri. Il avait son boxer au milieu de ses cuisses quand Bella déboula nue et toute mouillée dans sa chambre. Son rire mourut instantanément.



« Tu es un trou du cul, » vociféra-t-elle. « Tu as utilisé toute l'eau chaude. Je vais te couper un appendice important un de ces jours. Ne me tente pas, » menaça-t-elle. Edward finit simplement de s'habiller.



« Alors, que feras-tu le week-end prochain ? La défia-t-il, passant sa main sur le renflement de son boxer. La simple idée d'un objet pointu proche de sa bite, lui donna des frissons dans le dos.



« J'ai …des choses qui peuvent m'aider, » dit-elle en rougissant et se dirigeant rapidement vers la salle de bain. Mais Edward avait d'autres plans et il sauta du lit pour la suivre en admirant un grain de beauté sur sa fesse droite.



« Attends une minute, » cria-t-il l'agrippant par le coude et la faisant pivoter.



« Quoi ? » Gémit-elle, clairement embarrassée par sa confession.



« Tu as des …jouets ? » Demanda-t-il, d'un ton curieux. Bella hocha la tête timidement et tenta de dégager son bras de sa prise.



« A quelle fréquence les utilises-tu ? » Questionna-t-il d'une voix plus forte. Il imaginait Bella avec une collection de jouets érotiques qu'elle avait achetée et cachée dans sa chambre.



« Souvent » avoua-t-elle.



« A quelle fréquence ? »



« Edward, » supplia t-elle pour qu'il arrête, mais Edward ne pouvait pas. Il avait tant de questions en tête maintenant.



« As-tu déjà utilisé un jouet quand j'étais là ? Etais-je dans la maison quand tu te faisais jouir ? » Chuchota-t-il à son oreille. Il la vit frissonner. Une voix dans sa tête lui disait de partir, qu'il dépassait une limite, qu'il enfreignait les règles mais au moment où ces pensées s'insinuèrent dans son esprit, le sang s'était précipité dans son sexe qui se trouva rapidement au garde à vous.



« Oui, » haleta-t-elle tandis qu'Edward serrait le lobe de son oreille entre ses dents.



« Hummmm, » gémit-il en essayant de ne pas coller ses hanches contre les siennes. « C'est incroyablement sexy, Bella. Je ne peux pas croire que tu te touches ainsi, introduisant même un jouet en ton centre, alors que je me trouve derrière la porte. Tu es si calme, Bella. Je n'arrive pas à croire que je ne t'ai jamais entendu gémir, » susurra-t-il doucement en reculant. Il la vit chanceler quand il s'éloigna d'elle. Ses yeux se posèrent sur elle et il la vit rougir. Bella s'éclaircit la voix, ne sachant quoi dire. Edward se mit à rire face à son embarras.



« Bon, je vais prendre une douche maintenant, » dit-elle incertaine. Edward était satisfait d'avoir mis mal à l'aise Bella.



« Avant de partir, » la rappela-t-il en prenant le chapeau du tiroir de la table de nuit. Il lui tendit et elle lui présenta, ses mains tremblant légèrement.



Il attrapa un papier et se retourna pour le lire tout en tirant la langue à Bella. Il l'entendit murmurer « immature ». Il regarda ébahi le bout de papier car pas une seule idée ne venait à son esprit.



« Edward, » appela Bella. Celui-ci se retourna, le visage perplexe.



« Quelle lettre as-tu tiré ? »



« Tu le sauras bien assez tôt. Cinq de moins, plus que vingt et un, » commença-t-il à dire mais Bella le stoppa.



« Vas-tu dire cela à chaque semaine ? Compte à rebours de l'alphabet, à chaque fois? »



« Oui et laisse-moi finir. Cinq de moins, plus que vingt et un, double A. »



« Double A ? C'est nouveau ? Qu'est-ce que ça veut dire ? » Dit-elle confuse.



« C'est le genre de batterie qui ne semble pas toujours être utilisée dans les télécommandes et maintenant, je sais pourquoi, » ajouta-t-il en fermant les yeux. Bella rougit furieusement provoquant le rire d'Edward. Bella s'éloigna rouge comme une tomate ou comme l'un de ses jouets.

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